阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Thursday, December 30, 2010

Accord d'association Algérie-UE 2010-12-30



A quand un partenariat gagnant-gagnant ?


" Déséquilibré ", c'est la conclusion à laquelle est arrivée la partie algérienne après cinq ans d'application de l'accord d'association avec l'Union européenne. Des années qui ont profité, de l'avis des experts, aux entreprisses européens qui ont bénéficié des avantages du démantèlement tarifaire au moment ou les sociétés algériennes peinent à se positionner dans un marché européen connu pour sa rigueur et ses innombrables barrières. Des pertes, il y en a eu du côté algérien, et elles se chiffrent en milliards de dollars. Plus grave encore, la tendance haussière est prévue pour les années à venir. Des chiffres officiels qui parlent d'un manque à gagner estimé à 1,5 milliard de dollars qui pourrait atteindre 7 milliards de dollars en 2017. Les projections sont ainsi négatives pour toute l'économie nationale, qui mise pourtant sur la diversification des ses ressources et la diminution de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures. D'où l'importance de la dernière réunion qui a regroupé les deux parties à Bruxelles au mois de juin dernier au cours de laquelle l'Algérie a réitéré son attachement à un accord gagnant-gagnant. L'évaluation faite, et le bilan est presque mitigé d'autant que l'Europe reste l'un des partenaires clé en matière d'échanges commerciaux avec des volumes en constante augmentation de " 80% " en quatre ans seulement. Première réaction et première décision prise par l'Algérie, la suppression des préférences tarifaires pour 36 produits importés du Vieux continent, et ce à compter du 1er janvier 2011. La liste comporte notamment des produits agricoles bruts ou transformés qui bénéficiaient auparavant d'avantages douaniers allant de 20% à 100%. En plus, l'Algérie " désire renégocier avec l'UE une liste négative de 1.740 produits industriels sur lesquels des droits de douanes seront imposés et le recul du démantèlement douanier et tarifaire de trois années (horizon 2020) au lieu de 2017 ". Mais le point nodal demeure le niveau des investissements directs européens en baisse ces dernières années. L'Europe reproche au gouvernement algérien son " protectionnisme ", dicté, il faut le dire par une conjoncture internationale où la crise économique à contraint les économies réputées les plus libérales à se replier sur elles-mêmes. Face à cette frilosité, le gouvernement algérien a décidé de changer de cap en matière d'IDE en précisant clairement que toute entreprise étrangère souhaitant investir en Algérie doit désormais s'associer à hauteur 51% avec des entreprises algériennes. Une mesure qui n'a pas été du goût de la partie européenne qui voit dans cette disposition un frein de plus à l'implantation des entreprise européennes, confrontées déjà comme elles l'ont souvent signalé aux lourdeurs bureaucratiques. Et ce n'est pas tout, l'UE trouve que les réformes économiques engagées par l'Algérie sont insuffisantes et le processus est aussi très long.
La zone de libre-échange sur laquelle les deux parties ont convenu depuis 2005 parait ainsi semée d'embûches et chaque partie tente d'en tirer profit même si dans la balance actuelle des échanges commerciaux, l'Europe est bien lotie alors que les exportations algériennes hors hydrocarbures ne représentent que 1,3 milliard de dollars en 2009. Situation inquiétante pour un pays qui offre pourtant des opportunités d'investissement et une aisance financière sans précédent.
Abdelghani M.

Une liste négative pour protéger l'outil de production
La menace est réelle, une année après l'adhésion de l'Algérie à la zone arabe de libre-échange. L'économie nationale fait face à un flux de produits importés de ces pays qui peuvent être préjudiciables à l'outil de production national. Des chefs d'entreprise ont tiré la sonnette d'alarme, déclarant que le risque de voir des unités entières mettre la clé sous le paillasson n'est plus écarté.
Le ministère était plus que sollicité pour trouver une issue à cette situation, pour le moins imprévue.
Cela dénote, en tout cas, à la fois la faiblesse des dispositifs mis en place pour anticiper de tels scénarii et aussi le niveau atteint par les autres pays arabes en matière du commerce extérieur, réussissant ainsi à exporter des produits de qualité puisqu'ayant trouvé preneur au niveau local.
En tout, ce sont pas moins de 1 500 produits inscrits sur la liste négative ou interdits d'importation. En face, peu de produits algériens ont réussi à s'imposer sur les marchés arabes. Comme quoi la réciprocité n'est pas du tout le slogan de ces échanges qui, une fois de plus, ne profitent pas à notre économie.
A. M.

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