Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Lundi 21 juin 2010
La présence hier à Alger du commissaire européen à l’énergie, Günther H. Oettinger, invité pour assister au premier Conseil ministériel de l’énergie UMA-UE sur l’électricité, a permis de connaître un peu mieux les intentions de l’Union européenne sur des sujets importants comme l’accord stratégique sur l’énergie qu’elle a proposé à l’Algérie ou le projet solaire Desertec qui nécessite un investissement de 400 milliards d’euros pour approvisionner l’Europe en énergie d’origine solaire à partir du sud de la Méditerranée. La Commission européenne soutient le projet Desertec, selon le commissaire européen. Le nouveau commissaire européen, qui a pris ses fonctions au mois de février dernier, est arrivé samedi soir à Alger pour répondre à une invitation de l’Algérie qui organisait le premier Conseil ministériel dans le cadre du projet « Intégration progressive des marchés de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie au marché de l’électricité de l’Union européenne ». Une réunion prévue par le protocole d’accord signé à Rome en décembre 2003 par la Commission européenne et les ministres de l’Energie des trois pays cités plus haut. Un protocole prévu par le processus de Barcelone de 1995.
Cette intégration préfigure déjà l’approvisionnement de l’Europe en électricité produite à partir du solaire sur le flanc sud de la Méditerranée. Lors de la réunion d’hier, les ministres maghrébins ont fait le point sur les actions initiées depuis 2007 et adopté la déclaration d’Alger qui fixe de nouvelles actions pour la période 2010-2015. A l’ouverture de la réunion, le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a rappelé que « l’Algérie a joué un rôle croissant dans le développement des grands réseaux de transport d’électricité dans l’espace méditerranéen » et « les trois pays se sont attelés à la construction de lignes d’interconnexions de grande puissance » pour améliorer les échanges. La ministre marocaine de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Amina Benkhadra, a abordé les récents changements survenus dans le système électrique maghrébin qui se sont traduits par « le renforcement des capacités d’interconnexion avec l’Algérie pour la réalisation des interconnexions à 400 KV ».Elle a aussi rappelé que « les liaisons intermaghrébines et leurs interconnexions à l’Europe via le câble Maroc-Espagne fonctionnent depuis de nombreuses années... »
Les ministres ont confirmé « leur volonté de poursuivre les réformes de leurs secteurs énergétiques nationaux » et de « mettre à profit les possibilités offertes par la coopération bilatérale et multilatérale entre leurs pays respectifs et l’Union européenne afin de mener à bien les réformes et développer leurs secteurs énergétiques nationaux ».« L’intégration et l’émergence d’un marché de l’électricité contribueront à la création d’un espace de libre-échange entre les pays méditerranéens et l’UE qui constituera à long terme une passerelle énergétique entre les pays de la rive sud et la rive nord de la Méditerranée », selon la même déclaration. La déclaration d’Alger a aussi souligné l’importance du développement des énergies nouvelles et renouvelables, la promotion de l’efficacité énergétique et la préservation de l’environnement dans le cadre du projet d’intégration des marchés électriques suivant l’approche d’un développement durable. A propos d’un accord stratégique sur l’énergie entre l’Algérie et l’Union européenne, le commissaire européen, qui répondait à la presse, a indiqué que l’Algérie et l’Union européenne pourraient signer un mémorandum d’entente dans le domaine de l’énergie avant de parvenir à la conclusion de l’accord stratégique énergétique, en cours de négociation entre les deux parties. « Je suis convaincu que dans les mois à venir, nous pouvons clarifier les questions en suspens en vue de signer un mémorandum d’entente qui sera suivi de la conclusion de cet accord », a déclaré M. Oettinger. Le commissaire européen, en visite à Alger, a eu des discussions samedi soir à ce sujet avec le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a-t-il fait savoir.
Le Conseil ministériel de l’énergie UMA-UE sur l’électricité a eu lieu hier à Alger et les travaux de sa première réunion ont eu lieu sous la présidence du ministre algérien de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi. Cette réunion, à laquelle ont pris part la ministre marocaine de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Amina Benkhedra, le ministre tunisien de l’Industrie et de la Technologie, Affif Chelbi, ainsi que le commissaire européen chargé de l’Energie, Günther Oettinger, a porté sur l’intégration progressive des marchés d’électricité de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie dans celui de l’Union européenne. La tenue de cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’exécution du protocole d’accord signé à Rome en décembre 2003 par les ministres maghrébins chargés de l’Energie (Algérie, Maroc et Tunisie) et la Commission européenne, à l’occasion d’un Conseil des ministres euroméditerranéen.
