La grand-messe à partir d’aujourd’hui
La wilaya de Bejaïa s’apprête à vivre à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 22 du mois en cours, le festival le plus original dans le site féerique de Djoua, ex-capitale des Aït Mimoun.
Ce qui était un simple pèlerinage des habitants des quelque 50 villages des Aït Mimoun au mausolée d’Imma Djoua, pour invoquer cette sainte (merabta) qui vivait en ermite, est devenu désormais, après la réussite de sa première édition, une destination touristique et culturelle incontournable en s’adjugeant même le statut de Festival international de Djoua à partir de cette année.En effet, en ratissant large en invitatant des enfants des 48 wilayas d’Algérie (six enfants par wilaya) et avec la participation des délégations japonaise, brésilienne, française, californienne, canadienne, kurdistanaise, et autres, le Festival de Djoua s’impose désormais sur l’échiquier culturel et touristique et devient ainsi un rendez-vous annuel international.C’est sur le mont de Djoua dans la commune de Boukhelifa, daïra de la ville balnéaire de Tichy, dans la wilaya la plus culturelle d’Algérie, Béjaïa, que se tient à partir d’aujourd’hui la 2e édition du Festival de Djoua sous l’égide de l’Association pour la protection du patrimoine et le développement du tourisme, Djoua de Béjaïa et l’association de Djoua de Paris établie en France. «Après la réussite totale de la 1ere édition de notre festival, la deuxième édition se veut un trait d’union entre les enfants d’Algérie d’une part et un pont vers l’international. L’objectif est double, c’est faire sortir la wilaya de l’isolement et promouvoir la destination Algérie en général et Béjaïa en particulier en matière de tourisme et d’activité culturelle», nous déclare le commissaire du festival M.Youcef Khelfaoui. Réhabiliter et renouer avec les traditions ancestrales du village, «réapprendre» aux gens à emprunter à nouveau, ses chemins oubliés, promouvoir le tourisme de montagne, sont de ce fait, les objectifs tracés par l’association, qui veut marquer les esprits des participants d’une part et inscrire la manifestation au-delà de son aspect culturel, sportif ou encore touristique, dans le cadre de la réconciliation avec soi-même et son environnement. A l’instar de la première édition, le programme s’articule autour de cinq grands axes: un espace économique sous forme de souk artisanal, un espace culturel dans ses volets musique, poésie, contes et théâtre, un espace de conférences et débats qui seront animés par des intervenants originaires du village ou de la région et des experts invités pour la circonstance dont le choix des thèmes privilégiera les questions relatives à l’histoire de la région ainsi qu’aux problématiques du développement local, un espace associatif qui accueillera les associations locales et nationales pour favoriser les échanges interassociatifs et enfin un espace d’animation à caractère ludique à destination des enfants et des jeunes en plus des activités sportives telles que les exhibitions, le cross et le parapente...En plus des conférences-débats qui sont au programme durant toute la période du festival, le programme artistique tracé par l’association est, à l’image du site et de la nature qui l’accueille, riche et diversifié. Plusieurs artistes algériens et étrangers sont conviés à animer les nuits de Djoua, tels que Cheikh Sidi Bémol, Amazigh Kateb, les Abranis, Brahim Tayeb, Agraw, Si Moh... Du côté international, la troupe Diar Bakir du Kurdistan turque, les Innus venus du Canada, une troupe brésilienne et une autre du Zaïre sont également programmés.
Boualem CHOUALI
La wilaya de Bejaïa s’apprête à vivre à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 22 du mois en cours, le festival le plus original dans le site féerique de Djoua, ex-capitale des Aït Mimoun.
Ce qui était un simple pèlerinage des habitants des quelque 50 villages des Aït Mimoun au mausolée d’Imma Djoua, pour invoquer cette sainte (merabta) qui vivait en ermite, est devenu désormais, après la réussite de sa première édition, une destination touristique et culturelle incontournable en s’adjugeant même le statut de Festival international de Djoua à partir de cette année.En effet, en ratissant large en invitatant des enfants des 48 wilayas d’Algérie (six enfants par wilaya) et avec la participation des délégations japonaise, brésilienne, française, californienne, canadienne, kurdistanaise, et autres, le Festival de Djoua s’impose désormais sur l’échiquier culturel et touristique et devient ainsi un rendez-vous annuel international.C’est sur le mont de Djoua dans la commune de Boukhelifa, daïra de la ville balnéaire de Tichy, dans la wilaya la plus culturelle d’Algérie, Béjaïa, que se tient à partir d’aujourd’hui la 2e édition du Festival de Djoua sous l’égide de l’Association pour la protection du patrimoine et le développement du tourisme, Djoua de Béjaïa et l’association de Djoua de Paris établie en France. «Après la réussite totale de la 1ere édition de notre festival, la deuxième édition se veut un trait d’union entre les enfants d’Algérie d’une part et un pont vers l’international. L’objectif est double, c’est faire sortir la wilaya de l’isolement et promouvoir la destination Algérie en général et Béjaïa en particulier en matière de tourisme et d’activité culturelle», nous déclare le commissaire du festival M.Youcef Khelfaoui. Réhabiliter et renouer avec les traditions ancestrales du village, «réapprendre» aux gens à emprunter à nouveau, ses chemins oubliés, promouvoir le tourisme de montagne, sont de ce fait, les objectifs tracés par l’association, qui veut marquer les esprits des participants d’une part et inscrire la manifestation au-delà de son aspect culturel, sportif ou encore touristique, dans le cadre de la réconciliation avec soi-même et son environnement. A l’instar de la première édition, le programme s’articule autour de cinq grands axes: un espace économique sous forme de souk artisanal, un espace culturel dans ses volets musique, poésie, contes et théâtre, un espace de conférences et débats qui seront animés par des intervenants originaires du village ou de la région et des experts invités pour la circonstance dont le choix des thèmes privilégiera les questions relatives à l’histoire de la région ainsi qu’aux problématiques du développement local, un espace associatif qui accueillera les associations locales et nationales pour favoriser les échanges interassociatifs et enfin un espace d’animation à caractère ludique à destination des enfants et des jeunes en plus des activités sportives telles que les exhibitions, le cross et le parapente...En plus des conférences-débats qui sont au programme durant toute la période du festival, le programme artistique tracé par l’association est, à l’image du site et de la nature qui l’accueille, riche et diversifié. Plusieurs artistes algériens et étrangers sont conviés à animer les nuits de Djoua, tels que Cheikh Sidi Bémol, Amazigh Kateb, les Abranis, Brahim Tayeb, Agraw, Si Moh... Du côté international, la troupe Diar Bakir du Kurdistan turque, les Innus venus du Canada, une troupe brésilienne et une autre du Zaïre sont également programmés.
Boualem CHOUALI
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