阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Thursday, July 01, 2010

La Belgique prend les rênes de l'Union européenne première grande réunion de l'Union pour la Méditerranée



La situation politique du pays pourrait avoir un effet bénéfique inattendu sur les nouvelles institutions issues du Traité de Lisbonne.
Repères
Fiasco du semestre espagnol. Avec la présidence de l'Europe, Zapatero espérait redorer son blason. Il n'a cessé d'accumuler les revers. La crise grecque, puis la crise de l'euro dont l'Espagne est vite devenue l'une des cibles potentielles, ont éclipsé le semestre espagnol. Pire. Le Premier ministre s'était fixé deux grands rendez-vous. Le sommet Europe - États-Unis, reporté à la demande d'Obama ; et la première grande réunion de l'Union pour la Méditerranée, boycottée par plusieurs pays arabes hostiles à la présence du ministre israélien. Si on ajoute le nuage de cendres du volcan islandais, qui a bloqué de nombreuses réunions, et le plan de rigueur servi aux Espagnols, le bilan est amer.
Utile, une présidence tournante? Tout le monde se pose la question. Avec l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, le 1er janvier dernier, la cohabitation entre un président stable (le belge Herman Van Rompuy) et un président tournant brouille l'image et semble un doublon inutile. Cette présidence tournante revêt pourtant un caractère symbolique non négligeable. Elle permet à tous les pays, y compris les petits ou nouveaux venus, d'assumer une responsabilité directe dans le fonctionnement de l'Union durant au moins dix-huit mois.
« Surréalisme belge ». Pour la douzième fois la Belgique préside. Mais depuis les élections du 13 juin, elle n'a plus de gouvernement. Le sortant, Yves Leterme, expédie les affaires courantes, au moins jusqu'en octobre. « C'est le surréalisme belge », commente Olivier Chastel, secrétaire d'État belge aux affaires européennes, l'homme de ce semestre. L'orchestre va devoir donc jouer sans chef. Un handicap relatif, compte tenu de la bonne connaissance des dossiers européens dont font toujours preuve les responsables belges. Il leur sera de surcroît aisé de communiquer avec leur compatriote, Herman Van Rompuy.
Coordonner la rigueur. La mission la plus délicate. La crise a rendu nécessaire un nouveau pacte de strabilité. Le président du Conseil, Van Rompuy doit rendre un rapport en octobre sur la gouvernance économique. La Commission a avancé hier plusieurs propositions visant à renforcer les sanctions et à obliger les États membres à soumettre désormais leurs grandes orientations avant même le vote de leur Parlement.
Nouveau traité, nouvelles pratiques. Plusieurs nouveautés importantes, introduites par le traité de Lisbonne, sont à mettre en place. 1) Le service diplomatique européen annoncé pour l'automne, avec des luttes d'influence qui ont déjà commencé entre capitales, et entre la Commission et le Conseil. Un Français, Pierre Vimont, actuel ambassadeur de France à Washington, tient la corde pour épauler Catherine Ashton. 2) La démocratie participative à l'européenne avec « l'initiative citoyenne » prévue par les textes. 3) Enfin, Lisbonne attribue au Parlement de plus amples prérogatives. Les eurodéputés, lassés de la médiatisation parfois creuse des Conseils Européens, entendent les faire valoir.
Laurent MARCHAND.

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