Wednesday, October 13, 2010
Les investisseurs émiratis entendent redynamiser leurs affaires en Algérie
Abdelaziz Abdallah El Ghoreir en Algérie
Alors que les projets émiratis sont remis sur les rails
Les investisseurs émiratis entendent redynamiser leurs affaires en Algérie à travers des projets dans les domaines du tourisme et de l'agriculture notamment.
Après quelques mois de flottement et de malentendus suite à la fermeture du bureau d'Emaar en Algérie en juillet 2009, les relations commerciales bilatérales semblent avoir repris un cours plus serein. Indice important de cette reprise, la visite officielle de deux jours, en Algérie de Abdelaziz Abdallah El Ghoreir, arrivé mardi soir et qui a été reçu par Abdelaziz Bouteflika, à la résidence Djenane El Mufti. Le visiteur émirati a insisté notamment sur le renforcement des relations commerciales entre l'Algérie et les Emirats arabes unis dans les domaines immobilier, touristique, financier et pétrolier. Il a indiqué également qu'il s'entretiendrait, durant sa visite, avec de hauts responsables et nombre de ministres à l'instar des ministres de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement et du Tourisme, précisant qu'il proposera des idées dans le cadre de l'appui et du renforcement des relations bilatérales, qu'il a qualifiées d'«exceptionnelles».
La visite de M. El Ghoreir intervient alors que le Conseil national des investissements (CNI) vient d'agréer d'importants projets émiratis et de remettre sur rails des projets bloqués en Algérie. L'aval du CNI a concerné, il y a quelques jours, des projets touristiques d'envergure en souffrance. Il s'agit d'un de complexe à Moretti, près de Sidi Fredj, comprewnant un hôtel 5 étoiles, des tours résidentielles, un centre commercial et une marina, le tout pour une valeur de 41 milliards de dinars. Smaïl Mimoune, ministre du Tourisme, avait indiqué, par ailleurs, dans une déclaration à la radio, il y a quelques semaines, que le groupe Emirat International Investments Company (EIIC) est détenteur d'un projet de construction pour un montant estimé à 13 milliards de dinars, qui devrait permettre d'ériger un hôtel 5 étoiles, 162 appartements et un centre d'affaires. L'autre projet, débloqué par le CNI est le fameux Dounia Park, un grand ensemble de loisirs et d'infrastructures diverses évalué à 5 milliards de dollars, situé au sud-ouest d'Alger et doté de caractéristiques modernes et écologiques.
Quand à l'impact des mesures concernant l'investissement introduits par la LFC 2009 sur les projets émiratis, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a précisé que ces investissements ont été décidés dès 2007, soit avant la promulgation des mesures, et ne seront donc pas concernés par le partage des parts à hauteur de 59% pour le partenaire algérien et 41% pour l'investisseur étranger. Un éclaircissement de taille qui garantit aux Emiratis une grande marge de manœuvre pour la remise sur rails de leurs projets.
Zhor Hadjam
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