Sarkozy : «Les PME sont le fer de lance de la croissance
Le chef de l'État veut que le dispositif fiscal ISF-PME continue de bénéficier aux entreprises et promet de prolonger le médiateur du crédit.
Les 3 000 dirigeants de PME présents ce mardi au salon Planète PME organisé par la CGPME au Palais des congrès, à Paris, ont été rassurés. Nicolas Sarkozy, qui s'exprimait pour la troisième fois devant les adhérents de l'organisation patronale présidée par Jean-François Roubaud, a montré une nouvelle fois l'importance qu'il accordait au développement des petites et moyennes entreprises. «Les PME sont le fer de lance de la croissance française. Vous êtes des gisements d'emplois importants. C'est vous qui ferez redémarrer l'emploi en France», a affirmé le chef de l'État, rappelant les nombreuses mesures prises en leur faveur depuis 2007. «Nous avons pris des engagements au service des entreprises comme aucun gouvernement ne l'a fait. Le carnet de commandes de la CGPME s'est singulièrement réduit», a-t-il déclaré.
«Le crédit impôt-recherche, facteur d'attractivité »
La fiscalité a été allégée. L'impôt forfaitaire annuel pour les PME a été supprimé comme Nicolas Sarkozy l'avait promis à Lyon en 2007 aux chefs d'entreprise de la CGPME. La taxe professionnelle va disparaître. Des mesures en faveur du financement des entreprises ont été mises en place. La banque publique Oséo a joué les premiers rôles pour aider les PME à traverser la crise et a déjà débloqué plus de 300 millions sur le milliard promis pour renforcer leurs fonds propres.
Alors que le gouvernement est engagé dans la chasse aux niches fiscales, le président de la République a rappelé le rôle clé des mesures mises en place pour encourager les personnes qui paient l'impôt sur la fortune à investir dans les PME. Cette mesure a attiré plus d'un milliard d'euros d'investissement en 2008. «C'est un dispositif très utile. Mais je souhaite que nous améliorions encore son efficacité. Nous ne pouvons accepter que les contribuables paient aux intermédiaires des commissions si importantes que cela va annuler tout avantage fiscal», a expliqué le chef de l'État.
Le président a aussi défendu une autre mesure fiscale, le crédit impôt-recherche. «J'ai décidé de pérenniser le remboursement immédiat des créances de crédit impôt-recherche», a-t-il indiqué. Mais il refuse que le crédit impôt-recherche bénéficie dans l'avenir essentiellement aux PME comme le souhaitait la CGPME. «Ce serait une erreur de le modifier : le crédit impôt-recherche est un formidable facteur d'attractivité pour la France. Si de grandes entreprises maintiennent ou installent leurs centres de recherche en France, cela profite à tous», a précisé Nicolas Sarkozy.
Évoquant la baisse de l'euro, il a assuré que cela «allait dans le bon sens. Je ne partage pas les cris d'orfraie s'agissant de la baisse de l'euro. Cette baisse rend nos productions plus compétitives et je ne vois vraiment pas pourquoi on ferait le cadeau à nos concurrents d'avoir une monnaie qui rende moins compétitive une partie de nos entrepreneurs».
Répondant favorablement à une des dix propositions «à coût zéro» présentées par Jean-François Roubaud, le président de la République a décidé de garder la médiation du crédit. Créé fin octobre 2008, cet organisme dirigé par Gérard Rameix a joué un rôle important pour rétablir le dialogue entre les entrepreneurs et les banques accusées de couper les financements. Il a aidé 11.166 entreprises et contribué à sauver 202 .092 emplois. Sa prolongation a été obtenue contre l'avis des banques qui souhaitaient sa disparition.
Emploi: TPE-PME prudentes
Les petites et moyennes entreprises sont un peu plus optimistes pour leur activité en 2010 mais restent prudentes dans leurs intentions de recrutement, selon le dernier baromètre Agefos PME réalisé par l'institut Ipsos présenté au salon Planète PME. Si 18% des entreprises prévoient de recruter dans les six mois à venir, 71% des dirigeants comptent maintenir leurs effectifs en l'état, contre 79% en 2009. La prudence des TPE-PME est également constatée à travers une hausse des intentions d'embauche en contrats temporaires : 55% des projets de recrutement se feraient par contrat court ou en intérim, contre 25% en 2009. Les intentions d'embauche en contrat à durée indéterminée sont en recul de plus de neuf points par rapport à fin 2009.
