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Tuesday, November 04, 2008

Union Européenne changement climatique





L’Union Européenne ne doit pas reculer devant un accord sur le changement climatique 04/11/2008 13:15 (Par Sandra BESSON)
L’Union Européenne ne doit pas reculer devant un accord sur le climatL’Union Européenne doit absolument parvenir à un accord de lutte contre le changement climatique efficace, sans accorder trop de concessions aux opposants de ce plan, afin de garder une crédibilité et une position importante lors des négociations climatiques qui auront lieu à Copenhague en décembre 2009.
L’Europe prévoit de conduire le monde vers un traité international de lutte contre le changement climatique mais ce projet s’est vu sérieusement compromis par le changement de position de l’Italie, de la Pologne et d’autres nations d’Europe de l’est qui s’inquiètent des coûts à court terme de ce genre de traité.

La France, qui détient actuellement la présidence rotative de l’Union européenne, veut asseoir sa réputation en finalisant le projet de lutte contre le changement climatique qui vise à réduire les émissions de dioxyde de carbone du bloc d’un cinquième d’ici 2020.


Certains pensent que le Président français Nicolas Sarkozy échouera à conclure un accord cette année, mais beaucoup craignent que dans un contexte de crise économique, il puisse faire de nombreuses concessions aux états hésitants, ce qui pourrait conduire les lois finales à avoir un effet très réduit pour prévenir le changement climatique.

La présidence française a vraiment montré de la volonté, mais l’attitude de Nicolas Sarkozy a été d’accepter toutes demandes de compromis
Cécile Kerebel de l’IFRI

Par ailleurs, si la crédibilité de l’Europe est endommagée, le bloc aura plus de mal à convaincre la Chine, la Russie et d’autres grands émetteurs d’accepter des réductions significatives de leurs émissions lors d’un meeting à Copenhague l’an prochain.

Ces discussions présidées par les Nations Unies doivent déboucher sur la signature d’un traité qui succèdera au Protocole de Kyoto après 2012.

« La présidence française a vraiment montré de la volonté, mais l’attitude de Nicolas Sarkozy a été d’accepter toutes demandes de compromis » analyse Cécile Kerebel de l’IFRI.

« Je pense que nous obtiendrons quelque chose, mais il y a un vrai risque pour que le paquet législatif n’ait aucune valeur dans la lutte contre le changement climatique » a-t-elle ajouté.

Cependant, le temps presse. Le Parlement européen organise des élections en mai prochain. Et la plupart des diplomates de l’Union Européenne ne s’attendent pas à de réels progrès après le mois de décembre, lorsque la France remettra la présidence du bloc à la République Tchèque, actuellement divisée par une lutte pour le pouvoir politique et dirigée par un président qui se montre très cynique vis-à-vis du changement climatique.

Les anciennes nations communistes se plaignent depuis longtemps du fait que le projet de l’Union européenne visant à réduire les émissions de dioxyde de carbone créera des coûts insupportables en les forçant à remplacer des douzaines de centrales électriques à charbon très polluantes.

L’alliance de ces pays de l'est semblait fragile, mais le mois dernier, elle a gagné un allié inattendu lorsque le Premier Ministre de l’Italie, Silvio Berlusconi, a menacé d’opposer son veto au projet climatique de l’Union Européenne pour protéger les fabricants automobiles et sa puissante industrie automobile.

Les pays d’Europe de l’est veulent continuer à donner des permis d’émissions de dioxyde de carbone gratuits à leurs centrales électriques, comme c’est actuellement le cas dans le cadre du marché européen de permis d’émissions. L’Italie, quant à elle, s’inquiète de l’impact des coûts du dioxyde de carbone sur la compétitivité de son secteur d’exportation.

Donner aux usines et aux centrales électriques davantage de permis gratuits pourrait avoir un effet domino qui conduirait à assouplir considérablement l’accord qui ne serait dès lors plus d’aucune efficacité pour lutter contre le changement climatique.

Par ailleurs, tout échec pour conclure un accord fort affaiblirait également la position de l’Union Européenne lors des négociations de 2009 à Copenhague à propos d’un accord mondial sur la question.

« L’Union européenne perdrait beaucoup de son prestige si elle échouait à conclure un accord » a déclaré le Ministre de l’Environnement de la Suède, Andreas Carlgren.

Ce scénario laisse peu de choix à Nicolas Sarkozy qui tente à tout prix de conclure un accord d’ici décembre, tout en apaisant l’opposition menée par les gros fabricants automobiles européens, les industries lourdes et l’Europe de l’est.

« Je pense que nous trouverons des moyens de résoudre les problèmes de chaque pays : c’est là tout le talent de la politique » a ajouté Andreas Carlgren.

D’autre part, la crise économique n’a pas permis d’améliorer la situation, et des pays tels que l’Allemagne ou l’Italie prétextent que si des réductions des émissions de dioxyde de carbone sont imposées en même temps que le ralentissement économique, les gros employeurs tels que BMW et Fiat seront durement touchés.Voir aussi : - Micropolis - Insectes et changement climatique avec la chenille processionnaire du pin - L'Arctique : un observatoire pour relever les défis des changements environnementauxRetrouvez aussi : - Toutes les actualités du jour - Toutes les actualités sur ce thème

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