Algérie – Un événement totalement dédié à l’expression et à l’art corporel, tous genres confondus, à savoir le traditionnel, le classique et le contemporain.Mercredi dernier, à 15h30, à Ryad El Feth (Alger), la ministre de la Culture, Khalida Toumi, a donné officiellement le coup d’envoi de la 2e édition du Salon national de la chorégraphie et de la danse. Un événement totalement dédié à l’expression et à l’art corporel, tous genres confondus, à savoir le traditionnel, le classique et le contemporain.
Organisé par le Ballet national, sous l’égide du ministère de tutelle, à savoir celui de la Culture, ce 2e Salon de la danse avait pour slogan “taouassol” (continuité). C’est aussi un hommage du Ballet national à un grand défenseur et fervent soutien pour la danse : Mustapha Kateb. Au niveau 107 du Centre des arts de l’Oref, juste en face de la salle Ibn Zeydoun, un espace a été aménagé, constituant une sorte de scène, permettant aux différentes troupes et autres compagnies de danse d’évoluer et de se produire.
Des airs de zorna emplissaient l’espace, attirant curieux et autres badauds. Une ambiance de fête colorée, et surtout rythmée. L’inauguration de ce salon a commencé par deux expositions. La première, réalisée par Noune Moussa, intitulée “Taouassol” (continuité), était composée de panneaux de bois sur lesquels étaient reproduits, sur fond noir, un mouvement, une posture d’une des danses traditionnelles populaires algériennes. Une fresque picturale figurative. Quant à la seconde, ce sont des figurines miniatures. Quinze tableaux reflétant les quinze danses populaires issues du programme Danse du Ballet national. Une représentation de l’héritage corporel immatériel algérien. Dans une déclaration à la presse, Khalida Toumi dira : “C’est la 2e édition du Salon national de la danse et de la chorégraphie. Depuis la première édition, il y a eu beaucoup de progrès dans l’organisation, les éléments techniques, la scénographie. (…) Je suis toujours aussi heureuse et émue de voir se produire les troupes de notre patrimoine culturel.
C’est tellement beau, c’est tellement riche, tellement divers (…)”. Et d’ajouter : “Il faut qu’on travaille tous ensemble, tous, pour que l’année prochaine, il y ait 48 wilayas. Je suis sûre que chaque wilaya va ramener sa belle rose, avec sa beauté, son odeur particulière, très belle. Il faut donc qu’on travaille pour que toutes ces wilayas, 48, soient présentes, sans exception (…)” C’est au tour de la danse d’occuper l’espace et d’attirer le regard des convives et autres présents. Chaque troupe participante – elles sont une dizaine venue de huit wilayas (Alger, Tizi Ouzou M’sila, Saïda, El Bayadh, Sidi Bel-Abbès, Tindouf, Tamanrasset) – défilera en exécutant la danse de sa région.
Les compagnies de danse contemporaine étaient aussi présentes, à l’image de la Coopérative Wach d’Alger, ou des petits rats de l’opéra du Studio Les Sylphides. Par ailleurs, la ministre de la Culture a insisté sur la nécessité d’encourager les jeunes qui pratiquent la danse dans les différentes structures culturelles étatiques : “(…) Il faut qu’on leur donne cet espace, qu’il devienne le leur, qu’on leur dise que l’État est là pour vous tendre la main et mettre les moyens à votre disposition pour faire briller encore plus l’étoile Algérie dans le monde (…)”. Cette joute corporelle se poursuivra jusqu’à aujourd’hui, une occasion d’apprécier l’autre pan du patrimoine immatériel algérien.
source: Liberte
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