PATRICK LE BERRIGAUD EUROPE fédérale/UNION POUR LA MEDITERANNEE consultant ingenieur conseil
tél 33 06 16 52 52 46 France Paris
tel mobil 07 82 30 52 81 France Paris
consultant Urbanisme Europe Algerie communication alger quatier de la marine plbdeu@gmail.com Développeur de Réseaux VIADEO
UE 2020 : La culture au centre de la stratégie 2020 [Fenêtre sur l'Europe] Réunis à Barcelone dans le cadre d'une réunion informelle, les ministres de la Culture de l'UE ont adopté à l'unanimité le fait de "placer la Culture au centre de la stratégie 2020" qui servira de cadre pour une économie plus compétitive et durable durant cette décennie. C'est ce qu'ils ont indiqué au terme de la rencontre présidée par la ministre espagnole Ángeles González-Sinde, chargée de mettre en forme un document signé et soutenu par l'ensemble des ministres européens de la Culture.Ce document reconnaît le potentiel créatif et économique des industries culturelles et créatives européennes, ainsi que le besoin pour l'ensemble des États membres de travailler de manière durable et harmonisée afin de s'adapter à l'apparition de nouveaux modèles économiques due au passage de l'analogique au numérique.À cet effet, ils proposent une série d'initiatives liées à "l'innovation, la compétitivité, l'agenda numérique et l'inclusion social", ainsi que la tenue d'une consultation populaire regroupant professionnels et citoyens afin de définir l'avenir de la Culture européenne, comme l'a annoncé la commissaire européenne à la Culture, Androulla Vassiliou.L'entretien et la conservation du patrimoine culturel européen, le soutien aux PME à travers des mesures fiscales plus efficaces et tangibles, la mise en œuvre de politiques de formation et d'éducation adressées aux jeunes, et enfin la lutte contre la pauvreté à l'intérieur comme à l'extérieur des frontière de l'Europe, font partie des initiatives reprises dans cette déclaration commune.
500 ha de vergers de plus En premier lieu, la réhabilitation de ce secteur dans une wilaya à vocation agricole. En effet, la SAT est 327 537 ha, soit 66% et la SAU est 203 230 ha , soit 62 % de la superficie agricole totale. Pour les zones agricoles, il existe quatre catégories, les plaines 13, 50 % de la SAU, la zone des piémonts est 77, 45 % de la SAU. Pour ce de la filière d’agrumes, considéré comme le produit de luxe dans la région avec plus de 11 variétés, elle connaît une régression considérable et sa production est estimée durant l’année en cours à moins de 40 % et les causes sont légion. Selon Hadjouti Abdelkader, le directeur de la Chambre d’agriculture, cette faible production est due aux conditions climatiques, le froid et la baisse de la température coïncidant avec la période de floraison. Alors, il est prévu l’accroissement de plus de 500 ha dans la plaine du Chelif et de substituer les vieux arbres ou même déracinés. Dans ce sillage encore, le reboisement d’un millier d’hectares en oliviers dans les zones montagneuses la culture des serres ont fait l’objet de propositions faites au ministère de tutelle. Pour promouvoir la filière élevage, plusieurs espèces animales (ovins, caprins et bovins) ont été distribuées aux agriculteurs des zones rurales. A. K.
L'oléiculture en Algérie est une mine d'or mais mal exploitée malheureu-sement. Une filière qui recèle d'énorme potentialités. Selon, les prévisions des responsables du secteur agricole, la production d'huile d'olive pourrait atteindre 50 000 tonnes en 2010 avec l'entrée en production des nouvelles plantations. Actuellement, cette filière se concentre dans certaines wilayas comme Béjaïa, Tizi Ouzou et Bouira qui ont produit, à elles seules en 2008, 179180 hectolitres sur une superficie de 102 893 ha, soit 51% de la production nationale et environ 44% du verger national oléicole. Néanmoins, cette culture s'étend sur d'autres wilayas à l'image de Ouargla. L'oléiculture, expérience récente dans la wilaya de Ouargla, commence à gagner du terrain en raison de l'intérêt que lui accordent de plus en plus les fellahs de la région. La filière oléicole a été entamée timidement en 2003 à Ouargla par la mise en terre, au titre du fonds national de développement et de régulation agricole (FNDRA), d'infimes lopins oléicoles à l'intérieur des palmeraies, ont indiqué les responsables de la direction des services agricoles (DSA). Les régions de Hedjira et Hassi Khefif, distantes de 80 km au nord du chef lieu de la wilaya, ont été pionnières à l'ébauche de cette expérience eu égard aux conditions favorables y existantes, dont notamment la fertilité du sol et l'abondance d'eau douce qui ont été à l'origine de la croissance d'autres cultures, dont les arachides et la pomme de terre. La saison agricole (2008-2009) constitue l'avènement de cette expérience dans la région à la faveur de l'acquisition et la mise en terre, au profit de 105 oléiculteurs, de 13.000 petits oliviers sur une surface globale de 65 ha retenue à travers les daïras de Ouargla, N'goussa, Sidi Khouiled, dans la région de Ouargla, Hedjira, Témacine, Mégarine et Touggourt, dans la région de Oued Righ, a précisé la DSA. Cette unième expérience dans la wilaya de Ouargla a permis la récolte, au titre de cette saison agricole, d’une quantité de 350 quintaux, a ajouté la même source soulignant que cette production demeure toutefois en deça des aspirations des oléiculteurs. Les responsables de la DSA tablent, en perspective de cette saison, sur l'extension de cette filière agricole par la mise en terre de 17.000 oliviers à travers différentes régions de la wilaya. Dans le souci de la mise en œuvre de la stratégie nationale portant promotion de l'oléiculture à travers le territoire national, les autorités locales s'attèllent à mettre à la disposition des oléiculteurs la pépinière nécessaire par la prise en charge des frais d'acquisition de petits oliviers d'autres régions du pays, a-t-on conclu à la DSA de Ouargla. R.R.
La jeunesse renoue avec ses racines et surtout avec l'artisanat. C'est ainsi que dans la wilaya de Naâma, grâce aux efforts de quelques jeunes artisans, des métiers et des activités d'artisanat à l'instar de la sculpture sur gypse et la décoration en plâtre semblaient en voie de disparition du seul fait du recul de la demande sur ces activités, connaissent un nouvel essor. L'extinction totale de certaines activités pointait à l'horizon n'était-ce l'intervention publique pour leur revalorisation par l'ouverture dans des établissements de la formation professionnelle de filières de formation en plâtrerie, sculpture et décoration sur gypse, avec le concours indirect de la population locale qui continue encore de décorer les lieux de culte ou les habitations avec ce genre de produits. Ce type d'activité artisanale, en l'occurrence la plâtrerie, fruit de la proximité de décorateurs des pays limitrophes, constitue pour les artisans spécialisés des régions de Tiout, Sfisifa, Mograr et Asla, un legs à pérenniser à la faveur de la disponibilité, et à profusion, de la matière première. Cheikh Moulay Henin El Medjdoub, un octogénaire de la localité d'Ain Ouarka, connue pour sa richesse en matière première et en foisonnement de fourneaux, n'a pas manqué d'afficher son appréhension quant à l'avenir de son activité de sculpture eu égard au peu d'intérêt manifesté par les jeunes à l'égard de ce métier, et la concurrence acharnée de décorateurs utilisant des moules au lieu de la main d'oeuvre artisanale. Le travail du sculpteur sur gypse consiste à mettre en valeur le plâtre par la réalisation de dessins, décors et miniatures géométriques, en parfaite synergie, inspirées de la nature et de la calligraphie arabe, notamment des versets coraniques, si le lieu est sacré comme les mosquées et les zaouïas. Dans son explication de la décoration en plâtre, Cheikh Tedj Bousmaha, nonagénaire de Asla, qui a, lors d'une visite au patio de la mosquée du vieux Kasr de l'Oasis de Asla, à 58 km de Naâma, mis en relief la beauté de la décoration arabo-islamique, a averti que le travail d'ornement n'était pas à la portée de tout artisan, mais demeure l'apanage d'une élite de personnes et le fruit de l'héritage de générations anciennes. Cheikh Bousmaha a, à ce titre, imputé le recul de cette activité artisanale à l'absence chez les nouveaux artistes décorateurs de certaines compétences et qualifications, dont le savoir-faire nécessaire à la préservation de la beauté du cachet architectural local et de la fonctionnalité des lieux de culte et des habitations. La sculpture sur gypse, activité assez spécifique, qui avait connu ces dernières années un net déclin, a "ressuscité" grâce à son intégration à la nomenclature des filières de la formation professionnelle. Kaddour El Mir, membre de l'association des architectes de la wilaya de Naâma, a souligné que cet intérêt accordé à la plâtrerie et la décoration se traduit par le recours aux artistes décorateurs dans la réalisation des structures immobilières au détriment de l'usage du béton armé dans des conceptions architecturales, à l'instar des coupoles et autres formes géométriques saillantes. La sculpture a ainsi largement évolué grâce à l'implication des pensionnaires des structures de formation, à l'instar des jeunes promus du centre de Cheikh-Bouamama qui se sont attelés à mettre en œuvre leur créativité et savoir-faire dans la décoration des mosquées de Bilal Ben Rabah et Sidi Mohamed Belkebir, au chef lieu de la commun de Naâma, riches en spécificités urbanistiques arabo-islamiques. Ces jeunes, en leur 24e printemps, issus de familles d'artisans ont, à la lumière des travaux réalisés en un délai de 10 mois, fait preuve d'initiative et d'assiduité dans la pérennisation de ce legs ancestral sur les murailles et plafonds des structures. Ces œuvres, dont l'authenticité est témoignée par plusieurs éminents artistes décorateurs, ont été gratifiées d'une première place décrochée par le jeune sculpteur Abd El Moatassim aux olympiades professionnelles de la wilaya tenues au début de l'année en cours, en reconnaissance de ses talents dans la conception de tableaux en plâtre, riches en motifs et splendide calligraphie arabe. Plusieurs apprentis des centres de formation de Naâma ont convergé sur la nécessaire réhabilitation des métiers et l'examen des modalités à même de valoriser le savoir-faire de décoration dans le Sahara à l'ère des défis de la mondialisation qui menace toute œuvre originelle et originale. Ces jeunes versés dans les filières du tissage, de la maroquinerie, de la verrerie, de la plâtrerie et de la vannerie, veillent, avec le concours d'encadreurs, à valoriser ce patrimoine culturel et à préserver des qualifications traditionnelles en tant que patrimoine culturel immatériel à part entière. R.R.
