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Wednesday, September 22, 2010

Visite Mme d’anne-marie idrac en Algérie : Un nouveau souffle aux relations algéro-françaises



Avec l’heureux dénouement que la sombre affaire du diplomate Mohamed-Ziane Hasseni et le non-lieu dont il a bénéficié, peuton dire qu’on est sorti de la zone de turbulence ? Tout porte à le croire.

Signe de ce renouveau : la reprise de visites off iciel les de hauts responsables politiques français. La Secrétaire d'Etat française chargée du Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, est arrivée dimanche à Alger, pour une visite de deux jours.

Objectif : le renforcement de la coopération économique franco Algérienne. Cette visite survient quelques mois après celle, le 20 juin, du secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant et en prévision d'une prochaine mission de l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.

Ce dernier a été chargé au début du mois par le président Nicolas Sarkozy de faciliter et de développer les investissements bilatéraux. La secrétaire d'Etat chargée du Commerce extérieur auprès de la ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi de la République française a été reçue hier par Le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia.

Mme Idrac est accompagnée d'une importante délégation économique composée du président de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris, d'un représentant du Medef et des responsables des sociétés Total, Lafarge, Saint-Gobain, Cristal Union, Sanofi-Aventis et Alstom. “Nous voulons investir en Algérie.

Nous voulons investir sur le long terme” a indiqué la secrétaire d'État français, chargée du Commerce extérieur, Animant, avant-hier, une conférence sur la présidence de la France, du G20, à l’Ecole Supérieure Algérienne des Affaires.

Mme Anne- Marie Idrac a indiqué que les projets des entreprises françaises qui l’accompagnent, “sont tout à fait en écho” de ce que dit le gouvernement. “Nos amis du gouvernement algérien nous disent qu’ils veulent diversif ier leur économie, réduire la dépendance du marché algérien vis-à-vis des produits importés. C’est tout à fait normal.

C’est tout à fait légitime. Quel meilleur moyen de réduire les importations que de développer sur place les industries de ciment, de pharmaceutique, de matériel de transport, de sucrières, de l’emballage pour les produits agroalimentaire”, souligne la secrétaire d'État français, chargée du Commerce extérieur. “Ce sont des projets sur lesquels nous pensons que nous pouvons faire du gagnant - gagnant”, a estimé Mme Anne- Marie Idrac.

“Nous pensons que c’est intéressant de développer un tissu industriel et de prof iter, le plus vite possible, des transferts technologiques”, a ajouté Mme Idrac. La secrétaire d’État français, chargée du Commerce extérieur, a rappelé que le président Nicolas Sarkozy est venu à deux reprises en Algérie. “Son projet est de construire une relation durable et de conf iance.

Il y a de nombreux partenariats, l’idée est de les faire vivre de manière pragmatique”, a-t-elle affirmé. Mme Anne-Marie Idrac a évoqué aussi les nombreux accords signés par les administrations des finances des deux pays.

“Il est question de créer une école du Trésor. Nous avons des coopérations dans le domaine des ports”, a-t-elle indiqué, parlant de la coopération institutionnelle. Sur le plan économique, la secrétaire d'État français chargée du Commerce extérieur a souligné que la France est le premier investisseur hors hydrocarbures en Algérie.

La ministre s’est félicitée qu’“environ 400 entreprises françaises activent en Algérie. Et que 35 000 emplois directs et environ 100 000 emplois indirects ont été créés”. Mme Anne- Marie Idrac se réjouit aussi de l’engagement de l’Algérie, réitéré par le ministre du commerce, d’adhérer à l’OMC. Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, qui a demandé, dans ce cadre, le soutien de l’UE, en particulier la France.

La secrétaire d'État français chargée du Commerce extérieur a, dans la foulée, annoncé la tenue, durant le 1er semestre 2011, d’un forum algéro-français. Questionnée sur les mesures de la loi de finances complémentaire 2009, confirmées dans la loi de f inances 2010, Mme Anne-Marie Idrac a répondu qu’elle n’est pas là “pour apprécier la politique économique du gouvernement algérien”.

