Pourquoi Sarkozy veut il relancer le processus Euro-méditerranéen ?
Les défis de l'Union pour la Méditerranée
Par Leïla Slimani 12/06/2008
Depuis son élection en mai 2007, Nicolas Sarkozy a multiplié les voyages officiels en Afrique du Nord, affichant son désir de reprendre l'initiative dans cette zone traditionnelle d'influence. Depuis quelques années, la part de marché de la France dans les pays du Maghreb diminue régulièrement : la France ne représente plus que 22% des importations tunisiennes contre 25% en 2003. Elle s'arrogeait 16,5% du marché marocain en 2006 contre 24% en 2000. Lors de ses visites d'Etat en Tunisie et au Maroc le président de la République lance son idée d'une nouvelle Union pour la Méditerranée.
Défendue par Henri Guaino, conseiller spécial du président, et par Alain Le Roy, diplomate chargé de la question, cette Union se fera autour de projets communs : pollution, interconnexion électrique, accés à l'eau potable, éducation, recherche, régulation des flux migratoires, lutte contre le terrorisme. Vingt-cinq pays du pourtour de la Méditerranée sont concernés.
« L'Union pour la Méditerranée repose sur un principe : combler le fossé entre un Nord plutôt riche et un bassin méditerranéen beaucoup plus pauvre. Le but ? Rétablir l'équilibre en assurant un espace de paix et de sécurité. Bref, nous cherchons à améliorer le dialogue entre les deux rives », explique Alain Le Roy. L'Union pour la Méditerranée se veut un partenariat renforcé qui doit profiter aux deux rives. Ainsi, l'Europe cherche principalement à enrayer l'immigration clandestine en développant la prospérité à la source. Les 27 en tireront le bénéfice de dynamiser une Europe vieillissante et en manque de main d'oeuvre.
Par Leïla Slimani 12/06/2008
Depuis son élection en mai 2007, Nicolas Sarkozy a multiplié les voyages officiels en Afrique du Nord, affichant son désir de reprendre l'initiative dans cette zone traditionnelle d'influence. Depuis quelques années, la part de marché de la France dans les pays du Maghreb diminue régulièrement : la France ne représente plus que 22% des importations tunisiennes contre 25% en 2003. Elle s'arrogeait 16,5% du marché marocain en 2006 contre 24% en 2000. Lors de ses visites d'Etat en Tunisie et au Maroc le président de la République lance son idée d'une nouvelle Union pour la Méditerranée.
Défendue par Henri Guaino, conseiller spécial du président, et par Alain Le Roy, diplomate chargé de la question, cette Union se fera autour de projets communs : pollution, interconnexion électrique, accés à l'eau potable, éducation, recherche, régulation des flux migratoires, lutte contre le terrorisme. Vingt-cinq pays du pourtour de la Méditerranée sont concernés.
« L'Union pour la Méditerranée repose sur un principe : combler le fossé entre un Nord plutôt riche et un bassin méditerranéen beaucoup plus pauvre. Le but ? Rétablir l'équilibre en assurant un espace de paix et de sécurité. Bref, nous cherchons à améliorer le dialogue entre les deux rives », explique Alain Le Roy. L'Union pour la Méditerranée se veut un partenariat renforcé qui doit profiter aux deux rives. Ainsi, l'Europe cherche principalement à enrayer l'immigration clandestine en développant la prospérité à la source. Les 27 en tireront le bénéfice de dynamiser une Europe vieillissante et en manque de main d'oeuvre.
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