Yann Le Houelleur Transgreen, un futur réseau de lignes électriques sous la MéditerranéeLe 29 mars 2010 par Un tel projet vise à acheminer, vers l’Europe, l’énergie solaire qui devrait être produite dans le Sahara d’ici quelques décennies. Des scientifiques travaillent déjà sur Transgreen, dont il sera question en mai lors d’une réunion de l’Union pour la Méditerranée. C’est un énorme projet, relevant presque de la science fiction, qui sera au menu des discussions, lors de la prochaine réunion des ministres de l’Energie des 43 pays adhérant à l’Union pour la Méditerranée. Ladite réunion aura lieu le 25 mai au Caire et les participants évoqueront la constitution d’un consortium d’entreprises dans le dessein de dérouler, sous la Méditerranée, des lignes électriques reliant le vieux continent à l’Afrique. Le projet en question a été baptisé Transgreen ; y seraient associés des fournisseurs et gestionnaires d’électricité (entre autres EDF et RTE) et des fabricants de matériel haute tension. Actuellement, seule une double ligne en courant alternatif d’une capacité de 1.400 mégawatts traversent la Méditerranée, sous le détroit de Gilbratar. Dix-sept partenaires industriels, dont Saint-Gobain Parmi les objectifs que s’étaient assignés les participants à la première réunion de l’UMP, en juin dernier : instaurer un plan solaire, pour importer de l’énergie solaire des pays du Sud de la Méditerranée. Transgreen va de pair avec le projet Desertec: il s’agit de construire une trentaine de centrales thermiques (et non photovoltaïques) dans le Sahara, lesquelles pourraient fournir, dans un délai de 40 ans, environ 15 % de l’énergie consommée par les Européens.Dix-sept partenaires industriels ont uni leurs forces dans le projet Desertec, soutenus parle gouvernement allemand, l’Union européenne et Greenpeace. Parmi ces partenaires : le groupe Saint-Gobain. Mais un certain flou entoure les modalités de financement de ce chantier, d’autant plus que des difficultés politiques ne manqueront pas d’apparaître. Reste donc à mettre en place les infrastructures qui achemineront cette énergie solaire vers les pays du vieux continent, d’où la nécessité de déployerle le projet Transgreen. Consultant auprès de l’UPM, Patrick Le Berrigaud commente: «Des scientifiques travaillent sur ce projet, mais nous en sommes encore aux balbutiements (dudit projet), d’autant plus que la Méditerranée étant un écosystème fragile, il faudra prendre toutes les précautions environnementales nécessaires pour faire passer autant de câbles sous les eaux
France terre d’asile ouvre la Maison du jeune réfugié le 5 avril 2010 [Fenêtre sur l'Europe] Une nouvelle structure d’accueil des mineurs isolés étrangers va voir le jour à Paris. La Maison du jeune réfugié, centre d’accueil de jour d’une superficie de 650 m² et d’une capacité de 95 places, permettra d’accueillir, d’orienter et d’accompagner de nombreux mineurs isolés étrangers en situation de vulnérabilité et en quête de sécurité dans de bien meilleures conditions. La Maison du jeune réfugié proposera à ces jeunes des cours de français langue étrangère, ainsi que des activités de loisirs, sportives et culturelles. L’apprentissage de la langue française se fera autour de différents modules : égalité des genres, citoyenneté…Bénéficiant du soutien financier du Département de Paris, du secrétariat d’Etat au logement, du Ministère de l’Immigration, ainsi que du Fonds européen pour les réfugiés, la Maison du jeune réfugié est située dans le 18e arrondissement.Engagée auprès des mineurs isolés étrangers depuis de nombreuses années, France terre d’asile gère plusieurs structures qui leur sont dédiées : le Service d’accueil pour les mineurs isolés étrangers (Samie) de Caen, le Centre d’accueil et d’orientation pour les mineurs isolés étrangers demandeurs d’asile (Caomida) de Boissy-Saint-Léger. Le dispositif parisien comprend quant à lui un accueil de jour (Maison du jeune réfugié) et un accueil de nuit se répartissant sur 3 dispositifs de mise à l’abri d’urgence, dont fait partie l’Accueil mineurs isolés étrangers (AMIE), en partenariat avec le Département de Paris.http://www.france-terre-asile.org/
Taghit : Une étude pour la protection du patrimoine préhistorique Une étude pour la protection et la mise en valeur du patrimoine préhistorique de la région de Taghit (Béchar), sera lancée cette année, a-t-on appris, hier, auprès de la direction de la culture. Un montant de 10 millions de dinars a été consacré pour l’élaboration de cette étude technique, a précisé le directeur de la culture M. Abdelkrim Benkihel. La région de Taghit recèle un patrimoine préhistorique d’une grande importance, notamment avec ses sept stations de gravures rupestres, un précieux trésor patrimonial dont les dessins remontent à plus de 40 mille ans. Ces dessins localisés au niveau de ces stations qui s’étalent sur plus 90 km tout au long de la vallée de la Saoura, mettent en évidence la vie quotidienne des hommes primitifs et plusieurs espèces animâles, d’où l’utilité d’une étude pour la mise en place des moyens de leur protection de ces stations. Deux opérations, à savoir l’inventaire des biens culturels immobiliers et la création d’une banque de données des biens culturels immatériels de la wilaya de Béchar, ont été entamées et ce dans le cadre des efforts consentis pour la protection de ce patrimoine. Ces deux opérations en cours de réalisation avec une enveloppe financière de 10 millions de dinars dégagée au titre des projets soutenus et financés par le programme spécial Sud, permettront une meilleure connaissance de l’ensemble des composantes du patrimoine matériel et immatériel de la wilaya, et constitueront une source d’informations pour les chercheurs et autres institutions concernées, a précisé le directeur de la culture de la wilaya de Béchar.
Spécialisés dans l’horticulture et la production légumière : Des chefs d’entreprises hollandais à Alger Une délégation d’hommes d’affaires de Hollande séjournera à Alger jusqu’au 1er avril prochain. Conduite par Mme Marianne Vaes, conseiller au ministère de l’Agriculture, de la Nature et de la Qualité des aliments au Royaume des Pays-Bas, cette mission comprend les représentants d’une vingtaine de sociétés spécialisées dans l’horticulture. Une semaine durant, ces hommes d’affaires exploreront les opportunités d’investissements dans le domaine de l’hydraulique et de l’agriculture. C’est ce qu’a annoncé, hier à Alger, l’ambassadeur du Royaume des Pays-Bas, Jan Gijs Schouten dans une conférence de presse qu’il a animée en compagnie de la représentante du ministère de l’Agriculture hollandais. Etant un domaine vierge en Algérie, l'horticulture peut baliser le chemin d’une redynamisation des relations de coopération avec les Pays-Bas. Elle désigne la branche professionnelle de l'agriculture consacrée à la production intensive de plantes pour l'alimentation ou la plantation d'agrément dans les jardins publics ou privés : « Nos entreprises peuvent, également, fournir leur expérience dans le domaine de la production légumière, le traitement de l’eau, l’innovation, et la production de lait », affirme la représentante du ministère de l’Agriculture hollandais. Persuadée de l’existence d’un « réel potentiel d’investissement en Algérie », la responsable assure de l’engagement des hommes d’affaires hollandais dans les projets de développement de ces filières : « Ce n’est pas un projet qu’on peut monter en quelques années mais nos investisseurs sont prêts à s’engager dans des partenariats avec leurs homologues algériens », souligne-t-elle. L’ambassadeur des Pays-Bas parle, quant à lui, d’un transfert de savoir-faire : « l’Algérie nous interesse non pas pour ses ressources en gaz mais surtout pour son potentiel hors hydrocarbures », confie-t-il en précisant au passage qu’un programme de partenariat entre les ministères de l’Agriculture des deux pays commence à donner ses fruits à travers la création prochaine d’une ferme de démonstration pour le transfert de toutes les technologies et les informations sur l’élevage. La Hollande sera, également, présente dans le programme de mise à niveau des éleveurs : « Nous avons engagé une formation des formateurs aux Pays-Bas. Elle a concerné pas moins de 8 ingénieurs », informe M. Khaled Benchaâlal, assistant agricole à l’ambassade. Aussi, 25 autres ingénieurs ont subi une formation en Algérie et seront appelés à initier les éleveurs aux nouvelles technologies de l’élevage. Il annoncera, également, qu’un total de 15.000 vaches laitières ont été exportées vers l’Algérie en 2009, ce qui est, de l’avis de l’ambassadeur, « un chiffre énorme », lancera-t-il. Les domaines de coopération ne se limitent cependant pas à la filière agricole. L’ambassadeur du Royaume des Pays-Bas fait état d’un programme de formation de diplomates algériens en Hollande qui se poursuivra en Algérie, le 8 mai prochain, avec l’arrivée d’un expert hollandais en Algérie. M. Jan Gijs Schouten annonce que le nombre de visas octroyés par les services consulaires sont en constante hausse : «Nous avons octroyé en 2009 pas moins de 1.300 visas contre 1.100 en 2008 », atteste-t-il en précisant que des facilitations ont été introduites dans le cadre du programme « Orange Carpet » destiné, essentiellement, à des hommes d’affaires. Aujourd’hui, 5.000 personnes forment la communauté algérienne à Amsterdam : « Nous serons peut-être appelés à ouvrir une ligne aérienne dans quelque temps », dira l’ambassadeur. Rappelons, enfin, que les relations commerciales entre l’Algérie et la Hollande sont vieilles de quatre siècles. Leur origine remonte à la signature, en 1604, du premier traité entre les Etats généraux de Hollande et la Régence d’Alger : « Nous sommes profondément convaincus que cette mission horticole, placée sous le signe des 400 ans de coopération bilatérale, saura donner une impulsion supplémentaire aux fins d’une coopération fructueuse entre nos deux pays dans les années à venir », conclut Mme Marianne Vaes.
