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Wednesday, March 23, 2011

77 % des électeurs UMP donnent raison au chef de l'etat Mr Nicolas Sarkozy


Cantonales 201123 mars 2011, 06h44

77 % des électeurs UMP donnent raison à Sarkozy
Selon l’Ifop, la majorité des sympathisants de l’UMP sont d’accord avec le mot d’ordre du chef de l’Etat, qui fait pourtant débat : « Dimanche, ni vote FN ni vote PS.

Au lendemain du premier tour des élections cantonales – marqué par une forte abstention, un profond recul de l’UMP et une incontestable percée du Front national –, France-Soir a demandé à l’Ifop d’interroger un échantillon représentatif de Français pour savoir ce qu’ils pensaient de la consigne donnée, dans la perspective du second tour, par Jean-François Copé, au nom de la direction de l’UMP, lorsque ne seront plus en présence qu’un candidat socialiste et un candidat frontiste : « Ni vote FN ni vote PS. »

Rétropédalage
Une consigne élaborée, en réalité, à l’Elysée. D’ailleurs, pour que les choses soient claires, Nicolas Sarkozy l’a ensuite reprise publiquement à son compte, et l’a même martelée. Ce mot d’ordre – qui, d’une certaine façon, au travers du « ni-ni », banalise le FN – avait aussitôt provoqué, au sein même de l’UMP, pas mal de remous. Le président du Sénat, Gérard Larcher, le conseiller de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, et plusieurs ministres ou ténors de l’UMP (dont Jean-Louis Borloo) ont indiqué que, pour leur part, ils voteraient PS sans hésiter si le choix se limitait à trancher entre PS et FN. Mais le comble avait été atteint lundi soir – avant qu’il ne fasse hier du rétropédalage en assurant qu’on l’aurait mal compris – lorsque François Fillon, à son tour, avait dit qu’il fallait faire barrage par tous les moyens au FN, et qu’il fallait donc ne pas hésiter à voter PS s’il n’y avait pas d’autre façon d’agir.

Le « oui » du FN
L’enquête de l’Ifop prouve que, sur le plan comptable au moins, Nicolas Sarkozy – convaincu, de longue date, que la bataille de 2012 se jouera à droite – a été entendu et apparemment compris. Du moins dans son propre camp. Si 71 % des électeurs de gauche disent désapprouver le « ni-ni » élyséen, 77 % des sympathisants UMP, en revanche, l’approuvent, ou le comprennent. Et c’est aussi le cas de 61 % des sympathisants de Marine Le Pen (contre 39 % d’un avis contraire). C’est l’électorat populaire, que Sarkozy ne désespère pas de reconquérir, qui donne le plus raison au chef de l’Etat lorsqu’il refuse l’idée d’un « front républicain » (regroupant droite et gauche pour faire barrage au FN) : 73 % des artisans et commerçants, 55 % des ouvriers et 51 % des employés approuvent le mot d’ordre présidentiel. Un mot d’ordre que condamnent 63 % des membres des professions libérales et des cadres supérieurs.

Des hommes réticents
A noter que 55 % des hommes (et seulement 50 % des femmes) ne sont pas d’accord avec cette stratégie droitière. Pas d’accord non plus, 53 % des 25-34 ans. La stratégie de Nicolas Sarkozy correspond pour la droite française, au-delà des cantonales, à un vrai tournant, dont les conséquences sont difficiles aujourd’hui à mesurer. En l’état restent au moins deux inconnues. 1. Comment réagiront les 23 % de sympathisants UMP qui ne se retrouvent pas dans le mot d’ordre élyséen ? 2. Dans quel état se retrouvera l’UMP si, dimanche prochain, une fraction de ses électeurs transgresse le « ni-ni » et apporte ses voix au FN ?

Par Dominique de Montvallon

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