El Watan
Lundi 21 juin 2010
La présence hier à Alger du commissaire européen à l’énergie, Günther H. Oettinger, invité pour assister au premier Conseil ministériel de l’énergie UMA-UE sur l’électricité, a permis de connaître un peu mieux les intentions de l’Union européenne sur des sujets importants comme l’accord stratégique sur l’énergie qu’elle a proposé à l’Algérie ou le projet solaire Desertec qui nécessite un investissement de 400 milliards d’euros pour approvisionner l’Europe en énergie d’origine solaire à partir du sud de la Méditerranée. La Commission européenne soutient le projet Desertec, selon le commissaire européen. Le nouveau commissaire européen, qui a pris ses fonctions au mois de février dernier, est arrivé samedi soir à Alger pour répondre à une invitation de l’Algérie qui organisait le premier Conseil ministériel dans le cadre du projet « Intégration progressive des marchés de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie au marché de l’électricité de l’Union européenne ». Une réunion prévue par le protocole d’accord signé à Rome en décembre 2003 par la Commission européenne et les ministres de l’Energie des trois pays cités plus haut. Un protocole prévu par le processus de Barcelone de 1995.
Cette intégration préfigure déjà l’approvisionnement de l’Europe en électricité produite à partir du solaire sur le flanc sud de la Méditerranée. Lors de la réunion d’hier, les ministres maghrébins ont fait le point sur les actions initiées depuis 2007 et adopté la déclaration d’Alger qui fixe de nouvelles actions pour la période 2010-2015. A l’ouverture de la réunion, le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a rappelé que « l’Algérie a joué un rôle croissant dans le développement des grands réseaux de transport d’électricité dans l’espace méditerranéen » et « les trois pays se sont attelés à la construction de lignes d’interconnexions de grande puissance » pour améliorer les échanges. La ministre marocaine de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Amina Benkhadra, a abordé les récents changements survenus dans le système électrique maghrébin qui se sont traduits par « le renforcement des capacités d’interconnexion avec l’Algérie pour la réalisation des interconnexions à 400 KV ».Elle a aussi rappelé que « les liaisons intermaghrébines et leurs interconnexions à l’Europe via le câble Maroc-Espagne fonctionnent depuis de nombreuses années... »
Les ministres ont confirmé « leur volonté de poursuivre les réformes de leurs secteurs énergétiques nationaux » et de « mettre à profit les possibilités offertes par la coopération bilatérale et multilatérale entre leurs pays respectifs et l’Union européenne afin de mener à bien les réformes et développer leurs secteurs énergétiques nationaux ».« L’intégration et l’émergence d’un marché de l’électricité contribueront à la création d’un espace de libre-échange entre les pays méditerranéens et l’UE qui constituera à long terme une passerelle énergétique entre les pays de la rive sud et la rive nord de la Méditerranée », selon la même déclaration. La déclaration d’Alger a aussi souligné l’importance du développement des énergies nouvelles et renouvelables, la promotion de l’efficacité énergétique et la préservation de l’environnement dans le cadre du projet d’intégration des marchés électriques suivant l’approche d’un développement durable. A propos d’un accord stratégique sur l’énergie entre l’Algérie et l’Union européenne, le commissaire européen, qui répondait à la presse, a indiqué que l’Algérie et l’Union européenne pourraient signer un mémorandum d’entente dans le domaine de l’énergie avant de parvenir à la conclusion de l’accord stratégique énergétique, en cours de négociation entre les deux parties. « Je suis convaincu que dans les mois à venir, nous pouvons clarifier les questions en suspens en vue de signer un mémorandum d’entente qui sera suivi de la conclusion de cet accord », a déclaré M. Oettinger. Le commissaire européen, en visite à Alger, a eu des discussions samedi soir à ce sujet avec le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a-t-il fait savoir.
Le Conseil ministériel de l’énergie UMA-UE sur l’électricité a eu lieu hier à Alger et les travaux de sa première réunion ont eu lieu sous la présidence du ministre algérien de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi. Cette réunion, à laquelle ont pris part la ministre marocaine de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Amina Benkhedra, le ministre tunisien de l’Industrie et de la Technologie, Affif Chelbi, ainsi que le commissaire européen chargé de l’Energie, Günther Oettinger, a porté sur l’intégration progressive des marchés d’électricité de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie dans celui de l’Union européenne. La tenue de cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’exécution du protocole d’accord signé à Rome en décembre 2003 par les ministres maghrébins chargés de l’Energie (Algérie, Maroc et Tunisie) et la Commission européenne, à l’occasion d’un Conseil des ministres euroméditerranéen.
El Watan
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