Protection de l’environnement : Une démarche soutenue pour sauver la couche d’ozone L’Algérie, leader de la diplomatie environnementale en Afrique, mène depuis des années, une bataille, sans merci, dans le cadre de la dépollution et la protection de la couche d’ozone. En effet, autorités et mouvement associatif allient leurs efforts pour l’élimination des gaz toxiques, notamment le Co2, considéré comme gaz à effet de serre. Cette volonté de protéger l’environnement et les ressources naturelles et la réduction des risques de vulnérabilité liés aux changements climatiques, se traduit par un plan national qui repose sur l’intégration de la dimension climatique dans les programmes nationaux et sectoriels de développement et l’introduction de technologies propres pour réduire l’impact du réchauffement climatique sur les différentes activités. La problématique environnementale est désormais l’affaire des industriels qui s’impliquent activement dans la stratégie de protection de l’environnement, initiée par le ministère de l’Aménagement du Territoire, de l’Environnement et du Tourisme. En fait, cet intérêt pour le dossier environnement est confirme par la signature d’une quarantaine de contrats avec des groupes industriels nationaux de sidérurgie, ciments, construction métallique, de manufacture et d’agro-alimentaire portant sur la réalisation de développement économique en tenant compte de l’efficience écologique. La vision et la démarche environnementale est ainsi étendue à tous les niveaux. Les entreprises sont également tenues, à la faveur des textes de lois algériennes relatives à la protection de l’environnement de faire des études des risques sur l’environnement mais aussi d’établir une liste des déchets qu’elles produisent. Plusieurs unités d’insecticides et de produits pharmaceutiques qui outrepassent la réglementation en termes de respect des normes environnementales sont fermées, au niveau des wilayas d’Alger, Oran, Skikda et Annaba. Il faut dire aussi que la nouvelle politique du secteur se caractérise par la création de plus d’une cinquantaine de centres d’enfouissement technique qui ont contribué à la baisse du volume des déchets toxiques de près de 15%, durant les deux dernières années. Face aux nouveaux défis liés à la protection de la couche d’ozone, l’Algérie a tracé en d’autres termes un programme pour définir les quantités de gaz à effet de serre, produites annuellement ainsi que les principaux secteurs émetteurs. Aujourd’hui, les efforts d’élimination des produits toxiques ne se limitent pas seulement au co2 , puisque la démarche engagée dans le cadre de la protection de l’environnement et la préservation de la couche d’ozone est étendue progressivement aux HCFC, substances utilisées dans les secteurs de l’industrie manufacturière, la maintenance et l’entretien des équipements réfrigération et de climatisation, d’autant plus que notre pays est appelé à finaliser un plan d’actions et un calendrier car tenu par le protocole de Montréal qui fixe le gel de la consommation des HCFC, à 2013 et la réduction de 10% de ces mêmes substances, en 2015, et ce pour les pays visés, dont l’Algérie qui présentera son rapport au comité exécutif de l’ONUDI, fin juillet 2010. Rappelant que le projet relatif au gel de la consommation des HCFC, en 2013, est pratiquement achevé, et des équipements de conversion aux nouveaux produits seront distribués à près d’une centaine d’entreprises sélectionnées par le bureau « ozone » pour le recyclage des substances en question. Parallèlement à cette opération, des formations de techniciens seront engagées pour faciliter l’utilisation de ces équipements. La préservation de l’environnement Le dossier environnement figure désormais parmi les dossiers sensibles auquel les pouvoirs publics accordent une place de choix. Cet intérêt faut- il le souligner est confirmé par la signature de près d’une vingtaine de conventions et protocoles internationaux et la mise en place d’un arsenal juridique pour inciter à la protection de l’environnement.
Conférence de l'Audiovisuel de la Méditerranée: quatre projets présentés Quatre projets seront présentés lors de la 17ème conférence annuelle de l'audiovisuel de la Méditerranée qui se tiendra pour la première fois à Paris du 8 au 11 avril, a annoncé mardi Emmanuel Hoog, président de la Conférence et PDG de l'Institut national de l'audiovisuel. Parmi les projets présentés lors de la Conférence permanente de l'audiovisuel méditerranéen (Copeam), une Université de la Méditerranée. Son objectif sera de former les cadres et professionnels de l'audiovisuel. Des partenariats ont déjà été signés, notamment avec des universités en Algérie, en Espagne, en France, au Liban, au Maroc, en Tunisie et en Italie, mais aussi en Grèce, à Chypre, en Palestine et en Israël. "Ce n'est pas un projet Nord/Sud mais un projet Sud/Sud où le Nord sera à l'écoute", a expliqué Ana Vinuela, responsable du pôle enseignement de l'Ina, lors d'une conférence de presse. Courant 2010, une plate-forme dédiée à cette université sera créée, en 2011 seront mis en place des séminaires et universités d'été. Entre 2011 et 2012 seront lancés des Masters spécialisés. Autre projet: la création d'un portail gratuit en arabe, français et anglais d'archives audiovisuelles des pays du pourtour méditerranéen. Il pourra être consulté à partir de 2011. Le cahier des charges de la chaîne de la Méditerranée, porté par la Copeam depuis 1999, sera très discuté du 8 au 11 avril. Le principe de lancement de cette chaîne a de nouveau été validé il y a un an, lors de la conférence annuelle de la Copeam au Caire. Le quatrième projet porte sur un renforcement d'échange des informations (magazines, documentaires, information) entre les pays. D'ici mai, les membres de la Copeam prévoient d'échanger notamment 40 magazines et neuf documentaires. Lancée en 1996 au Caire, la Copeam regroupe 26 pays et 130 entreprises publiques de l'audiovisuel.
Dr Ould Abbès l'a affirmé Un centre national pour les autistes sera opérationnel d'ici un mois
Le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale établie à l'étranger a procédé, hier, au Palais des expositions des Pins maritimes d'Alger, à l'inauguration du Salon international de l'enfant qui se tient sous l'égide du département du Dr Ould Abbès et du ministère de l'Environnement, du Tourisme et de l'Aménagement du territoire. En fait, ce salon qui est à sa troisième édition du SIE s'est axé, cette fois-ci, sur le changement et l'amélioration sur tous les plans, à savoir le choix de la date du déroulement du salon qui coïncide avec les vacances scolaires de printemps à partir du 29 mars au 3 avril 2010. Cette année, le SIE 2010 a choisi le vert, et la protection de l'environnement et le développement durable seront à l'honneur. Selon les organisateurs de ce salon l'intérêt est de pousser l'enfant à réfléchir à la thématique de l'eau et de l'environnement, et de le sensibiliser à la nécessaire solidarité et participation de chacun pour la protection de cette précieuse ressource. Aussi d'essayer de développer le dialogue enfant-adulte pour favoriser les prises de conscience, expliquer les responsabilités, et rappeler les droits et obligations de chacun. Par ailleurs, cette grande fête annuelle, dédiée aux enfants, a connu une participation de quarante-cinq exposants entre Algériens et étranger pour une superficie de 3 300 m2. Il faut aussi rappeler que les deux précédentes éditions du Salon international de l'enfant (SIE) ont connu un immense succès (plus de 210 000 visiteurs entre professionnels et grand public et une quarantaine d'exposants nationaux et étrangers). En outre, ce salon se tient également sous le signe de la créativité et de l'épanouissement ; il comportera un programme très riche avec plusieurs espaces éducatifs encadrés par des professionnels. Toutes les activités sont conçues de manière à réaliser les objectifs premiers de cette manifestation, à savoir former, informer et initier les enfants à l'esprit et aux valeurs de l'éco- citoyenneté. Le salon ambitionne de créer pour les enfants un espace où ils seront à la fois les spectateurs, acteurs, animateurs et critiques, et ce dans le cadre de plusieurs ateliers thématiques portant notamment sur l'environnement, la prévention routière, les droits de l'enfant, la santé, ou encore les arts. Par ailleurs, au cours de sa visite, le ministre n'a pas manqué de lancer un appel aux écrivains, auteurs et aux éditeurs locaux d'écrire notre propre histoire, notre culture, nos contes de fées algérienne. "Je veux une production algérienne dans le fond, la forme et le contenu, notre objectif est d'encourager l'écriture et la production locale", a-t-il dit. Dans le même ordre d'idées, il a estimé que les efforts consentis par l'Etat sont énormes notamment à l'égard des handicapés. En allant plus loin dans son argumentation afin de répondre à certaines questions concernant ces efforts, Ould Abbès a tenu à rappeler que "dans le monde il y a 700 millions d'handicapés, recensés par l'ONU sur une population de 6 milliards d'habitants ce qui fait environ 12% de la population mondiale, ainsi il dira qu'en Algérie il y a 36 millions d'habitants et on a au moins de 2 millions d'handicapés ce qui veut dire qu'on est moins de la moyens mondiale". En outre, il dira que "nous avons construit 443 centres pour les handicapés, sourds-muets,ainsi que les (SDF) en Algérie avec un encadrement de 27.000 entre enseignants et cadres. Résultat on a eu 106 parmi eux qui ont obtenu le bac" avant d'ajouter que "nous dépassons les pays arabes de plus d'un pas en matière de la prise en charge de l'handicapé et de la prévention diagnostique précoce, mais le problème qui se pose c'est les accidents de circulation". En outre, il a affirmé que l'Algérie a mis en œuvre une loi qui préserve les droits de l'enfant et de l'handicapé en 2002 avant même que l'ONU le fasse en 2007. A l'issue de cette rencontre Ould Abbès a dévoilé à la presse que d'ici un mois, un centre national pour les autistes sera opérationnel. A noter, aussi, au programme de cette nouvelle édition, qu'il aura des expositions-ventes à des prix réduits, tombola, concours du plus beau bébé et concours du petit journaliste.Moumen Larabi
