Par Reuters
Barack Obama a déclaré à Dimitri Medvedev que les Etats-Unis apporteraient leur soutien à l'entrée de la Russie au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), signe que les deux hommes ont trouvé un terrain d'entente en matière de coopération économique et commerciale
Barack Obama a déclaré à Dimitri Medvedev que les Etats-Unis apporteraient leur soutien à l'entrée de la Russie au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), signe que les deux hommes ont trouvé un terrain d'entente en matière de coopération économique et commerciale
Pour renforcer l'intégration de la Russie à l'économie mondiale, je réaffirme notre engagement solide à l'accès de la Russie à l'Organisation mondiale du commerce", a déclaré le président américain Barack Obama à des journalistes après avoir reçu à la Maison blanche son homologue russe.
Les deux hommes ont fait part lors d'une conférence de presse commune de leur volonté d'aplanir les problèmes techniques faisant obstacle à ce projet d'ici l'automne.
Cette décision marque une nouvelle avancée dans le réchauffement des relations entre Washington et Moscou, que Barack Obama avait souhaité "remettre à plat" au début de son mandat pour tourner la page après les tensions ayant émaillé les deux mandats de George W. Bush.
La détente entre les deux pays s'est déjà concrétisée par un nouvel accord sur la réduction des armements stratégiques ainsi que par un soutien du Kremlin sur des dossiers tels que le nucléaire iranien ou le conflit afghan.
Après ces avancées dans la sphère diplomatique, Barack Obama est désormais désireux d'étendre ces progrès au domaine commercial.
Cette perspective intéresse également le Kremlin, qui a fait de l'économie une de ses priorités après avoir sévèrement pâti de la crise financière mondiale. La Russie a enregistré une contraction de 7,9% de son PIB en 2009.
Outre l'annonce du soutien américain à l'entrée de la Russie à l'OMC, attendue de longue date, les deux dirigeants ont déclaré être parvenus à un accord sur la reprise des exportations de volailles américaines vers la Russie, que Moscou avait décidé d'interdire en janvier dernier en avançant des motifs de sécurité sanitaire.
Au cours de cette conférence de presse commune, Barack Obama a par ailleurs estimé que la Chine avait fait des progrès en annonçant qu'elle allait assouplir son régime des changes mais qu'il était encore "trop tôt pour dire" si l'appréciation du yuan qui en résultera serait suffisante.
Matt Spetalnik et Alister Bull, Myriam Rivet pour le service français
Les deux hommes ont fait part lors d'une conférence de presse commune de leur volonté d'aplanir les problèmes techniques faisant obstacle à ce projet d'ici l'automne.
Cette décision marque une nouvelle avancée dans le réchauffement des relations entre Washington et Moscou, que Barack Obama avait souhaité "remettre à plat" au début de son mandat pour tourner la page après les tensions ayant émaillé les deux mandats de George W. Bush.
La détente entre les deux pays s'est déjà concrétisée par un nouvel accord sur la réduction des armements stratégiques ainsi que par un soutien du Kremlin sur des dossiers tels que le nucléaire iranien ou le conflit afghan.
Après ces avancées dans la sphère diplomatique, Barack Obama est désormais désireux d'étendre ces progrès au domaine commercial.
Cette perspective intéresse également le Kremlin, qui a fait de l'économie une de ses priorités après avoir sévèrement pâti de la crise financière mondiale. La Russie a enregistré une contraction de 7,9% de son PIB en 2009.
Outre l'annonce du soutien américain à l'entrée de la Russie à l'OMC, attendue de longue date, les deux dirigeants ont déclaré être parvenus à un accord sur la reprise des exportations de volailles américaines vers la Russie, que Moscou avait décidé d'interdire en janvier dernier en avançant des motifs de sécurité sanitaire.
Au cours de cette conférence de presse commune, Barack Obama a par ailleurs estimé que la Chine avait fait des progrès en annonçant qu'elle allait assouplir son régime des changes mais qu'il était encore "trop tôt pour dire" si l'appréciation du yuan qui en résultera serait suffisante.
Matt Spetalnik et Alister Bull, Myriam Rivet pour le service français
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