Wednesday, January 19, 2011
Brésil membre de l’Observatoire Européen Austral (ESO)
Le Brésil devient membre de l’Observatoire Européen Austral (ESO)
Le 29 décembre, le ministre brésilien des Sciences et Technologies et le directeur général de l’Observatoire Européen Austral (ESO), ont signé un accord qui fera du Brésil le quinzième Etat membre et premier pays non-européen à intégrer le partenariat.
Il ne manque plus qu'une ratification par le parlement brésilien pour que le pays devienne le premier Etat non-européen membre de l'organisation intergouvernementale pour l’astronomie en Europe. Jusqu'alors, l'ESO regroupait quatorze pays européens qui grâce à ce partenariat ont pu se doter dans l’hémisphère sud de grands observatoires astronomiques tels que la Silla, le Very Large Telescope (VLT), ALMA qui est actuellement en construction, ou encore le futur European Extremely Large Telescope (E-ELT).
L’ESO est implanté depuis longtemps en Amérique du sud, le Chili ayant été désigné en 1963 comme l'endroit le plus propice à l’établissement des télescopes européens. Mais le Brésil sera le premier pays sud-américain à faire pleinement partie de l’organisation. Cette adhésion permettra aux astronomes brésiliens de profiter des télescopes chiliens de l’ESO, selon des temps d'observations bien définis. Quant à l'Observatoire, il bénéficiera de moyens supplémentaires pour financer la construction de ses télescopes, et notamment celle de l'E-ELT, dont le chantier doit débuter cette année au Chili pour devenir le plus puissant télescope au sol existant.
"Rejoindre l’ESO donnera une nouvelle impulsion au développement de la science, de la technologie et de l’innovation au Brésil et constitue une part des efforts considérables que notre gouvernement met en œuvre afin de maintenir la progression du pays dans ces secteurs stratégiques", se réjouit le ministre brésilien des Sciences et des Technologies, Sergio Machado Rezende. "L’adhésion du Brésil donnera à la dynamique communauté astronomique brésilienne le plein accès à l’observatoire le plus productif au monde et offrira à l’industrie brésilienne des hautes technologies des opportunités de contribuer au projet de télescope géant européen. Cette adhésion apportera également de nouvelles ressources et de nouvelles compétences à l’organisation au bon moment pour les brésiliens qui pourront apporter une contribution majeure à ce fabuleux projet", estime de son côté Tim de Zeeuw, le directeur général de l’ESO.
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