En consacrant Tikjda site touristique de la wilaya de Bouira, le premier pas est franchi et l’avenir de cette région ne peut être que radieux. «L’année 2010 sera celle de la jeunesse et de la culture». Cette affirmation est du wali de Bouira, M.Ali Bouguerra, à l’occasion de la présentation du bilan d’activité de l’exercice 2009, devant les élus APW lors de la première session ordinaire. Voulant allier la parole aux actes, le premier responsable de la wilaya a confié l’organisation du premier festival intitulé «Festival de Tikjda» à une commission présidée par M.Reghal Omar, directeur de la culture. Le choix du site n’est pas inopportun. La quiétude retrouvée, l’autoroute réalisée, les infrastructures bâties... Tikjda est un site structurant, en mesure de relancer le tourisme mais reste attaché à l’identification de la wilaya. En cette période de vacances scolaires, ils sont des centaines à rallier ce site venant de diverses régions du pays. Les chaînes montagneuses qui s’étendent et délimitent le territoire de la wilaya de Bouira, le «Djurdjura» par le nord, «Chréa» par l’est «Dirah» par le sud et «Zbarbar» par l’ouest, sont très favorables au développement du tourisme en général et de montagne, en particulier. De ces chaînes montagneuses, le Djurdjura reste une référence nationale comme l’a affirmé le ministre de l’Environnement lors d’un passage à Bouira. Cette chaîne de montagnes qui chevauche sur trois wilayas, Tizi Ouzou, Bouira et Béjaïa, constitue indéniablement un écosystème botanique, faunistique et climatique, qui lui procure une grande valeur et suscite même des réflexions scientifiques qui lui ont valu le classement de réserve naturelle la plus vaste du pays et de patrimoine mondial par l’Unesco. Ces caractéristiques sont à l’origine de l’idée de ce festival où on annonce déjà la participation du chantre de la chanson kabyle, Lounis Aït Menguellat, l’un des pionniers du raï belabéssien Amarna, plusieurs chebs, les maîtres du chaâbi comme Mourad Djaâfri et éventuellement le ténor du raï, Bilal... L’opération est au stade des contacts avec les grandes figures de la musique nationale. En marge de cette animation ambiante, les visiteurs auront aussi l’occasion d’apprécier la nature puisque la direction du Parc national du Djurdjura concoctera un programme de randonnées, d’expositions. Sur le plan sportif aussi les associations locales des sports de montagne saisiront l’occasion pour tenter de faire aimer les activités en montagne comme le ski, la randonnée pédestre, l’escalade, l’alpinisme... Même si cette région de par son importance stratégique a subi durant une décennie la barbarie intégriste, elle a continué à vivre et se régénérer comme pour dire que la vie l’emporte toujours sur la mort. Parmi les principaux sites que renferme le Djurdjura et qui sont considérés comme les plus importants, nous trouvons, en premier lieu, Tikjda, un site classé patrimoine universel par l’Unesco. Il se distingue par sa richesse biologique scientifiquement très intéressante, à laquelle s’ajoutent des paysages d’une beauté inégalée. Tikjda fait partie du Parc national du Djurdjura dont l’espace s’étend tout le long du versant sud et est estimé à 8000 hectares. Le Parc national du Djurdjura (aura vingt ans en juillet), a été créé suivant décret 83/460 du 23 juillet 1983. Il concerne 18 communes, 10 au Nord de la wilaya (département) de Tizi Ouzou, et 08 à Bouira au sud. Il est situé à 140 km au sud-est d’Alger, et à 50 km parallèlement à la mer Méditerranée. A une altitude de 1470 mètres, la forêt de Tïkjda abrite de nombreuses espèces animales et végétales dont certaines sont protégées parce que menacées de disparition, à l’exemple de l’aigle royal, du singe magot et du pin noir (Pinus Nigra) qui est un arbre pérenne du Djurdjura. Tikjda est aussi, de par sa géomorphologie, le lieu le plus favorable en Algérie pour la pratique des sports de montagne, notamment le ski et l’alpinisme. Le parc national du Djurdjura est à la fois une très grande réserve naturelle qui s’étale sur 18.550 hectares, et une réserve inestimable de biosphère qui fait de lui le lieu le plus convoité par les écologistes, les scientifiques et les amoureux de la nature à l’état pur.Avec ses massifs hauts et imposants, ses gorges sauvages et profondes, le parc est un lieu rêvé pour le bivouac, nanti en avifaune dont les espèces qui y vivent sont très rares et nécessitent une protection. En fait, les prédispositions au tourisme sont réelles, pourvu que les parties concernées se mettent à l’oeuvre, et encore, pour peu qu’on donne l’initiative aux professionnels dans le domaine du tourisme. Le recours à un festival s’inscrit dans cette optique surtout que les infrastructures hôtelières manquent. Le Cnlst, Epic relevant du ministère de la Jeunesse et des Sports, l’auberge, structure de l’EGT Centre, le chalet du Kef inexploité, l’Ecole de ski reconvertie en siège de la garde communale... restent les seules structures d’accueil. La venue d’investisseurs capables d’édifier des merveilles dans cet espace qui peut s’étendre jusqu’à 20.000 hectares si on intègre les autres sites qui font la fierté de la région est souhaitée. Aïn Zebda est un autre site situé dans la commune d’Aghbalou sur le versant est, à 1 450 mètres d’altitude et s’étale jusqu’aux frontières des wilayas de Tizi Ouzou et Béjaïa. Aïn Zebda représente également une multitude de possibilités pour le développement de l’activité touristique. Tala Rana, un autre site climatique situé dans la commune de Saharidj, un peu plus à l’est, d’une altitude de 1400 mètres, se particularise par les mêmes caractéristiques que ceux du site de Tikjda, c’est-à-dire qu’il renferme une forte et dense forêt de cèdres, de chênes et de pins. Tala Rana est habitée par une faune et une flore bien préservées grâce à l’abondance de l’eau au milieu du site, qui porte le nom de Tala (source), et à sa préservation des risques de pollution. Le site de Tala Rana est aussi une partie du Parc national du Djurdjura, situé juste au-dessous de Tamgout, appelée communément Lalla Khadidja, le point le plus culminant du Djurdjura qui s’élève à 2308 mètres d’altitude. Cette géographie paradisiaque confère une beauté particulière à la région que les visiteurs auront la possibilité d’apprécier très prochainement à l’occasion du premier festival de Tikjda. Avant cet événement, personne ne sait si c’est le courage ou la volonté qui ont fait défaut pour prendre des décisions déterminantes dans le but de déclencher définitivement un irréversible processus de l’activité touristique. En redonnant à Tikjda son statut de site touristique de la wilaya de Bouira, comme l’est «Djemila» pour Sétif, «Timgad» pour Batna..., à travers un festival, le premier pas est franchi et l’avenir de cette région ne pourra être que radieux. Abdenour MERZOUK
Le projet Transgreen va t'il concurrencer Désertec ? Dans le cadre du "plan solaire méditerranéen", la France aurait l'intention de créer un consortium en charge de développer un vaste réseau de lignes électriques sous la mer Méditerranée. L'objectif de ce réseau sera de transporter la future électricité solaire produite en Afrique vers l'Europe, ont indiqué des sources proches du dossier.Le Plan Solaire Méditerranéen lancé dans le cadre de l'Union Pour la Méditerranée (UPM) le 13 juillet 2008, vise à accroître l’utilisation des énergies renouvelables et à renforcer l'efficacité énergétique dans la région. Il prévoit la construction de capacités additionnelles de production d'électricité, notamment solaire, dans les pays du pourtour méditerranéen pour une puissance totale de 20 Gigawatt à l'horizon 2020. Une partie de cette électricité (5 GW) est destinée à être exportée vers l'Europe.Transgreen n'entrerait pas selon ses promoteurs, "en concurrence" avec le projet allemand Desertec, un consortium qui compte déjà 17 partenaires, dont l'américain First-solar, l'italien Enel ou encore le français Saint-Gobain. Desertec vise à créer d'ici 40 ans un vaste réseau d'installations éoliennes et solaires en Afrique du nord et au Moyen-Orient, afin de fournir jusqu'à 15% de la consommation d'électrité de l'Europe.Le lancement du projet Transgreen devrait être annoncé lors d'une réunion des ministres de l'Energie des 43 pays de l'Union pour la Méditerranée (UPM) prévue le 25 mai au Caire
Un réseau de câbles électriques sous-marins en Méditerranée
Le potentiel solaire algérien attise les convoitises
Le potentiel énergétique de la rive sud de la Méditerranée aiguise de nouveaux appétits. Le débat ouvert depuis sur le changement climatique et la nécessité de promouvoir une économie décarbonisée ouvre certaine pistes de réflexion autour du développement des énergies renouvelables notamment le solaire. Au-delà du plan solaire méditerranée, les opérateurs aussi bien public que privés avancent leurs pions dans le bassins méditerranéen à travers notamment l'initiative Desertec. Mais la problématique du transport de l'électricité reste toujours aussi vive. Ainsi, après les Allemands qui ont entrepris plusieurs démarches notamment avec l'Algérie pour mettre en place un câble long de plusieurs milliers de kilomètres afin d'être alimentés d'électricité issue du solaire, c'est au tour de la France de travailler à la constitution d'un consortium d'entreprises chargé de développer un vaste réseau de lignes électriques sous la mer Méditerranée, afin d'acheminer l'électricité solaire produite en Afrique vers l'Europe. Ce projet, baptisé Transgreen, rassemblerait des fournisseurs d'électricité, des gestionnaires de réseau électrique et des fabricants de matériel haute tension sous l'égide d'EDF. Le lancement de Transgreen, qui s'inscrit dans le cadre du "plan solaire méditerranéen", devrait être annoncé lors d'une réunion des ministres de l'Energie des 43 pays de l'nion pour la Méditerranée (UPM) prévue le 25 mai au Caire. Parmi les objectifs que s'étaient assignés les participants à la première réunion de l'UMP, en juin dernier : instaurer un plan solaire, pour importer de l'énergie solaire des pays du Sud de la Méditerranée.Le consortium Transgreen serait dans un premier temps (2010-2012) chargé de mener des études de faisabilité en vue de la construction d'un vaste réseau de lignes électriques haute tension sous-marines en courant continu. Actuellement, l'Europe n'est reliée à l'Afrique que par une double ligne en courant alternatif d'une capacité de 1.400 mégawatts (MW) traversant la mer sous le détroit de Gibraltar. Mais plusieurs projets existent pour installer des câbles sous-marins entre l'Algérie et l'Espagne, l'Algérie et la Sardaigne, la Tunisie et la Sicile. L'Algérie s'annonce donc comme le pays pivot d'un tel réseau d'autant que c'est le pays au potentiel solaire le plus important. L'objectif de Transgreen serait de fournir un "schéma directeur pour les investisseurs", dans l'optique d'une augmentation de la production d'électricité renouvelable, en particulier solaire, sur le pourtour méditerranéen. Le Plan solaire méditerranéen, lancé dans le cadre de l'UPM, prévoit la construction de capacités de production d'électricité "bas carbone", notamment solaire, de 20 gigawatts (GW) à horizon 2020. Une partie de cette électricité (5 GW) a vocation à être exportée vers l'Europe. Transgreen va de pair avec le projet Desertec: il s'agit de construire une trentaine de centrales thermiques (et non photovoltaïques) dans le Sahara, lesquelles pourraient fournir, dans un délai de 40 ans, environ 15 % de l'énergie consommée par les Européens. Dix-sept partenaires industriels ont uni leurs forces dans le projet Desertec, soutenus parle gouvernement allemand, l'Union européenne et Greenpeace. Parmi ces partenaires : le groupe Saint-Gobain. Mais un certain flou entoure les modalités de financement de ce chantier, d'autant plus que des difficultés politiques ne manqueront pas d'apparaître. Reste donc à mettre en place les infrastructures qui achemineront cette énergie solaire vers les pays du vieux continent, d'où la nécessité de déployerle le projet Transgreen. Consultant auprès de l'UPM, Patrick Le Berrigaud commente: "Des scientifiques travaillent sur ce projet, mais nous en sommes encore aux balbutiements (dudit projet), d'autant plus que la Méditerranée étant un écosystème fragile, il faudra prendre toutes les précautions environnementales nécessaires pour faire passer autant de câbles sous les eaux".Samira G.
