Paris et Rabat conviennent d'oeuvrer à la consolidation du partenariat privilégie UE/Maroc
La France et le Maroc ont convenu, lors de leur Séminaire intergouvernemental, coprésidés vendredi à Paris par les Premiers ministres, MM. François Fillon et Abbas El Fassi, d'"oeuvrer à la consolidation du partenariat privilégié" existant entre l'Union européenne et le Royaume.
Le statut avancé par lequel se distingue cette relation "témoigne de la reconnaissance des réformes engagées par le Maroc dans tous ces domaines, sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI", souligne la déclaration commune sanctionnant les travaux de cette 10è rencontre de haut niveau franco-marocaine.
Le Maroc et la France se sont notamment accordés sur "la pertinence d'un rapprochement optimal de la législation marocaine vers l'acquis communautaire de l'Union européenne et ce, dans les domaines convenus".
A cet égard, l'apport déterminant des jumelages européens a été souligné. Ils constituent, selon les deux gouvernements, un "excellent cadre pour mettre l'expérience de la coopération franco-marocaine au service de la réussite du statut avancé".
Le Maroc et la France ont également souligné l'importance d'engager une réflexion sur l'accès à des moyens financiers communautaires adéquats pour accompagner le Maroc, dans la logique de la politique régionale et de cohésion de l'Union européenne, en vue d'assurer une mise en oeuvre optimale du Statut avancé.
Par ailleurs, les deux pays ont réaffirmé leur soutien déterminé à l'Union pour la Méditerranée (UPM). Les deux gouvernements se mobiliseront pour que le prochain Sommet soit l'occasion de passer à une phase de réalisation, en particulier dans les domaines de leurs préoccupations communes, comme celui du développement durable (énergie, transport, dépollution) et celui du développement humain (recherche, formation).
A cet égard, la France appuie l'initiative marocaine en faveur de la création de l'Université euro-méditerranéenne de Fès, adoptée lors de la conférence ministérielle de Marseille en novembre 2008.
La France et le Maroc poursuivront également leurs efforts, conjointement avec les autres pays partenaires, pour créer d'ici fin 2010 l'Office Méditerranéen de la Jeunesse et mettre en Œuvre un projet pilote pour la mobilité des jeunes dans l'espace méditerranéen, conformément aux conclusions de la première conférence d'experts organisée à Tanger les 29 et 30 avril 2010.
Paris et Rabat se sont également félicitées des progrès du processus de dialogue informel "5+5" entre les pays de la Méditerranée occidentale, et ont convenu de se concerter en vue de la préparation du Sommet que Malte a proposé de réunir en 2011.
Dans le prolongement du Sommet Afrique/France, tenu à Nice les 31 mai et 1er juin derniers, les deux Premiers Ministres ont évoqué leurs visions partagées du développement du continent africain. Ils ont reconnu que les enjeux de sécurité dans la zone sahélo-saharienne ainsi que l'essor des trafics le long des cô tes atlantiques étaient susceptibles de miner les perspectives de développement de la région et méritaient en conséquence une attention toute particulière.
Ensemble, le Maroc et la France pouvaient faire davantage en Afrique, notamment pour y favoriser la plus grande présence possible de leurs entreprises, source de développement et de croissance, souligne la déclaration commune.
MAP
La France et le Maroc ont convenu, lors de leur Séminaire intergouvernemental, coprésidés vendredi à Paris par les Premiers ministres, MM. François Fillon et Abbas El Fassi, d'"oeuvrer à la consolidation du partenariat privilégié" existant entre l'Union européenne et le Royaume.
Le statut avancé par lequel se distingue cette relation "témoigne de la reconnaissance des réformes engagées par le Maroc dans tous ces domaines, sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI", souligne la déclaration commune sanctionnant les travaux de cette 10è rencontre de haut niveau franco-marocaine.
Le Maroc et la France se sont notamment accordés sur "la pertinence d'un rapprochement optimal de la législation marocaine vers l'acquis communautaire de l'Union européenne et ce, dans les domaines convenus".
A cet égard, l'apport déterminant des jumelages européens a été souligné. Ils constituent, selon les deux gouvernements, un "excellent cadre pour mettre l'expérience de la coopération franco-marocaine au service de la réussite du statut avancé".
Le Maroc et la France ont également souligné l'importance d'engager une réflexion sur l'accès à des moyens financiers communautaires adéquats pour accompagner le Maroc, dans la logique de la politique régionale et de cohésion de l'Union européenne, en vue d'assurer une mise en oeuvre optimale du Statut avancé.
Par ailleurs, les deux pays ont réaffirmé leur soutien déterminé à l'Union pour la Méditerranée (UPM). Les deux gouvernements se mobiliseront pour que le prochain Sommet soit l'occasion de passer à une phase de réalisation, en particulier dans les domaines de leurs préoccupations communes, comme celui du développement durable (énergie, transport, dépollution) et celui du développement humain (recherche, formation).
A cet égard, la France appuie l'initiative marocaine en faveur de la création de l'Université euro-méditerranéenne de Fès, adoptée lors de la conférence ministérielle de Marseille en novembre 2008.
La France et le Maroc poursuivront également leurs efforts, conjointement avec les autres pays partenaires, pour créer d'ici fin 2010 l'Office Méditerranéen de la Jeunesse et mettre en Œuvre un projet pilote pour la mobilité des jeunes dans l'espace méditerranéen, conformément aux conclusions de la première conférence d'experts organisée à Tanger les 29 et 30 avril 2010.
Paris et Rabat se sont également félicitées des progrès du processus de dialogue informel "5+5" entre les pays de la Méditerranée occidentale, et ont convenu de se concerter en vue de la préparation du Sommet que Malte a proposé de réunir en 2011.
Dans le prolongement du Sommet Afrique/France, tenu à Nice les 31 mai et 1er juin derniers, les deux Premiers Ministres ont évoqué leurs visions partagées du développement du continent africain. Ils ont reconnu que les enjeux de sécurité dans la zone sahélo-saharienne ainsi que l'essor des trafics le long des cô tes atlantiques étaient susceptibles de miner les perspectives de développement de la région et méritaient en conséquence une attention toute particulière.
Ensemble, le Maroc et la France pouvaient faire davantage en Afrique, notamment pour y favoriser la plus grande présence possible de leurs entreprises, source de développement et de croissance, souligne la déclaration commune.
MAP
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