Les 3 000 dirigeants de PME présents ce mardi au salon Planète PME organisé par la CGPME au Palais des congrès, à Paris, ont été rassurés. Nicolas Sarkozy, qui s'exprimait pour la troisième fois devant les adhérents de l'organisation patronale présidée par Jean-François Roubaud, a montré une nouvelle fois l'importance qu'il accordait au développement des petites et moyennes entreprises. «Les PME sont le fer de lance de la croissance française. Vous êtes des gisements d'emplois importants. C'est vous qui ferez redémarrer l'emploi en France», a affirmé le chef de l'État, rappelant les nombreuses mesures prises en leur faveur depuis 2007. «Nous avons pris des engagements au service des entreprises comme aucun gouvernement ne l'a fait. Le carnet de commandes de la CGPME s'est singulièrement réduit», a-t-il déclaré.
«Le crédit impôt-recherche, facteur d'attractivité »
La fiscalité a été allégée. L'impôt forfaitaire annuel pour les PME a été supprimé comme Nicolas Sarkozy l'avait promis à Lyon en 2007 aux chefs d'entreprise de la CGPME. La taxe professionnelle va disparaître. Des mesures en faveur du financement des entreprises ont été mises en place. La banque publique Oséo a joué les premiers rôles pour aider les PME à traverser la crise et a déjà débloqué plus de 300 millions sur le milliard promis pour renforcer leurs fonds propres.
Alors que le gouvernement est engagé dans la chasse aux niches fiscales, le président de la République a rappelé le rôle clé des mesures mises en place pour encourager les personnes qui paient l'impôt sur la fortune à investir dans les PME. Cette mesure a attiré plus d'un milliard d'euros d'investissement en 2008. «C'est un dispositif très utile. Mais je souhaite que nous améliorions encore son efficacité. Nous ne pouvons accepter que les contribuables paient aux intermédiaires des commissions si importantes que cela va annuler tout avantage fiscal», a expliqué le chef de l'État.
Le président a aussi défendu une autre mesure fiscale, le crédit impôt-recherche. «J'ai décidé de pérenniser le remboursement immédiat des créances de crédit impôt-recherche», a-t-il indiqué. Mais il refuse que le crédit impôt-recherche bénéficie dans l'avenir essentiellement aux PME comme le souhaitait la CGPME. «Ce serait une erreur de le modifier : le crédit impôt-recherche est un formidable facteur d'attractivité pour la France. Si de grandes entreprises maintiennent ou installent leurs centres de recherche en France, cela profite à tous», a précisé Nicolas Sarkozy.
Évoquant la baisse de l'euro, il a assuré que cela «allait dans le bon sens. Je ne partage pas les cris d'orfraie s'agissant de la baisse de l'euro. Cette baisse rend nos productions plus compétitives et je ne vois vraiment pas pourquoi on ferait le cadeau à nos concurrents d'avoir une monnaie qui rende moins compétitive une partie de nos entrepreneurs».
Répondant favorablement à une des dix propositions «à coût zéro» présentées par Jean-François Roubaud, le président de la République a décidé de garder la médiation du crédit. Créé fin octobre 2008, cet organisme dirigé par Gérard Rameix a joué un rôle important pour rétablir le dialogue entre les entrepreneurs et les banques accusées de couper les financements. Il a aidé 11.166 entreprises et contribué à sauver 202 .092 emplois. Sa prolongation a été obtenue contre l'avis des banques qui souhaitaient sa disparition.
Emploi: TPE-PME prudentes
Les petites et moyennes entreprises sont un peu plus optimistes pour leur activité en 2010 mais restent prudentes dans leurs intentions de recrutement, selon le dernier baromètre Agefos PME réalisé par l'institut Ipsos présenté au salon Planète PME. Si 18% des entreprises prévoient de recruter dans les six mois à venir, 71% des dirigeants comptent maintenir leurs effectifs en l'état, contre 79% en 2009. La prudence des TPE-PME est également constatée à travers une hausse des intentions d'embauche en contrats temporaires : 55% des projets de recrutement se feraient par contrat court ou en intérim, contre 25% en 2009. Les intentions d'embauche en contrat à durée indéterminée sont en recul de plus de neuf points par rapport à fin 2009.
No comments:
Post a Comment