Tourisme à Bordj Bou-Arréridj: tout reste à faire
Algérie – La région des Bibans reçoit, chaque année, un millier de visiteurs venant de plusieurs wilayas du pays mais rarement des touristes étrangers, étant donné que la capacité d’accueil des infrastructures existantes ne dépasse pas 300 lits.
Un plan d’action destiné à lancer des «projets touristiques attractifs» dans la région de Bordj Bou-Arréridj a été élaboré, «tenant compte de l’environnement naturel, culturel et social des sites touristiques», apprend-on auprès du directeur du tourisme.
Dans cette optique, la wilaya est parvenue à matérialiser, au moyen d’études, l’ensemble des travaux à entreprendre en vue de «mettre en place des infrastructures de base au niveau des espaces destinés à accueillir des investissements touristiques dans plusieurs communes», a précisé Mounir Messaâdia.
Selon ce responsable, la région des Bibans reçoit, chaque année, un millier de visiteurs venant de plusieurs wilayas du pays mais rarement des touristes étrangers, étant donné que la capacité d’accueil des infrastructures existantes — 5 hôtels— ne dépasse pas 236 chambres, soit 302 lits, en attendant la réalisation de quatre établissements de luxe, notamment au chef-lieu de wilaya.
Toutefois, certaines daïras aux potentialités touristiques avérées pouvant constituer de véritables pôles pour le tourisme écologique «manquent cruellement d’infrastructures hôtelières dignes de ce nom, à l’exemple de la zone forestière du nord de la wilaya, Zemmourah et Djaâfra, en particulier», a souligné le directeur du tourisme. D’où, a-t-il ajouté, «la nécessité d’un plan d’action tenant compte de tous les paramètres».
Trois grands axes sont ainsi retenus dans le cadre de l’aménagement touristique, à savoir le tourisme rural, le tourisme récréatif et le tourisme thermal, «tous en relation avec une approche de développement durable».
Selon la même source, six sites sont proposés pour être classés en zones touristiques par la direction du tourisme, en l’occurrence le barrage de Aïn Zada, le village d’El-Gheliat (Zemmourah), la région forestière de Djelifa, le site thermal de Hammam Ibaïne, le tombeau romain de Bordj Ghedir et les ruines de l’ancienne cité de Tihamamine (El-Hammadia). M. Messaâdia a estimé, dans ce contexte, que les communes doivent également jouer un rôle de «locomotive» pour promouvoir le tourisme rural, notamment par le développement de l’artisanat.
source: Infosoir
No comments:
Post a Comment