Plusieurs projets d'aménagement prévus durant le quinquennat 2010-2014
Plusieurs ports de la côte algéroise seront réhabilités ou réaménagés. Le ministre des travaux publics qui a effectué une visite sur plusieurs projets relevant de son secteur dans la périphérie d'Alger a indiqué dans ce sens que ces projets inscrits au titre du programme quinquennal 2010-2014 concernent notamment l'aménagement du port de pêche de Tamentfoust en port de plaisance, la transformation du port d'El Marsa en port de pêche, du confortement du port de Rais Hamidou ainsi que du projet du désensablement du port de Sidi Fredj. Selon les explications fournies lors de cette visite par les responsables de la Direction des travaux publics (DTP), ces projets, en plus des ceux relatifs au parachèvement des actions de protection des rivages de la capitale, nécessitent une enveloppe de l'ordre de 10 milliards de DA. Ces nouveaux projets interviennent dans le prolongement de plusieurs opérations réalisées entre 2005 et 2009, parmi lesquelles la protection du rivage et l'aménagement du front de mer à Bordj El Kiffan, le confortement des jetées Kheireddine et Mustapha (port d'Alger), ainsi que le confortement du mur longeant la côte allant de Bab El Oued aux Deux Moulins (Rais Hamidou) sur 3 km. M. Ghoul s'est rendu également au niveau du port d'El Djamila (ex-La Madrague) où il s'est enquis de l'état de cette infrastructure de plaisance ouverte au public l'année dernière, et dont la capacité d'accueil avoisine les 4.000 estivants. Abritant l'unique plage artificielle construite en Algérie, le nouveau port de plaisance d'El Djamila s'étale sur une superficie de 5 hectares. A ce sujet, le ministre a chargé les responsables de la DTP de projeter des infrastructures similaires sur la côte allant de Sidi Fredj à Zéralda. S'agissant des projets routiers en cours de réalisation dans la capitale, M.Ghoul a instruit les responsables des entreprises concernées d'assurer le travail sur les chantiers 7 j/7 pour accélérer la cadence des travaux afin de les livrer avant la saison estivale. Il a enjoint les entreprises en charge de la réalisation de la Voie express Ain Benian-Boufarik (52 km) de livrer la section Chéraga-Baba Hassen (6 km) dans une semaine, et l'achèvement de la Route nationale n° 11 entre Ain Bénian et Staouéli (5km) dans un délai de 10 jours. "Les sanctions sont définies dans le code des marchés publics et les cahiers de charges de chaque projet. A ce titre les entreprises, publiques ou privées, n'assurant pas le travail durant tous les jours de la semaine n'auront aucun projet à l'avenir ", a mis en garde le ministre qui a également inspecté le lancement des travaux de dédoublement d'un chemin de wilaya près de Sidi moussa devant assurer la jonction entre cette localité et la future Rocade d'Alger (Zéralda-Boudouaou).R.R.
L'activité de microcrédit consiste généralement en l'attribution de prêts de faible montant à des entrepreneurs ou des artisans qui ne peuvent accéder aux prêts bancaires classiques. Le microcrédit se développe surtout dans les pays en développement, où il permet de concrétiser des microprojets favorisant ainsi l'activité et la création de richesse mais se pratique aussi bien dans les pays développés ou en transition. Les Nations unies ont décrété 2005 l'Année internationale du microcrédit. Le microcrédit s'inscrit dans une sphère plus complète qui comprend d'autres outils financiers tels que l'épargne, la micro-assurance et d'autres produits qui forment la microfinance. Le 13 octobre 2006, la mise en place et le développement à grande échelle de ce système ont été récompensés par le prix Nobel de la paix attribué conjointement au Bangladeshi Muhammad Yunus et à la banque qu'il a créée, la Grameen Bank.On peut trouver des antécédents au microcrédit dans la pratique de prêt sur gage à taux faibles ou nuls des Monts de Piété, les tontines en pays émergents, dans les mutuelles de crédit agricole, les banques populaires, créées en Europe à la fin du XIXe siècle. Le système a été développé par le professeur d'économie Muhammad Yunus au cours des 30 dernières années. Lors d'une séance de travaux pratiques d'un cours d'investissement, Muhammad Yunus propose à ses étudiants d'interroger les fabricants de tabourets en bambou des plus proches villages. Les 42 femmes artisanes ont besoin de 27 dollars au total pour développer leur activité. Or toutes les banques refusent de financer ce trop faible montant à des clients a priori insolvables. Yunus déclare avoir eu honte de cette situation et prête la somme de sa propre poche. En permettant aux producteurs d'acheter d'avance le bambou sans subir les variations importantes de prix, ils réussissent à créer des emplois et à rembourser intégralement Yunus. Depuis 1999, la méthodologie de crédit adoptée par les institutions de microfinance prend de manière croissante la forme d'un produit individuel flexible, ressemblant plus aux produits bancaires classiques. La forme choisie à l'origine était basée sur la méthodologie de crédit collectif, utilisant les mécanismes d'épargne locale et de caution solidaire et la supervision des pairs pour couvrir le risque de crédit. Se sont rapidement ajoutés des financements extérieurs reposant sur un système de titrisation des portefeuilles de crédit
La Banque mondiale a recensé 10 000 institutions de microfinance dans 85 pays, au service de 130 millions de personnes pour un encours de 30 milliards d'euro. En novembre 2002, a eu lieu un sommet à New York sur ce sujet qui a rassemblé 2000 délégués de plus de 100 pays. En 1976, le Pr. Yunus crée la Grameen Bank, organisme qui propose des prêts aux plus pauvres du Bangladesh. La Grameen Bank a accordé environ 3 milliards d'euros de crédits à plus de 2,4 millions d'emprunteurs. Il a reçu le prix Nobel de la paix 2006. Créé en 1979 le Centre international du Crédit mutuel est une association qui créé et organise des réseaux coopératifs de microfinance en Afrique et en Asie. Il est notamment présent au Sénégal, au Niger, au Congo, en Centrafrique, au Cameroun, au Cambodge et aux Philippines. Créée et présidée par Jacques Attali économiste et intellectuel français en 1998, PlaNet Finance est l'une des principales Organisations Internationales de développement du secteur de la microfinance. Elle propose des services d'assistance technique, de notation et de financement à l'ensemble des acteurs de la microfinance. En France, le principal opérateur est l'Association pour le droit à l'initiative économique
. Elle délivre 10 000 à 13 000 microcrédits par an à des chômeurs ou Rmistes créateurs de leur propre emploi, ou à des travailleurs pauvres. L'association compte plus de 130 agences sur toute la France. En Belgique, deux institutions dominent cette sphère, le Fonds de participation et la coopérative Crédal
. En Suisse, une des institutions les plus connues est la fondation Microcrédit Solidaire Suisse (anciennement ASECE) (), fondée en 1998, par M. Georges Aegler (1911 - 2007). Sur le plan international, la société ResponsAbility Social Investment Services a lancé un fond responsAbility Global Microfinance Fund dont le volume des investissements a atteint en 2008 584 millions de dollars. Environ 2 millions de personnes dans 54 pays en profitent. Nous pouvons citer également l'Aga Khan Agency for Microfinance (AKAM), gérée selon le droit suisse, établie à Genève. Le microcrédit s’est révélé une arme efficace contre la misère et la faim » Extrait du message vidéo du secrétaire général, Kofi Annan, à l’occasion du lancement de l’Année internationale du microcrédit, le 18 novembre 2004. L'organisation a déclaré 2005 Année internationale du microcrédit, dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement. Le 24 janvier 2005, un rapport de la Banque mondiale a dressé un bilan positif. Le nombre de bénéficiaires y est estimé à 500 millions (sur les 3 milliards de personnes pauvres). L'Asie et le Pacifique totalisent 83% des comptes ouverts dans les pays en développement, ce qui représente 17 comptes pour 100 habitants. Au Cambodge, cela concerne 400 000 personnes, et 18 000 nouveaux comptes sont ouverts chaque année au Kenya. Toutefois c'est en Amérique latine et en particulier en Bolivie que le système connaît un essor formidable, ce pays apparaît comme un des pays les plus avancés et les plus compétitifs de la microfinance. Le 13 octobre 2006, le prix Nobel de la paix a été conjointement attribué à Muhammad Yunus et à la Grameen Bank. « Une paix durable ne peut pas être obtenue sans qu'une partie importante de la population trouve les moyens de sortir de la pauvreté », a déclaré Ole Danbolt Mjoes, le président du comité Nobel. France : Maria Nowak, présidente de l’Adie et du Réseau européen de microfinance salue l’attribution du prix Nobel de la Paix à Muhammad Yunus et se réjouit ainsi de la reconnaissance portée au microcrédit