DE GRANDES ENTREPRISES FRANÇAISES ENVISAGENT D’INVESTIR EN ALGÉRIE

Les entreprises Françaises ne sont pas rebutées par la règle des 51/49%. La secrétaire d'État français chargée du Commerce extérieur a indiqué avoir rencontré les entreprises françaises implantées en Algérie, qui ont exprimé leur souhait d’élargir leurs investissements en Algérie.

Mme Idrac a évoqué, avanthier, des projets qu’elle soumettra au premier ministre Ahmed Ouyahia, qui se chiffrent en milliards et qui pourraient créer plusieurs milliers d'emplois. De grandes sociétés françaises, déjà implantées en Algérie, ont exprimé dimanche à Alger leur souhait de pouvoir élargir leurs investissements à travers le pays et ont demandé aux autorités algériennes à leur faciliter la tâche.

"Nous attendons depuis 2007 la concrétisation d'un projet de pétrochimie à Arzew (Ouest d'Algérie) qui coûtera 5 milliards de dollars et devant permettre un important transfert de technologie ainsi que la création de milliers d'emplois", a indiqué M. Pascal Petteau, représentant de Total-Algérie en souhaitant l'avancement de ce projet.

Le Directeur général de Cristal-Union, premier producteur de sucre en France, Alain Commissaire a, pour sa part, exprimé la volonté de son groupe d'investir à long terme en Algérie.

"Nous sommes venus pour y rester. Nous envisageons la construction, avec un partenaire algérien privé, d'une raff inerie de sucre à Boumerdès et il ne nous manque que la validation du CNI » a-t-il aff irmé. Le groupe Alstom, déjà présent dans la fourniture des systèmes du tramway compte également se lancer dans "la création d'usines d'assemblage pour les rames de Tramway", selon son vice-président, Paul Moneyron.

Le groupe Lafarge, installé depuis deux ans en Algérie où il a déjà investi 100 millions d'euros et créé 2.400 emplois, envisage "d'augmenter sa capacité de production de ciment af in de contribuer à contenir la spéculation sur son prix" constatée sur le marché algérien, a fait savoir son directeur général adjoint Guillaume Lebeau.

Le représentant de Sanof i-Aventis, partenaire de Saidal, a annoncé, à son tour, la "construction prochaine d'une usine de médicaments d'une très grande capacité dans la ville de Sidi Abdallah (Ouest d'Alger) avec un investissement de 167 millions d'euros".

"Nous avons déposé le dossier (d'investissement) à l'ANDI en juillet dernier et nous attendons la réponse", a-t-il ajouté. Le chef du comité de management de la région Euromed pour le groupe Renault, Jacques Chauvet, a aussi exprimé le souhait de son groupe, présent depuis 1998 sur le marché algérien, de "développer un projet de production de pièces de rechange" ce qui devra aider, selon lui, à lutter contre l'émergence de la contrefaçon de ces pièces.

Spécialisé dans l'emballage en verre, le groupe Saint Gobain a, à son tour, avancé qu'il était "en train d'attendre les délibérations du CPE (Conseil des Participations de l'Etat) concernant son achat de deux verreries à Oran et Tébessa", selon son directeur général adjoint Jérôme Fessard. "Cet investissement devra nous coûter 40 millions d'euros et permettra la création de quelque 600 emplois", a-t-il noté tout en s'engageant de faire de ces deux sociétés algériennes "des leaders en la matière".

La France premier fournisseur de l’Algérie La France reste le premier fournisseur de l’Algérie. Alors que ses parts de marché ne cessaient de s’éroder depuis plusieurs années, concurrencer notamment la chine, les voila qui remontent au premier trimestre 2010.

Certes les exportations de l’Hexagone ont diminué, par rapport au trois premiers mois de l’année, 2009, mais beaucoup moins que celles des ses principaux concurrents. Les banques françaises, bien implantées en Algérie, maitrisent la technique du Credoc.

Selon les Douanes algériennes, au premier trimestre 2010, les livraisons de la France ont baissé de 0,46% par rapport à la même période 2009, pour s’établir à 1,78 milliards de dollars. La France conforte ainsi sa place de premier fournisseur de l’Algérie avec 18,6% contre 17,4% au premier trimestre 2009.

Kezoul, L-Le Financier

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