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Friday, April 15, 2011

Réinsertion scolaire :Mr le President Nicolas Sarkozy promet vingt internats

En visite en Haute-Garonne, le président a incité les enseignants à «ne pas avoir peur du changement». Très contestés après des débuts chaotiques, les établissements de réinsertion scolaire (ERS) vont être pérennisés et renforcés. Ces internats pour élèves en échec scolaire seront au nombre de vingt à la rentrée prochaine, a annoncé jeudi Nicolas Sarkozy, à l'issue d'une visite en Haute-Garonne dans l'un de ces collèges. «Il existe désormais un espace pour les élèves qui ne trouvent plus leur place dans un cursus classique» , a indiqué le président de la République, défendant les réformes engagées par son ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel, dans un contexte tendu de suppressions de postes d'enseignants. Rappelant «le concert de critiques» qui a accompagné la création des premiers ERS, le chef de l'État a ainsi insisté sur la nécessité d'expérimenter de nouvelles formules, «sans idéologie mais avec bon sens». Après un lancement difficile, ces internats semblent de fait avoir trouvé leur rythme de croisière. Onze structures ont été ouvertes depuis la rentrée 2010. À mi-chemin entre les centres éducatifs fermés pour délinquants et les classes relais, ils accueillent pendant un an des élèves de 13 à 16 ans devenus imperméables à la sanction scolaire. «Cela permet aussi de ramener une certaine sérénité dans les collèges d'origine de ces élèves», a témoigné jeudi un principal de collège. Une large place pour le sport À Bagnères-de-Luchon, une petite ville de montagne située à deux heures de route de Toulouse, l'établissement de réinsertion a ouvert en novembre au sein d'une cité scolaire de 250 élèves. Les huit collégiens - huit garçons - scolarisés dans cet établissement ont résumé leur parcours scolaire jeudi devant le chef de l'État. Perturbateurs, absentéistes, insolents, parfois violents, tous étaient en rupture avec l'institution scolaire. Florian, 13 ans, avait « 2 de moyenne en maths» et encore moins en français. Après quelques mois, ses notes sont remontées au-dessus de la moyenne. «On est moins nombreux, donc on se concentre mieux, et les profs ont plus de temps pour nous aider» , raconte le garçon, qui veut devenir chaudronnier, comme son père. Loin de chez eux (ils viennent de toute l'académie), très encadrés, les adolescents bénéficient d'une scolarité aménagée. «L'objectif est de les remettre à niveau dans les matières les plus importantes, indique David Neuman, professeur volontaire de français, d'histoire-géographie et d'anglais. On les laisse travailler à leur rythme. Pour obtenir des résultats, il faut avant tout reconstruire un lien de confiance.» D'où la large place donnée au sport dans l'emploi du temps de la journée. Réaffirmant l'intérêt de ces structures, Nicolas Sarkozy a toutefois précisé jeudi que le dispositif allait évoluer, avec une généralisation du sport et une évolution des sanctions prononcées vers les travaux d'intérêt général. «Il faut aussi laisser faire confiance aux équipes pédagogiques, en introduisant de la liberté» , a déclaré le chef de l'État, confirmant sa volonté d'aller vers une autonomie plus large des établissements scolaires, fer de lance des réformes engagées par son ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel. Au cours d'une table ronde, le président de la République s'est adressé aux enseignants, leur promettant d'être «très présent» : «Je veux que les enseignants ne perdent pas confiance dans leur mission. C'est un métier magnifique dont on a besoin.» «Il ne faut pas avoir peur du changement. Face à des élèves qui changent, nos méthodes doivent changer. Il n'y a aucun avenir possible dans l'immobilisme.» Delphine Chayet

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