L'activité de microcrédit encourage les microprojets au niveau local. Cela permet d'induire des mutations "à la base". Celles-ci sont souvent plus efficaces et ont un plus grand effet d'entraînement - en créant un maillage économique dans le pays - que certaines infrastructures ou certains gros projets industriels qui bénéficient rarement aux plus pauvres. Cet effet de levier permet d'agir efficacement auprès de ceux qui prennent des initiatives en s'engageant personnellement, c'est-à-dire les entrepreneurs ou les artisans. Mais au-delà du simple aspect financier, les programmes de microcrédit ont aussi un impact sur le développement local. En effet, ils touchent des secteurs aussi divers que l'agriculture (groupements villageois, coopératives paysannes, organisations professionnelles agricoles), l'artisanat (groupements d'artisans, associations artisanales féminines), le financement de l'économie sociale (mutuelles d'épargne et de crédit, banques villageoises), la protection sociale
(mutuelles de santé, caisses de santé primaire). Ainsi, ils contribuent à l'amélioration de l'accès aux services sociaux de base, aux soins de santé, aux services de planification familiale et à l'eau potable.De plus, touchant des secteurs faiblement capitalisés employant souvent une main d'œuvre féminine, on peut considérer le microcrédit également comme un levier de revalorisation de la femme dans les pays en voie de développement, d'amélioration directe de leur sort (et de celui de leur famille) et comme un facteur d'évolution profonde des sociétés par le rééquilibrage qu'il induit entre les sexes (cf. l'argumentaire en ce sens sur le site www.planetfinance.org : ). Une autre caractéristique de ce mouvement est qu'il s'appuie sur des réseaux d'assurance et de solidarité traditionnelle relativement efficaces qui favorisent le remboursement régulier des prêts. La mise en place de ces programmes offre également l'opportunité de conduire des actions de formation, notamment en matière de développement communautaire et de gestion d'entreprise Wikipedia
Parité : Zapatero veut un taux d'emploi féminin de 70% en 2020 [Fenêtre sur l'Europe] Le président du gouvernement espagnol et président en exercice de l'Union européenne, José Luis Rodríguez Zapatero, a assuré, hier, que l'Espagne continuera de défendre, durant son tour de présidence de l'UE, l'inclusion dans la nouvelle stratégie économique de "l'affirmation absolue de l'égalité entre les hommes et les femmes", avec pour objectif d'atteindre un taux d'emploi féminin de "70 pour cent en 2020" et de réduire au maximum l'écart salarial. Le chef de gopuvernement espagnol, qui a clôturé à Valence la Ve Rencontre des femmes espagnoles et africaines pour un monde meilleur à laquelle ont assisté plus de cinq cents personnalités, a déclaré égelement que la Présidence espagnole de l'UE continuera de promouvoir de nouveaux instruments pour la lutte, à échelle européenne, contre la violence à caractère sexiste. Dans son discours, le président de l'exécutif espagnol a souligné le fait que l'Europe n'est pas uniquement le principal espace de référence pour l'Espagne, mais aussi un acteur international servant d'exemple et de source d'inspiration pour d'autres régions du monde. En ce sens, le président a encouragé à ce que l'égalité devienne une "réalité homogène dans toute l'Europe", dans les zones rurales comme urbaines, dans le domaine professionnel comme dans celui de la famille."Lorsque nous soutenons l'égalité partout dans le monde, nous bâtissons un avenir plus juste ; et lorsque nous faisons perdre du terrain à la discrimination, c'est un espace de dignité pour tous que nous gagnons", a ajouté M. Zapatero, pour qui l'égalité des sexes commence par l'éradication tant de la violence directe exercée à l'encontre des femmes que de la violence structurelle qui perpétue "des habitudes abominables pour leur dignité."Avant l'acte de clôture, la directrice du département Éducation et Culture du cabinet de la Présidence du gouvernement, María Fe Santiago, a procédé à la lecture de la Déclaration de Valence, un texte élaboré par les plus de 500 femmes ayant assisté à la rencontre, venues d'Afrique pour la majorité, mais aussi d'Europe, des États-Unis, d'Asie et d'Amérique latine.Voir la video : http://www.eu2010.es/fr/documentosynoticias/galeria_multimedia/videos/MAR28_Valencia_Clausura.html
Par Maya GHANDOUR HERT Avec l'ambition d'être « un rendez-vous d'exception » visant à « expliquer et enraciner les atouts et les ambitions de l'Union pour la Méditerranée » au sein des opinions publiques des 43 pays membres, le premier forum de la Fondation Anna Lindh a réuni, à Barcelone, plus de 1 000 représentants d'organisations de la société civile euro-méditerranéenne. Le rassemblement le plus important des acteurs de la société civile des pays de l'UPM jamais organisé jusqu'à présent avait pour objet la promotion des actions interculturelles à travers la région méditerranéenne, et le débat autour des actions favorisant le dialogue, la compréhension mutuelle et la paix. Au terme de quatre jours de débats et de discussions souvent animés, le forum a adopté des recommandations qui vont constituer une véritable feuille de route pour bâtir la confiance mutuelle dans une région qui en a grandement besoin.Le premier forum de la Fondation Anna Lindh (FAL) pour le dialogue des cultures s'est déroulé début mars à Barcelone, lieu hautement symbolique puisque la ville catalane a été le témoin de la naissance du partenariat euro-méditerranéen, et c'est là où siège actuellement le nouveau secrétariat de l'Union pour la Méditerranée. Au programme de ces quatre jours, des débats, des discussions, des partages d'idées, certes. Mais les partenaires de la Fondation Anna Lindh ont aussi eu l'occasion de faire preuve de vision, d'audace et d'ambition. Beaucoup d'ambition.À cette occasion, les membres de la grande famille de la FAL se trouvaient pour la première fois réunis au cours d'un événement de cette envergure. Ainsi, les différentes branches : le conseil des gouverneurs de la fondation, le conseil consultatif, les chefs de file et les représentants du siège de la fondation à Alexandrie se sont rencontrés au palais royal de Pedralbes, siège du nouveau secrétariat de l'Union pour la Méditerranée.Ce forum a sans nul doute constitué la première tribune du genre mise à la disposition des acteurs de la société civile des pays de l'Union pour la Méditerranée (UPM) pour confronter leurs idées au sujet des questions au centre de leurs préoccupations, développer de nouveaux partenariats et promouvoir le dialogue interculturel. Les recommandations issues des travaux des différents ateliers qui étaient programmés dans le cadre de ce grand rassemblement ont mis l'accent sur le rôle important que peuvent jouer les programmes scolaires et éducatifs dans la promotion du dialogue interculturel dans l'espace euro-méditerranéen.Les participants ont par ailleurs plaidé pour le renforcement de la coordination entre les initiatives visant à atteindre ce même objectif et pour la garantie de la légalité des conditions de participation à cet effort des organisations de la société civile des deux rives de Méditerranée. Ils ont insisté, dans ce sens, sur l'importance de la mobilité et de la libre circulation des personnes pour encourager l'échange des idées et renforcer la coopération dans le domaine artistique et littéraire. Les organisations de la société civile des pays de l'UPM ont appelé, par ailleurs, à une action collective pour faire face aux possibles effets de la crise économique mondiale sur les relations entre les peuples et cultures de la région. Le prochain Forum des organisations de la société civile se tiendra en 2012, ont annoncé les organiseurs, précisant que cette rencontre coïncidera avec le lancement du nouveau plan d'action de la FAL pour les trois années qui suivront.Le programme du forum s'est articulé autour de deux thèmes-clés : « L'Agora » et « La Médina ». Le premier portait sur les défis rencontrés au niveau de la coopération sociale et culturelle dans le cadre régional, alors que le second a rassemblé des membres des réseaux nationaux ainsi que des partenaires régionaux afin de partager des idées et de mettre en place de nouveaux partenariats et initiatives.Initié avec l'IEMed, le Forum Anna Lindh a été marqué par la participation d'éminents spécialistes dans les domaines politique, culturel et économique de l'espace de l'UPM. Cet événement a compté avec le soutien de la Commission européenne, du gouvernement espagnol, de la Generalitat de Catalogne et du conseil municipal de Barcelone.
