阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Saturday, October 02, 2010

L’union pour l’énergie verte



Les pays de la rive sud de la Méditerranée veulent augmenter leur production d’énergies renouvelables. Pour réduire leur dépendance énergétique et fournir l’Europe en électricité verte. Le Maroc a pris de l’avance…


Horizon 2020 : sous la Méditerranée, un vaste réseau d’ « autoroutes énergétiques » doit permettre aux Européens d’importer de l’électricité « verte » produite dans les pays de la rive sud. C’est toute l’ambition du projet « Transgreen », un consortium industriel lancé en juillet dernier, et qui réunit aujourd'hui une vingtaine d'acteurs de l'énergie, principalement européens (EDF, Alstom, Siemens, Abengoa). Pour le moment, le projet n’en est qu’à ses balbutiements. L'interconnection entre Tarifa (Espagne) et Fardioua (Maroc), ouverte en 1997, est « l'unique liaison sous la Méditerranée », rappelle l'Office national de l'électricité (ONE) du Maroc. Mais elle constitue peut-être le premier tronçon de cet immense réseau sous-marin d’acheminement d'électricité entre l'Afrique et l'Europe. D'ici 2020, on parle de relier la Tunisie et l'Italie, l'Algérie et l'Espagne ou la Sardaigne, la Libye et l'Italie, ou encore la Grèce et l'Egypte.

PLAN. Mais pour que la rive sud de la Méditerranée puisse exporter de l'électricité, encore faut-il qu’elle… en produise ! Transgreen s'inscrit donc dans le cadre du plan solaire méditerranéen (PSM), qui prévoit la construction d'ici 2020, au sud et à l'est du bassin, de capacités de production d'électricité renouvelable, notamment solaire, de 20 gigawatts (GW) dont un quart environ serait exporté vers l'Europe. C’est l’un des projets phares de l’Union pour la Méditerranée (UPM). Selon les promoteurs du PSM, cette politique d'achat par les pays européens permettrait aux pays du sud de rentabiliser leurs investissements dans ces nouveaux équipements, tout en permettant à l'Europe d'accroître sa part d'électricité d'origine renouvelable dans son bilan énergétique.

EXEMPLE. Le Maroc, qui a adopté en 2009 son propre plan solaire, apparaît comme une tête de pont pour développer ce réseau. Le pays s’est en effet engagé dans un ambitieux programme de production d'électricité « verte » visant à réduire sa dépendance aux importations d'énergie, mais aussi à en exporter une partie vers l'Europe. Ainsi, sur les crètes du site de Dhar Saadane, 126 éoliennes surplombent désormais la ville de Tanger sur près de 40 kilomètres pour constituer, selon la responsable du projet, Loubna Farabi, le « plus grand parc éolien d'Afrique ». Ce parc d'une capacité, à terme, de 140 mégawatts (MW), inauguré en juin par le roi Mohammed VI, est l'une des premières réalisations concrétisant le plan marocain de développement des capacités de production d'énergie renouvelable. Le Maroc entend ainsi "assurer sa sécurité énergétique", a rappelé mercredi la ministre de l'Energie et des Mines, Amina Benkhadra.

SOLAIRE. Le parc éolien de Dhar Saadane n'est donc qu’un premier pas dans la conversion énergétique du royaume. La production d'origine hydraulique doit être renforcée avec la construction de « trois barrages par an jusqu'en 2020 ». Mais le gros chantier concerne le solaire, aujourd'hui marginal au Maroc, avec un plan de 6,6 milliards d'euros qui prévoit « 2 000 MW à développer entre aujourd'hui et 2020 », rappelle Mustapha Bakkoury, le président de l'Agence marocaine de l'énergie solaire (Masen). Le Maroc bénéficie d'un gisement solaire lui permettant d'envisager des centrales au rendement supérieur « de 20 à 30% » à celui d'équipements équivalents en Espagne, selon ce responsable. Cinq sites ont déjà été sélectionnés. Le premier projet devant démarrer à Ouarzazate, avec une production espérée de 500 MW en 2015. Un appel d'offres pour une première phase doit être lancé avant fin 2010.

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