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La première bâtisse d’efficience énergétique en Algérie, un chalet réalisé à Souidania (Alger) peut atteindre une économie d’énergie de 60%, a-t-on appris mardi auprès du Centre de recherche sur les énergies renouvelables (CDER). "Le contrôle de performance qui a démarré juste après l’achèvement de la bâtisse, en été 2009, ont montré qu’il est possible d’arriver à une économie d’énergie de 60%", a indiqué à l’APS Samir Larbi-Youcef, attaché de recherche au CDER lors d’une visite sur le site de la battisse à Souidania. La construction de ce prototype en efficience énergétique a été lancé en 2007 et achevé en juillet 2009, a-t-il précisé. Le projet qui s’inscrit dans le cadre du programme MED-ENEC (Energy Effeciency in the Construction Sector of the Mediterranean) de l’Union européenne, a été réalisé en partenariat avec le Cnerib (Centre national d’études et de recherches intégrées du bâtiment) et le CDER.
Le programme a pour objectif de relancer les mesures relatives à l’efficacité énergétique et à l’utilisation de l’énergie solaire dans le secteur de la construction en vue de réduire la consommation énergétique dans les pays du bassin méditerranéen, a-t-on expliqué de même source.
"L’expérience (de l’isolation) est réussie", a estimé pour sa part M. Hamid Afra, directeur de recherche du CNERIB, ajoutant que les estimations préalables ont tablé sur une économie d’énergie entre 40 et 50%.
Le chalet, un F3, a été construit sur une surface de 84 m2 en brique de terre argile, qui est un matériau peu conducteur de chaleur.
Plusieurs techniques ont été utilisées dans la construction de ce chalet de façon à réduire au maximum la consommation énergétique, dont le choix des matériaux, à la base, très peu conducteur de chaleur, l’orientation de la bâtisse, l’installation de par-soleil, l’utilisation de chauffe-eau solaire et de plancher chauffant.
Un programme de 600 logements sera prochainement lancé Ces techniques nécessitent, par ailleurs, un investissement additionnel entre 10 et 15%, selon M. Afra.
"C’est justement ces coûts supplémentaires qui freinent l’enthousiasme chez la population comme chez les responsables", a expliqué ce même responsable.
Malgré les avantages, écologique et financier, à moyen et long termes, que présente la construction d’isolation thermique, l’expérience est encore au "stade laboratoire", a-t-il dit.
Hormis des démarches pour appliquer ces techniques dans un programme de 600 logements, qui sera lancé prochainement dans 11 wilayas du pays dans les trois régions : nord, hauts plateaux et sud, les techniques d’isolation "ne sont pas encore une priorité dans la politique nationale", a-t-il souligné ajoutant que "les choses évoluent progressivement".
"En Algérie, nous avons adopté une démarche progressive", a-t-il expliqué relevant qu’il fallait "d’abord, procéder à la mise en place d’un cadre réglementaire, notamment la réglementation thermique des bâtiments en 1999 et passer ensuite à la multiplication de projets pilotes". "Nous allons justement utiliser ce projet pour tenter de convaincre", a-t-il dit.
Le besoin de convaincre découle, selon ce même responsable, de plusieurs facteurs, dont les coûts supplémentaires pour l’isolation des constructions, d’un côté, et le coût faible le l’énergie en Algérie, d’un autre.
En plus du programme des 600 logements, il est en outre prévu de construire quelques 3.000 autres dans le programme quinquennal 2010-2014, indique M. Afra.
S’agissant de l’expérience acquise par les Algériens de par ce projet avec la Commission européenne, M. Larbi-Youcef a indiqué, de son côté, qu’une dizaine d’ingénieurs ont été formés à cet effet. Il a noté, en outre, le manque de formation dans les universités algériennes en rapport avec la l’isolation thermique des bâtiments.
APS
La première bâtisse d’efficience énergétique en Algérie, un chalet réalisé à Souidania (Alger) peut atteindre une économie d’énergie de 60%, a-t-on appris mardi auprès du Centre de recherche sur les énergies renouvelables (CDER). "Le contrôle de performance qui a démarré juste après l’achèvement de la bâtisse, en été 2009, ont montré qu’il est possible d’arriver à une économie d’énergie de 60%", a indiqué à l’APS Samir Larbi-Youcef, attaché de recherche au CDER lors d’une visite sur le site de la battisse à Souidania. La construction de ce prototype en efficience énergétique a été lancé en 2007 et achevé en juillet 2009, a-t-il précisé. Le projet qui s’inscrit dans le cadre du programme MED-ENEC (Energy Effeciency in the Construction Sector of the Mediterranean) de l’Union européenne, a été réalisé en partenariat avec le Cnerib (Centre national d’études et de recherches intégrées du bâtiment) et le CDER.
Le programme a pour objectif de relancer les mesures relatives à l’efficacité énergétique et à l’utilisation de l’énergie solaire dans le secteur de la construction en vue de réduire la consommation énergétique dans les pays du bassin méditerranéen, a-t-on expliqué de même source.
"L’expérience (de l’isolation) est réussie", a estimé pour sa part M. Hamid Afra, directeur de recherche du CNERIB, ajoutant que les estimations préalables ont tablé sur une économie d’énergie entre 40 et 50%.
Le chalet, un F3, a été construit sur une surface de 84 m2 en brique de terre argile, qui est un matériau peu conducteur de chaleur.
Plusieurs techniques ont été utilisées dans la construction de ce chalet de façon à réduire au maximum la consommation énergétique, dont le choix des matériaux, à la base, très peu conducteur de chaleur, l’orientation de la bâtisse, l’installation de par-soleil, l’utilisation de chauffe-eau solaire et de plancher chauffant.
Un programme de 600 logements sera prochainement lancé Ces techniques nécessitent, par ailleurs, un investissement additionnel entre 10 et 15%, selon M. Afra.
"C’est justement ces coûts supplémentaires qui freinent l’enthousiasme chez la population comme chez les responsables", a expliqué ce même responsable.
Malgré les avantages, écologique et financier, à moyen et long termes, que présente la construction d’isolation thermique, l’expérience est encore au "stade laboratoire", a-t-il dit.
Hormis des démarches pour appliquer ces techniques dans un programme de 600 logements, qui sera lancé prochainement dans 11 wilayas du pays dans les trois régions : nord, hauts plateaux et sud, les techniques d’isolation "ne sont pas encore une priorité dans la politique nationale", a-t-il souligné ajoutant que "les choses évoluent progressivement".
"En Algérie, nous avons adopté une démarche progressive", a-t-il expliqué relevant qu’il fallait "d’abord, procéder à la mise en place d’un cadre réglementaire, notamment la réglementation thermique des bâtiments en 1999 et passer ensuite à la multiplication de projets pilotes". "Nous allons justement utiliser ce projet pour tenter de convaincre", a-t-il dit.
Le besoin de convaincre découle, selon ce même responsable, de plusieurs facteurs, dont les coûts supplémentaires pour l’isolation des constructions, d’un côté, et le coût faible le l’énergie en Algérie, d’un autre.
En plus du programme des 600 logements, il est en outre prévu de construire quelques 3.000 autres dans le programme quinquennal 2010-2014, indique M. Afra.
S’agissant de l’expérience acquise par les Algériens de par ce projet avec la Commission européenne, M. Larbi-Youcef a indiqué, de son côté, qu’une dizaine d’ingénieurs ont été formés à cet effet. Il a noté, en outre, le manque de formation dans les universités algériennes en rapport avec la l’isolation thermique des bâtiments.
APS
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