Monday, November 15, 2010
Journées médicales à Tizi Ouzou
Echange entre médecins des deux rives
Une rencontre a été organisée ce week end par l’association Tujya de Tizi Ouzou en partenariat avec Solidarité médicale ( Solimed) de France.
Sous l’égide de l’assemblée populaire de la wilaya de Tizi Ouzou, l’association médicale et humanitaire Tujya de la faculté de médecine de l’université Mouloud Mammeri, a organisé, en partenariat avec « Solidarité médicale » ( Solimed) de France, vendredi et samedi, les deuxièmes journées d’échange entre médecins des deux rives.
Plusieurs communications étaient au programme de cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la formation continue du corps médical.
Le docteur Madjid Si Hocine, responsable de l’unité de gériatrie aigue de l’hôpital St Camille à Bry sur Morne, a donné une communication intitulée «Alzheimer : diagnostic positif et prise en charge». Il a ainsi expliqué que «cette a maladie reste toujours sous diagnostiquée même en France», comme il a souligné également que le contrôle de la tension artérielle est le seul facteur de protection contre l’Alzheimer.
Cette maladie commence par un syndrome amnésique qui se développe dans la mémoire et à ce moment-là, le malade présente toujours des troubles psychiatriques, a fait remarquer le communiquant avant d’estimer qu’à l’heure actuelle, les traitements sont médiocres, car ils n’ont pas un caractère curatif. «Il y a des recherches sur le vaccin mais on est très loin pour le moment. La maladie éprouve la famille et tout l’entourage du patient», a-t-il fait remarquer. Le Dr Hocine a précisé aussi que «les traitements de cette maladie sont décevants. L’isolement et l’enfermement du patient font évoluer la maladie», a-t-il indiqué. Le même intervenant a évoqué aussi, dans une autre communication, le syndrome d’immobilisme et ses conséquences.
Dr Bouamrane, médecin interniste et chef de service douleur à la polyclinique Ahmed Aroua de Birmandreis, à Alger, a mis l’accent, dans son intervention, sur les différents traitements de la douleur. Elle a souligné que la douleur aiguë est un signal d’alarme mais quand elle dépasse trois mois, elle devient chronique. A ce stade, a-t-elle expliqué, elle n’est plus un symptôme mais une maladie. Lors de la prise en charge d’un sujet âgé, le médecin doit tenir compte des pathologies associées pour prescrire un traitement.
Pour la journée de samedi, Dr Chellah, assistant en pédiatrie à l’hôpital d’Azazga, et le Dr Hassaim, médecin spécialiste en endocrinologie, devaient intervenir respectivement sur des thèmes ayant trait à la fièvre chez l’enfant et le choix thérapeutique chez le diabétique de type 2. Par ailleurs, lors de son intervention, à l’ouverture des travaux, Dr Hadj Said, président de la commission santé à l’APW, a estimé que ces journées de formation doivent êtres encouragées. «Il faut reconnaître que le niveau a baissé et le citoyen commence à se douter du médecin. C’est pour cela qu’il faut essayer de multiplier ce genre de rencontres car, elles permettent aux médecins et étudiants de connaître davantage plusieurs nouvelles notions dans le domaine», a-t-il dit.
Enfin, notons que l’association Solimed (solidarité médicale) est composée de médecins algériens établis en France.
Hafid Azzouzi
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