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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Friday, March 11, 2011

le président français, Nicolas Sarkozy euro économie


Ecrit par
Catherine CHATIGNOUX
Les Européens doivent adopter ce soir un Pacte pour l'euro voulu par Berlin
Le principal objectif de la chancelière allemande pour le sommet de ce soir est l'adoption du Pacte pour l'euro, qui enjoint ses partenaires à des politiques améliorant la compétitivité. Mais ni ses partenaires ni les marchés ne s'en contenteront.



Les Dix-Sept débattront d'un « pacte pour l'euro »
Tous ses articlesLa bonne nouvelle, c'est que la réunion au sommet de la zone euro, ce soir, à Bruxelles annonce une ère nouvelle : si le Pacte pour l'euro est adopté - ce qui ne fait guère de doute -, les chefs d'Etat et de gouvernement des pays qui partagent la monnaie unique se réuniront chaque année pour surveiller la mise en oeuvre des politiques de « convergence » et de « compétitivité » qu'ils s'engageront à mener. L'Elysée ne peut que se féliciter de cette nouvelle étape - emportée de haute lutte contre l'Allemagne -, qui symbolise la mise en place d'une gouvernance économique, indispensable complément de la politique monétaire commune.

La mauvaise nouvelle, c'est que, si cette réunion ne tient pas ses promesses - progresser dans l'élaboration d'une réponse globale et crédible à la crise persistante de la dette dans la zone euro -, le calme tout relatif de ces dernières semaines sur les marchés financiers pourrait rapidement tourner court. L'agenda de la réunion de ce soir est assez bien circonscrit : les dirigeants de la zone euro doivent adopter un Pacte pour l'euro qui appelle les gouvernements à multiplier les efforts pour accroître leur compétitivité, favoriser l'emploi et assurer la soutenabilité de leurs finances publiques. C'est, pour l'Allemagne, le principal objectif du sommet, même si le texte est bien édulcoré par rapport à ses demandes initiales. Elle cherche en effet à rassurer son opinion publique, inquiète de payer pour l'Europe du Sud, et à calmer la grogne persistante de ses alliés libéraux et d'un Bundestag de plus en plus interventionniste.

Fortes réserves de l'Allemagne
Mais il s'agira aussi pour les Dix-Sept de trouver un accord sur la réforme du Fonds européen de stabilisation (FESF), qui a secouru l'Irlande en novembre mais qui pourrait être rapidement mobilisé au profit du Portugal. Si l'augmentation des ressources du Fonds - actuellement de 440 milliards d'euros -à 500 milliards semble acquis, chaque Etat apportant sa part supplémentaire de garanties, c'est sa flexibilité qui suscite encore de fortes réserves de l'Allemagne, de la Finlande et de l'Autriche. Angela Merkel préférerait que le Fonds limite son rôle à des prêts aux pays en grande difficulté financière et rejette pour l'instant l'idée que le FESF, ou le futur mécanisme, puisse racheter des obligations d'Etat sur le marché secondaire de manière directe ou indirecte. Mais elle n'aurait pas fermé la porte à la possibilité que le Fonds se porte acquéreur de titres de dette de ces Etats sur le marché primaire.

L'Allemagne sera également mise sous pression par le chef du nouveau gouvernement irlandais issu des élections du 25 février. Enda Kenny veut renégocier à la baisse les taux d'intérêt sur le prêt accordé à Dublin en novembre dernier, qu'il juge « punitifs ». Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, demande de son côté « la prolongation du remboursement et la réduction des taux d'intérêt des prêts consentis par l'UE et le FMI ». « Il n'y aura pas de concessions sans contreparties », a déjà prévenu Angela Merkel, sur la même ligne que le président français, Nicolas Sarkozy.

Ce dernier espère toutefois convaincre les dirigeants irlandais de relever de quelques points le taux de leur impôt sur les sociétés. Fixé à 12,5 %, il est l'un des plus bas de l'Union et nourrit l'agacement de la plupart de ses partenaires. Grâce à cette forme de dumping fiscal, l'Irlande attire - ou du moins a attiré dans les années fastes -les sièges sociaux de grands groupes européens et les recettes fiscales qui vont avec. Mais il n'est pas exclu qu'Enda Kenny, qui a rassemblé une bonne partie des voix de ses compatriotes sur cette revendication, refuse de pactiser. Il pourrait même refuser de signer le Pacte pour l'euro, qui évoque une harmonisation de l'assiette fiscale de l'IS. Autant d'enjeux que les marchés attendent avec une extrême nervosité.

catherine Chatignoux avec Karl de Meyer
À BERLIN

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