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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Friday, March 18, 2011

Dire merci au chef le l'etat Mr Nicolas Sarkozy nécessaire


REACTIONS] Libye : "Dire merci à Sarkozy, ça sèmerait la confusion"A droite comme à gauche, on salue la décision du Conseil de sécurité de l'Onu en faveur d'un recours à la force contre Kadhafi. Avec plus ou moins d'enthousiasme.Voici les premières réactions à la décision du Conseil de sécurité:

- Daniel Cohn-Bendit (EELV), député européen :

"Kadhafi va disparaître : ou il va se suicider ou il va se faire suicider", a déclaré le leader d'Europe Ecologie-Les Verts. La résolution de l'ONU votée jeudi soir "change l'équilibre des forces", mais "il ne faut pas croire que maintenant c'est la communauté internationale contre Kadhafi", a-t-il par ailleurs affirmé.

Maintenant, "c'est le peuple libyen et ses forces révolutionnaires contre Kadhafi, soutenus, d'une manière intelligente je l'espère, par les forces armées de la communauté internationale". Cohn-Bendit a salué "la diplomatie française qui sur ce coup-là, a bien travaillé". "Nicolas Sarkozy a eu raison sur la Libye, mais il ne faut pas oublier que la diplomatie française et le gouvernement français sur la Tunisie et l'Egypte, ce n'était pas brillant".



- Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche :

"Dire merci à Nicolas Sarkozy, ça sèmerait la confusion. Il ne faut pas que les Français passent de l'état d'abattement et de ridicule dans lequel nous avons été sur les révolutions en Egypte et Tunisie à une espèce d'exaltation cocardière sur cette affaire. La résolution commune de l'Onu est partie du Parlement européen qui a impliqué le groupe social-démocrate, une partie du groupe GUE dans lequel je siège, le groupe des Verts, c'est ça cette résolution, c'est à elle qu'il faut dire merci.

Nous ne sommes pas en guerre contre la Libye. Nous répondons à un mandat des Nations unies qui nous enjoint d'intervenir militairement pour aider la révolution libyenne. Nous n'avons pas donné notre accord à une intervention physique débarquant des gens sur les plages et occupant les villes"



- Jean-Pierre Chevènement, sénateur (MRC):

"Cette responsabilité de protéger définie par l'ONU en 2005 ne se confond nullement avec un droit d'ingérence ouvert à la France, à la Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et aux pays volontaires. Il faut souhaiter que la résolution du Conseil de sécurité soit interprétée strictement. Les frappes doivent être réservées à des cibles militaires. Il faut donc éviter tout dommage collatéral sur les civils. La France serait bien inspirée d'agir en contact étroit avec les pays arabes, notamment l'Egypte et les pays du Maghreb".



- Hubert Védrine (PS), ancien ministre des Affaires étrangères français :

"On peut critiquer ou refuser l'ingérence, en revanche, il est difficile de refuser de protéger un peuple qui appelle à l'aide contre un régime ubuesque ! Ou alors le discours sur la communauté internationale est du vent", estime l’ex-ministre.

Opposant le cas de la Libye à l'Irak de 2003, où, "évidemment, il n'y avait à la guerre de George W. Bush aucune justification autre que mensongère", Hubert Védrine affirme qu'"en Libye, en ce moment, oui, notre responsabilité de protéger est engagée".

Interrogé sur le risque que ne se reproduise le chaos irakien, Védrine estime que "s'il y a une action en Libye, ce sera juste pour protéger des populations courageusement insurgées d'une répression violente". "Le reste est l'affaire des Libyens. Les pays arabes l'entendent certainement ainsi".



- Marielle de Sarnez, vice-présidente du MoDem, dans un communiqué :

"C'est avec soulagement et espoir que j'accueille, comme tous les démocrates, le vote intervenu cette nuit au Conseil de sécurité de l'ONU. In extremis, la communauté internationale, y compris la Ligue arabe, s'est rangée aux côtés des insurgés libyens afin de les aider à résister et à chasser Kadhafi du pouvoir. Désormais les Libyens ne sont plus seuls : nous sommes à leurs côtés. Je veux saluer l'action diplomatique de notre pays qui, sous l'impulsion d'Alain Juppé, a eu sur la Libye la bonne position. Ma joie est toutefois teintée d'une forte déception concernant l'Union européenne, qui n'a joué, en tant que telle, aucun rôle".





Nouvelobs.com, avec AFP

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