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Energies renouvelables au Maghreb : Le solaire, une option trop coûteuse ?
L’Algérie optera-t-elle pour l’énergie éolienne au lieu du solaire ? C’est en tout cas ce qu’a suggéré hier Mostefa Kara, directeur général de l’Agence nationale des changements climatiques (ANCC), au cours d’un séminaire international organisé par l’agence britannique « Green Power Conferences » sur « le développement des marchés solaires au Maghreb » à Alger.
« Il est préférable pour le Maghreb d’opter pour le choix de la technologie « tour aérienne » que d’utiliser les photovoltaïques et miroirs », a-t-il indiqué avant d’expliquer que cette option est due au fait que « les technologies photovoltaïques et miroirs nécessitent plus d’entretien en termes de nettoyage des poussières et du sable et plus d’eau pour faire refroidir les machines » dans des régions souvent désertiques.
C’est la pauvreté du continent qui fait penser à M. Kara, la nécessité de poser la question de la rentabilité de la « troisième voie » à savoir, les tours aériennes qui fonctionnent, contrairement aux deux autres technologies, à moindre coût et le jour et la nuit même si entre-temps le prix des panneaux photovoltaïques sont passés certes de 2 000 à 500 euros. Le représentant de l’AFREC d’Alger, Hussein Elhag, est allé dans le même sens pour exprimer les besoins du continent en énergie solaire à moindre coût.
C’est la raison pour laquelle il a insisté aussi sur les contraintes naturelles que posent ces régions désertiques où doivent être installées les centrales solaires, notamment le manque d’eau qui nécessite d’autres investissements.
N’empêche, lors du sommet de l’Union africaine tenu en février 2010, il a été décidé du basculement de l’Afrique vers l’énergie solaire. Ainsi, une production de 100 000 mégawatts est envisagée en Afrique subsaharienne d’ici 2030-2040.
Car « l’option du nucléaire est totalement exclue en Afrique », a indiqué M. Elhag. De nombreux experts internationaux en énergie renouvelable sont également intervenus pour apporter des éclaircissements sur les technologies vertes.
Winfried Hoffman, directeur de la technologie CSI en Allemagne, a mis en relief la croissance de l’utilisation de l’énergie photovoltaïque au niveau du marché mondial en précisant que « l’objectif à atteindre consiste notamment à relier l’Afrique du nord à l’Europe (plus tard l’Asie, l’Australie et les Etats-Unis d’Amérique) et résoudre le problème mondial d’alimentation en électricité.
Pour sa part, Michael Geyer, directeur de développement des affaires internationales à Abengoa Solar (Espagne) a insisté sur la nécessité de développer cette technologie photovoltaïque en Algérie où plusieurs projets ont été entamés avec le concept d’améliorer davantage l’utilisation en prenant comme exemple le complexe de l’Andalousie qui est le plus important dans le monde.
« Il existe une concurrence entre l’Algérie et le Maroc pour l’usage et le développement de l’énergie photovoltaïque sachant qu’en Algérie, il y a un projet de promouvoir cette technologie avec la Sonatrach pour la construction d’une centrale hors d’Europe.
Horizons
Energies renouvelables au Maghreb : Le solaire, une option trop coûteuse ?
L’Algérie optera-t-elle pour l’énergie éolienne au lieu du solaire ? C’est en tout cas ce qu’a suggéré hier Mostefa Kara, directeur général de l’Agence nationale des changements climatiques (ANCC), au cours d’un séminaire international organisé par l’agence britannique « Green Power Conferences » sur « le développement des marchés solaires au Maghreb » à Alger.
« Il est préférable pour le Maghreb d’opter pour le choix de la technologie « tour aérienne » que d’utiliser les photovoltaïques et miroirs », a-t-il indiqué avant d’expliquer que cette option est due au fait que « les technologies photovoltaïques et miroirs nécessitent plus d’entretien en termes de nettoyage des poussières et du sable et plus d’eau pour faire refroidir les machines » dans des régions souvent désertiques.
C’est la pauvreté du continent qui fait penser à M. Kara, la nécessité de poser la question de la rentabilité de la « troisième voie » à savoir, les tours aériennes qui fonctionnent, contrairement aux deux autres technologies, à moindre coût et le jour et la nuit même si entre-temps le prix des panneaux photovoltaïques sont passés certes de 2 000 à 500 euros. Le représentant de l’AFREC d’Alger, Hussein Elhag, est allé dans le même sens pour exprimer les besoins du continent en énergie solaire à moindre coût.
C’est la raison pour laquelle il a insisté aussi sur les contraintes naturelles que posent ces régions désertiques où doivent être installées les centrales solaires, notamment le manque d’eau qui nécessite d’autres investissements.
N’empêche, lors du sommet de l’Union africaine tenu en février 2010, il a été décidé du basculement de l’Afrique vers l’énergie solaire. Ainsi, une production de 100 000 mégawatts est envisagée en Afrique subsaharienne d’ici 2030-2040.
Car « l’option du nucléaire est totalement exclue en Afrique », a indiqué M. Elhag. De nombreux experts internationaux en énergie renouvelable sont également intervenus pour apporter des éclaircissements sur les technologies vertes.
Winfried Hoffman, directeur de la technologie CSI en Allemagne, a mis en relief la croissance de l’utilisation de l’énergie photovoltaïque au niveau du marché mondial en précisant que « l’objectif à atteindre consiste notamment à relier l’Afrique du nord à l’Europe (plus tard l’Asie, l’Australie et les Etats-Unis d’Amérique) et résoudre le problème mondial d’alimentation en électricité.
Pour sa part, Michael Geyer, directeur de développement des affaires internationales à Abengoa Solar (Espagne) a insisté sur la nécessité de développer cette technologie photovoltaïque en Algérie où plusieurs projets ont été entamés avec le concept d’améliorer davantage l’utilisation en prenant comme exemple le complexe de l’Andalousie qui est le plus important dans le monde.
« Il existe une concurrence entre l’Algérie et le Maroc pour l’usage et le développement de l’énergie photovoltaïque sachant qu’en Algérie, il y a un projet de promouvoir cette technologie avec la Sonatrach pour la construction d’une centrale hors d’Europe.
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