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Monday, September 13, 2010

Algérie : Plantes rustiques et tradition: la fin d’une époque


Cabinet GIDCA
Conseil Etudes en développement durable
Espèces spontanées, anciennement cultivées ou exploitées à de multiples fins, les plantes traditionnelles ont tendance à évoluer en marge de l’économie marchande si préjudiciable à leur existence en tant que patrimoine biologique et culturel de l’Algérie.


La liste est si longue que l’on ne peut tout énumérer. Nombreux sont les cultivars locaux et les variétés de nos terroirs qui se raréfient et disparaissent d’année en année. Ces taxons sont en passe d’être oubliés, car sous-utilisés et délaissés en raison de leur faible valeur ajoutée. C’est toute la question de la mémoire de la société, des Hommes et des Femmes de l’Algérie, qui est ici posée dans toute son acuité.
La transmission du savoir-faire ancestral, afférent à ces plantes, en matière d'inventaire des potentialités, de conservation et d'utilisation de ces plantes spéciales n'est plus l’apanage d’une oralité devenue désuète, même l’apprentissage parental des plantes vénéneuses et mortelles n’est plus de cours. Cet appauvrissement culturel a conduit à l’anéantissement d’un héritage biocénotique avec toutes les conséquences en termes de perte de l’identité de beaucoup de nos terroirs. C’est dire les situations critiques et irréversibles que subissent les écosystèmes. Ces derniers sont l’expression d’une diversité de zones écologiques où l'on rencontre une gamme variée de végétaux qui restent encore indispensables et essentiels aux besoins actuels et futures des populations Algériennes.

Les végétaux spécifiques.
La bruyère est très fréquente dans le Nord-est Algérien ; elle est utilisée pour la fabrication de pipes. Les populations rurales de la région l’exploitent pour la fournir à une petite usine de la région. La Passerine (Thymelaea), utilisée pour la fabrication des sacs en jute, pousse à l’état spontané dans les régions marginales.

Les végétaux exotiques.
Dans les régions steppiques et sahariennes le Terfez (Terfezia sp.), appelé aussi truffe du désert ou truffes des sables, fait l’objet depuis le début de l’an 2000 d’un commerce sporadique en Algérie. Ce champignon peut être mieux valorisé compte tenu de son prix élevé et de l’existence d’une demande vigoureuse qui lui assure des débouchés certains aussi bien en Algérie que sur les marchés extérieurs.
El Gharnina (Scolymus hispanicus), Khourchef h’rab (Cynaria carduncellus), Soulgh (Beta maritima), les fleurs d’Oranger amer (Citus aurantium), le Carvi (Carum carvi), l’Anis vert (Pimpinella anisum) sont relativement assez cultivées et font l'objet d'une large consommation.

Les végétaux à huiles rares.
Le Juniperus oxycedrus est utilisé pour l’extraction de l’huile de cade. Cette huile est utilisée pour des soins particuliers et pour améliorer l’odeur de l’eau conservée dans des ustensiles artisanaux (peau de chèvre, brou d’alfa...). Le Lentisque (Pistacia lentiscus) est utilisé pour l’extraction d’une huile très recherchée. Il est parmi l’une des espèces la plus abondante et la plus fréquente au niveau des maquis et des formations forestières dégradées de l’Est.
Le Ricin (Ricinus communis) pousse en abondance sur tous les terrains alors que l’Algérie importe de l’huile de ricin à un prix fort. L’huile d’Arganier (Argania spinosa) est présente dans le sud ouest et son utilisation est très limitée. Cette espèce peut constituer un excellent moyen de mise en place d’une agriculture durable dans les régions du sud du pays.

Les végétaux à usage aromatique
Aneth (Anethum graveolens), Armoise blanche ou «Chih» (Artemesia herba alba), Romarin ou «Klil» (Rosmarinus officinalis), Rue ou « Fidjel » (Ruta montana), Sauge sclarée (Salvia sclarea), Thym (Thymus algeriensis), Myrte ou « Rihane » (Myrthus communis), Origan ou « Zaatar » (Origanum glandulosum) sont autant d’espèces végétales importantes faisant l’objet d’une collecte intensive à des fins culinaires et médicinales.

Les plantes médicinales
Les populations des régions rurales et même au niveau urbain ont toujours utilisé les plantes médicinales pour le traiteùent de certaines pathologies. Plusieurs plantes spontanées font l’objet d’utilisation et d’attention dans les prélèvements, notamment : Chardon Marie (Silybum marianum), Aubépine (Crataegus sp.), Colchique d’automne (Colchique automnale), Ammi (Ammi majus et A.visnaga), Myrte (Myrtus communis), Stramoine (Datura starmonium), Jusquiam noire (Hyoscyamus sp.), Belladone (Atropa beladona), Scille rouge (Scilla maritima ou Urginea maritima), Asphodèle (Asphodelus microcarpus), Harmel (Peganum harmala), Coloquinte (Colocynthis vulgaris).

L’arboriculture rustique
A l’exception des figuiers et des oliviers, pour lesquels il existe des programmes de conservation, toutes les espèces arboricoles rustiques sont exposées à des risques de disparition éminente découlant de leur statut particulier. En effet, ces arbustes sont fortement liés à l’état de conservation des écosystèmes agricoles des zones de montagnes. Leur préservation est aussi tributaire du dynamisme des populations rurales ruraux implantés dans ces régions.
C’est dans les régions montagneuses du Tell à faibles potentialités agricoles que l’on retrouve toute une gamme d’arbres rustiques : Amandier, Figuier, Prunier, Abricotier, Pistachier, Grenadier, Mûrier, Cerisier, Vigne, Cognassier. L’érosion génétique au niveau de cette catégorie est assez importante
C’est aussi le cas de certaines variétés de Pommiers, dans les Aurès, ainsi que de certains Poiriers à petits fruits colorés aux couleurs de l’arc en ciel et très parfumés, exposés à des risques de disparition.
Le figuier de barbarie (Opuntia ficus indica) est l’une des espèces les mieux adaptées aux conditions édaphiques et climatiques. Cette espèce mérite l’une des attentions les plus particulières compte tenu de ses aptitudes et de ses multiples usages.
D’autres espèces comme le Noyer, le Pacanier, l’Avocatier, le Châtaignier, moins répandus mais méritant plus d’égards compte tenu des possibilités favorables à leur développement.
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