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Tuesday, November 04, 2008

Union pour la mediterranée



L'Union pour la Méditerranée en quête d'un second souffle
De notre envoyé spécial à Marseille, Alain Barluet04/11/2008 Mise à jour : 08:19
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Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères, entouré du haut représentant pour la politique étrangère de l'UE, Javier Solana, et de la commissaire euro­péenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, lors de la réunion de lundi. Crédits photo : AP
Quarante-trois pays européens et du pourtour méditerranéen tentent, à Marseille, de surmonter leurs divergences autour du grand projet lancé en juillet par Nicolas Sarkozy.

À peine mise sur les rails, l'Union pour la Méditerranée (UPM) est déjà à la recherche d'un second souffle. Trois mois après son lancement, le 13 juillet dernier à Paris, le grand chantier de la présidence française de l'UE est au centre d'une réunion, mardi à Marseille, de 43 pays du continent européen et du pourtour méditerranéen. Après les pompes officielles du sommet du Grand Palais, les partenaires de l'UPM ont renvoyé à cette réunion ministérielle des chefs de la diplomatie la résolution des questions de «gouvernance» : localisation des institutions, composition et pouvoirs du secrétariat général chargé de gérer les projets concrets et de lever des fonds.
Depuis l'été, des problèmes tels que le siège du secrétariat de l'UPM, le statut de la Ligue arabe et le processus de paix sont venus compliquer les choses, rappelant fâcheusement les inerties qui avaient contribué à asphyxier le projet Euromed inauguré en 1995. En trois mois, rien, ou presque, n'a avancé. Les réunions censées préparer la réunion de Marseille, ainsi que la première réunion ministérielle du 29 octobre, consacrée à la question de l'accès à l'eau, ont dû être annulées.
Dans ce contexte, le choix du secrétariat aura valeur de symbole pour montrer que la dynamique n'est pas rompue. Tunis et La Valette (Malte) étaient sur les rangs. Mais c'est finalement Barcelone que devraient désigner mardi les parrains de l'UPM.
Début octobre, le chef de la diplomatie espagnole Miguel Angel Moratinos a présenté la candidature de Barcelone, «ville à la vocation méditerranéenne indubitable», où a été lancé en 1995 le processus du même nom. L'UPM se voulant un partenariat plus équilibré entre le Nord et le Sud, certains pays du Sud insistaient pour un secrétariat sur leur rive. Vendredi dernier, la capitale tunisienne, pourtant soutenue par la présidence française, a renoncé à sa candidature après une visite d'un ministre espagnol.
Casse-tête
Autre point noir à l'ordre du jour : la différence d'interprétation entre Israéliens et Arabes sur le statut d'observateur octroyé à la Ligue arabe lors du lancement de l'Union. Traditionnellement, la Ligue arabe participe aux réunions des ministres des Affaires étrangères euro-méditerranéens, mais désormais elle souhaite être plus systématiquement présente, au grand dam des Israéliens. La présidence française de l'UE, également coprésidente de l'UPM (avec l'Égypte), espère parvenir à une solution de compromis. Enfin, la déclaration politique que les 43 pays doivent adopter aujourd'hui constitue un véritable casse-tête, en particulier sur le processus de paix israélo-palestinien. «Certaines difficultés ne disparaîtront pas du jour au lendemain (…) cela prendra du temps, nous devons tous être patients», a concédé la commissaire euro­péenne aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner.
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