Culture européenne : A la recherche de nouvelles stratégies [Fenêtre sur l'Europe] Barcelone accueille cette semaine le IIe Forum européen sur les industries culturelles, les 29 et 30 mars. Le congrès, auquel participeront des autorités et des professionnels de tous les domaines de la Culture européenne, sert également de prologue à la réunion informelle de ministres de la Culture que la capitale catalane hébergera le mercredi 31 mars. Le forum comptera sur la présence de représentants institutionnels de l'UE et des différents États membres ; d'experts de haut niveau de chacun des sujets débattus ; de techniciens des groupes de travail de la Commission européenne, et de représentants des secteurs de l'industrie culturelle, de l'économie et de la formation. Dans l'ensemble, il est prévu que plus de 500 professionnels et 70 conférenciers assistent à la réunion.La première journée du congrès aura pour sujet central la présentation de la version préliminaire du "Livre vert des industries culturelles et créatives", élaboré par la Commission européenne à partir de la réflexion préalable partagée par la plate-forme des industries culturelles et le groupe de travail gouvernemental ad hoc. Les données et les statistiques de cette étude sont très révélatrices puisqu'elles dessinent une carte réelle de la Culture européenne, de ses habitudes et de ses tendances.Par la suite, la présidente de la Commission Culture du Parlement européen fera part de ses réflexions sur les propositions exposées et sur les enjeux des industries culturelles contemporaines en Europe.De même, l'agenda prévu pour le lundi 29 mars portera sur les progrès et la réflexion sur les cinq axes de débat qui composent le forum :- le financement des industries culturelles (mécanismes d'intervention financière, durabilité des PME, etc.) ;- la professionnalisation des industries culturelles (nouvelles compétences dérivées de la révolution numérique, mobilité des talents, etc.) ;- l'internationalisation des produits culturels (production locale sur des marchés mondiaux, stratégies d'internationalisation et de coopération, etc.) ;- la propriété intellectuelle et la gestion de droits ;- et enfin, le développement territorial (culture et développement territorial, programmes européens de développement local et régional).La journée du mardi 30 mars permettra d'élargir et de développer les réflexions autour des cinq axes thématiques indiqués précédemment, et les séances plénières de travail s'achèveront par un discours des différents ministres européens de la Culture (à 16 h 50).
Lumière d'Afrique Pour un cinéma du réel africain En sept ans d'existence, le programme Africadoc pour le développement du cinéma documentaire africain, initié par l'association Ardèche Image, basée à Lussas, a accompagné de nombreux projets jusqu'à leur diffusion. Mais pour mieux soutenir ces «films singuliers», il a lancé Lumière d'Afrique, une collection de DVD dont le premier coffret est sorti en janvier 2010 et qui cherche à s'imposer comme un véritable «label» de production. «La mise en scène des représentations du réel par le cinéma documentaire est plus que jamais un enjeu esthétique, politique et économique majeur», estiment les responsables de ce programme destiné aux pays d'Afrique de l'Ouest, d'Afrique centrale et d'Afrique lusophone. Pour eux, «permettre aux jeunes générations de cinéastes du Sud de nous donner des nouvelles documentaires de leurs réels est une impérieuse nécessité».Mettre le pied à l'étrier aux professionnels du documentaireAfricadoc tente, ainsi, de répondre à la demande récurrente des auteurs, réalisateurs et producteurs du Sud, à savoir respecter l'«authenticité culturelle du projet africain», qui, en échange du soutien financier apporté, portait jusqu'ici encore trop souvent la marque des scénaristes occidentaux. De ce point de vue -- et le fait mérite d'être souligné --, l'objectif semble atteint. Les dix films de cette collection, adaptés au format télé (52'), sont non seulement de qualité mais leurs thèmes, variés, nous font découvrir autant de facettes des réalités de l'Afrique d'aujourd'hui (v. l'article Dix films originaux et attachants).Depuis dix ans, l'arrivée sur le marché des nouveaux outils numériques a permis aux producteurs et réalisateurs du Sud d'acheter leur propre matériel pour tourner et monter leurs films. C'est pourquoi les efforts d'Africadoc ont plutôt porté sur la rédaction d'une Charte de coproduction équitable Nord-Sud qui garantit, notamment, aux réalisateurs engagés dans ce programme des contrats d'auteur, d'écriture et de réalisation dignes de ce nom. De plus, le programme s'est doté d'un ensemble de dispositifs destinés à mettre le pied à l'étrier aux professionnels du documentaire.Des formations de haut niveau dans des résidences d'écritureLes jeunes auteurs réalisateurs de la collection Lumière d'Afrique ont tous bénéficié d'une formation de haut niveau dans les résidences d'écriture d'Africadoc. Ils ont, ensuite, été mis en relation avec des producteurs indépendants africains. Ensemble, lors des Rencontres Tënk, qui ont lieu depuis 2002 à Saint-Louis du Sénégal, ils ont présenté leurs projets à des coproducteurs et à des diffuseurs européens, eux-mêmes soutenus par le réseau des Télévisions locales de service public (TLSP). Chaque année, dix nouveaux films issus de ces résidences d'écriture et des rencontres Tënk seront, ainsi, accompagnés par des producteurs et diffuseurs africains et européens. Last but not least, lors des 7e rencontres du documentaire africain en juillet 2009 (le Louma, qui regroupe une fois par an les professionnels à Saint-Louis), un colloque ayant pour thème le Cinéma du réel africain, coordonné par François Fronty, cinéaste et enseignant du cinéma, a permis d'élaborer un corpus de textes de référence désormais accessibles sur le site africadoc.net. Les prochaines résidences d'écriture d'Africadoc auront lieu à Bamako (Mali) du 30 mars au 20 avril 2010, et à Lomé (Togo) du 12 avril au 2 mai. Une autre session, consacrée au long métrage, est prévue à Saint-Louis (Sénégal) du 30 novembre au 12 décembre. Cette ville accueille, également, depuis fin octobre 2009, et pour la troisième année consécutive, huit étudiants originaires du Burkina Faso, du Cameroun, du Mali, du Niger et du Sénégal qui suivent les cours du Master 2 en «Réalisation documentaire de création».A. D. 29-03-2010
Les chiffres de RahmaniDeux millions de touristes en 2009 Amélioration notable de la situation sécuritaire et développement d’infrastructures touristiques sont, entre autres, les facteurs qui ont permis au pays de retrouver sa place dans le monde du tourisme balnéaire et saharien. Hier, le ministre a rencontré les acteurs de son secteur pour évaluer les anciens programmes de réalisation touristique et signer la sixième tranche de projets touristiques. Il s’agit de 28 nouveaux investisseurs nationaux qui s’impliquent davantage dans le développement du tourisme algérien par la signature, hier, de contrats de réalisation d’hôtels au niveau de différentes régions du pays. «Cette opération, à travers laquelle seront initiés 28 projets pour une capacité totale additionnelle de 2 494 lits et la création de 3 741 emplois, vient s’ajouter à cinq opérations similaires concrétisées depuis l’année 2008 pour la réalisation de 431 projets touristiques pour un total de 41 376 lits devant générer 62 000 postes d’emploi», a affirmé M. Rahmani lors de la cérémonie organisée à la même occasion hier à l’hôtel El-Aurassi. Les nouveaux espaces touristiques seront, en effet, répartis à travers les quatre pôles d’excellence touristiques dont 9 projets d’une capacité de 1 214 lits destinés aux six wilayas au nord-est, 8 projets d’une capacité de 532 lits à implanter dans trois wilayas du Nord-centre, 7 hôtels d’une capacité de 662 lits à réaliser dans trois wilayas du Nord-ouest et les 4 autres projets sont destinés à deux wilayas du Grand Sahara. A noter que la signature de contrats de partenariat dans la réalisation de ce genre de projets stratégiques engage l’investisseur à mobiliser les moyens de financement nécessaires à la réalisation dans les délais souscrits, à veiller au respect des lois et règlements relatifs aux normes d’urbanisme, d’environnement et de qualité ainsi qu’à s’inscrire dans une dynamique d’amélioration de la qualité de service dans les établissements touristiques et hôteliers. En contrepartie, les pouvoirs publics s’engagent à apporter un accompagnement aux investisseurs dans différents domaines. Il s’agit, selon les explications du ministre, de la formation des personnels en gestion et aux métiers ainsi que dans le domaine de la démarche qualité, l’insertion de leurs établissements dans les circuits touristiques à proposer aux marchés nationaux et internationaux ainsi que l’innovation et l’utilisation des TIC pour la promotion de leurs produits et prestations. Pour ce qui est de l’évaluation des réalisations enregistrées entre l’année 2008 et 2010, le ministre a exprimé sa satisfaction et annoncé que les objectifs du schéma directeur de l’aménagement touristique (SDAT) ont été atteints avec un taux de 60%. Entre la période allant de 2010 à 2014, le secteur du tourisme prévoit la réalisation de 75 000 nouveaux lits dont 42 000 de haut de gamme permettant la création de 110 000 emplois. Le premier responsable du secteur a indiqué, par ailleurs, que le Sdat pour le développement touristique à l’horizon 2030, qui était en préparation et étude depuis l’année 2006, est finalement prêt. «Il sera incessamment présenté devant les deux Chambres parlementaires pour son adoption avant qu’il ne soit signé par le président de la République», a affirmé M. Rahmani. Radia Zerrouki
La subéraie d'El-Tarf sera prise en charge par des actions devant assurer sa pérennité et y augmenter la production déclinante de liège, a indiqué samedi le conservateur des forêts. Les prévisions de production de liège pour l'exercice en cours dans cette subéraie qui représente 37 % de la superficie forestière évaluée à plus de 160.000 hectares, se chiffrent à 15.000 quintaux, alors que cette matière était auparavant produite à raison de 22.000 quintaux par an, a souligné dans ce contexte Mohamed Teyar. Cette chute de production, si elle est imputée en premier lieu à la lente régénération des superficies déjà exploitées, il n'en demeure pas moins que les responsables du secteur des forêts songent, selon le responsable du secteur, à la prise de mesures pour valoriser et développer la subéraie, d'autant que les menaces pesant sur sa régénération naturelle "sont identifiées à l'image des parcours et du +déliégeage+ (retrait de la couche de liège mâle) incontrôlés, en plus des maladies qui peuvent affecter le chêne-liège". Le conservateur des forêts a souligné, à ce propos, que les "déliégeages" affaiblissent l'arbre, tandis que la forêt "vieillit plus vite et menace de disparaître au cas où l'exploitation de liège n'est pas soutenue, en amont, par des actions de régénération et des traitements appropriés afin d'offrir de meilleures possibilités pour cette industrie". Le reboisement de 8.000 hectares en chêne-liège durant le programme quinquennal 2010-2014 constitue, dans ce contexte, une alternative pour le développement de la subéraie dans cette région du pays qui pourra ainsi reconquérir son aire écologique, a ajouté M. Teyar. Il sera par, ailleurs, procédé durant cette même période, selon ce responsable, à la mise en place d'une banque de données par le recensement des subéraies en fonction des facteurs écologiques, de la typologie des peuplements et des stations ainsi que de leurs potentialités de production pour une meilleure intervention et une exploitation plus rationnelle. Le conservateur des forêts a souligné que le programme de plantation de chêne-liège s'appuie également sur l'identification des peuplements portes-graines à réaliser en vue d'une production suffisante de plants, de la normalisation des techniques de plantation et de l'assurance d'une meilleure gestion des reboisements en association avec les populations riveraines. La reconstitution de la subéraie et son développement feront également appel à une contribution des populations dans la préservation du patrimoine, et ce, à travers les différents dispositifs d'intégration existants, ainsi que par la mise en œuvre d'autres mesures incitatives pour les intéresser à cette œuvre d'envergure. M. Teyar a indiqué à ce sujet que la subéraie peut profiter aux populations riveraines d'où, selon lui, la nécessité d'identifier et de répertorier les usages, les produits ainsi que les actions à mener dans ces milieux susceptibles de générer des richesses et de l'emploi. De même que "la préservation et le développement durable de cette ressource forestière passe inévitablement par une mise à niveau des connaissances techniques d'exploitation pour sa régénération rapide, en qualité et quantité, afin d'accompagner les efforts mis en œuvre pour redonner à la subéraie la place qui lui revient dans l'espace forestier de la wilaya d'El Tarf", a conclu le conservateur des forêts.R.R.
La France veut développer un réseau de lignes électriques sous la Méditerranée
La France travaille à la constitution d'un consortium d'entreprises chargé de développer un vaste réseau de lignes électriques sous la mer Méditerranée, afin d'acheminer l'électricité solaire produite en Afrique vers l'Europe, selon des sources proches du dossier.Ce projet, baptisé Transgreen, rassemblerait des fournisseurs d'électricité, des gestionnaires de réseau électrique et des fabricants de matériel haute tension sous l'égide d'EDF, selon ces mêmes sources, confirmant des informations du quotidien spécialisé Enerpresse.
Le lancement de Transgreen, qui s'inscrit dans le cadre du "plan solaire méditerranéen", devrait être annoncé lors d'une réunion des ministres de l'Energie des 43 pays de l?Union pour la Méditerranée (UPM) prévue le 25 mai au Caire.Le consortium Transgreen serait dans un premier temps (2010-2012) chargé de mener des études de faisabilité en vue de la construction d'un vaste réseau de lignes électriques haute tension sous-marines en courant continu.Actuellement, l'Europe n'est reliée à l'Afrique que par une double ligne en courant alternatif d'une capacité de 1.400 mégawatts (MW) traversant la mer sous le détroit de Gibraltar.Mais plusieurs projets existent pour installer des câbles sous-marins entre l'Algérie et l'Espagne, l'Algérie et la Sardaigne, la Tunisie et la Sicile...L'objectif de Transgreen serait de fournir un "schéma directeur pour les investisseurs", dans l'optique d'une augmentation de la production d'électricité renouvelable, en particulier solaire, sur le pourtour méditerranéen.Le Plan solaire méditerranéen, lancé dans le cadre de l'UPM, prévoit la construction de capacités de production d'électricité "bas carbone", notamment solaire, de 20 gigawatts (GW) à horizon 2020.Une partie de cette électricité (5 GW) a vocation à être exportée vers l'Europe.Les énergies renouvelables sont encore peu exploitées sur le pourtour méditerranéen (4% du bilan énergétique des pays de la région), malgré des conditions d'ensoleillement extrêmement favorables et de vastes espaces libres pouvant accueillir des capacités de production d'électricité de taille importante.Le développement du solaire au Sud permettrait de "réduire les coûts, ce qui constitue l?un des enjeux majeurs de cette technologie", remarquait dans Enerpresse l'économiste Christian Stoffaes, qui a remis un rapport sur le projet Transgreen à la demande des ministres chargés de l?Énergie, de l?Industrie et des Affaires européennes.Transgreen serait complémentaire avec le projet allemand Desertec, selon ses initiateurs.Desertec vise à créer d'ici 40 ans un vaste réseau d'installations éoliennes et solaires en Afrique du nord et au Moyen-Orient, afin de fournir jusqu'à 15% de la consommation d'électrité de l'Europe.Le consortium Desertec compte déjà 17 partenaires, comme l'italien Enel et le français Saint-Gobain.André Merlin, le président du conseil de surveillance de RTE, filiale d'EDF gérant les lignes haute tension, pourrait prendre la présidence non exécutive de Transgreen, selon une source proche du dossier AFP
Semaine du film Turc à Alger: Des films, une expérience et des perspectives Publier le 28.03.10 Film Turc à Alger – Une semaine durant, le public algérien a eu à découvrir le cinéma turc à travers dix-huit productions, représentatives d’une vivacité et d’un dynamisme cinématographiques, dus à l’émergence d’une génération de jeunes créateurs, qui essaient (et réussissent) à filmer les contradictions de la société turque, créant par la même du divertissement. De la comédie au drame, en passant par le thriller et la romance historique, cette semaine, organisée à Ibn Zeydoun, par l’ambassade de Turquie en Algérie sous le patronage du ministère de la Culture algérien et avec le soutien de l’Office de Riadh El Feth, a été riche en découvertes. Car le cinéma est une autopsie à la fois de l’âme humaine et de la société. Après la projection à l’inauguration du blockbuster Mon père et mon fils de Çagan Irmak (en sa présence), qui a fait pleurer toute la salle, les spectateurs ont apprécié des films qui reflètent les questionnements de toute une génération de cinéastes, qui s’inscrivent dans le cinéma d’auteur ou le commercial, notamment de Nuri Bilge Ceylan, Yusuf Kurçenli ou encore Atif Yilmaz et Reha Erdem. Çagan Irmak dont les réalisations, notamment Mon père et mon fils, oscillent entre le cinéma commercial et le cinéma d’auteur, représente un équilibre entre les deux tendances, et prouve que les deux tendances peuvent se fondre sans se confondre. Nuri Bilge Ceylan qui s’inscrit de son côté, dans le cinéma d’auteur, a fait son cinéma à Alger, avec la projection de trois de ses emblématiques productions : Kasaba, le petit chef-d’œuvre Nuages de mai et Lointain. Ceylan, devenu le plus représentatif du cinéma turc dans le monde, démarre de ses propres caractéristiques, de ce qu’il connaît déjà pour le transcender et se laisser dépasser par la création. Lors de son passage par Alger, l’écrivain haïtien, Lyonel Trouillot, a déclaré que “l’universel n’existe pas”. Le créateur démarre toujours du local et décrit ce qu’il connaît déjà. Après, les critiques qui aiment bien caser et cataloguer les œuvres de création, font des parallèles et classent une œuvre comme étant universel. Nuri Bilge Ceylan démarre lui aussi du local, mais il y a une sensibilité “universelle” dans son œuvre. Car l’homme est le même ; il a des faiblesses et aspire toujours à être meilleur. Le mal est en lui, tout comme le bien, mais la vie lui joue des tours.C’est un peu ce qui est arrivé à Mustafa, le héros du long-métrage Toutes les choses sur Mustafa de Çagan Irmak. Dans Lettres non envoyées de Yusuf Kurçenli, la “sultane” du cinéma turc – qui s’est essayé à la réalisation elle aussi – Türkan Soray a brillé dans ce drame romantique qui dit l’échec d’un amour si fort à cause des convenances et de la brutalité de l’existence. Coproduction avec l’Algérie : chimère ou perspective ?En marge de cet évènement, une rencontre entre Çagan Irmak et les membres de l’Association des femmes de l’audiovisuel a été organisée pour un débat autour des perspectives de partenariat et de coproduction entre les deux pays. Même si la coproduction est un excellent moyen de faire du cinéma – c’est d’ailleurs ce qui a “sauvé” le cinéaste Reha Erdem – il y a lieu de signaler que le cinéma turc s’appuie sur le fond de soutien Eurimages du Conseil de l’Europe, sur le Bureau général du cinéma et des droits d’auteurs, créé en 2005 par le ministère de la Culture et du Tourisme turc, et sur des financements indépendants. Les partenaires privés en Algérie boudent le cinéma, qui dans l’imaginaire de tous, coûte beaucoup d’argent et demande beaucoup de moyens. Le cinéma turc a un parcours périlleux, mais il a aussi une histoire qui date de 1911, année de la sortie du premier film turc. La Turquie dispose de centaines de salles de cinéma, alors qu’en Algérie, ils sont une dizaine sur plus de deux millions de kilomètres carrés. Il serait éventuellement intéressant de profiter de l’expérience turque pour (re)lancer, effectivement et réellement, le cinéma algérien. -Aujourd’hui à 14h, projection de Troisième Page de Zeki Demirkubuz ; à 17h, projection de Toutes les choses sur Mustafa de Çagan Irmak ; à 19h30, projection de Mon père et mon fils de Çagan Irmak. source: Liberte
je suis passionné par l'Algerie communiquer expliquer asssister les entreprises locales et les entreprises européennes interessées par le marché Algerien sont mes devises.Vous êtes une entreprise qui recherchez des distributeurs en Algérie,vous souhaitez connaître les particularités du marché algérien,P.Leberrigaud Freelance sera en mesure de vous donner toutes les informations économiques développer vos activités sur le territoire algérien.établir un partenariat avec les pmi pme algeriennes et françaises très étroites ,pour les 20 années à venir nous devons travailler ensemble, pour créer des centres d'interets communs, pour les petites et moyennes entreprises tel O6 16 52 52 46