Wednesday, October 13, 2010
Contribution des femmes de lettres à la pensée
Par : Amine IDJER
Rencontre d’écrivaines euromaghrébines à Alger
“Récits de vie, fiction et poésie comme contribution des femmes à la pensée”, tel est l’intitulé de la rencontre littéraire qu’animeront des écrivaines euromaghrébines qui se tiendra les 18 et 19 octobre prochain à partir de 9h, à l’Institut national supérieur de musique d’Alger (INSM).
Placée sous le patronage de Mme la ministre de la Culture, cette rencontre entre dans le cadre de la coopération entre le ministère algérien de la Culture et la délégation de l’Union européenne à Alger. Elle a bénéficié du concours de l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) et des services culturels des ambassades des États membres de l'UE à Alger.
Lors de la conférence, tenue hier matin, au niveau du siège de la délégation de l’Union européenne, Mme Agnès Guillaud a indiqué que la rencontre des 18 et 19 du mois en cours “entre dans le cadre du renforcement des relations culturelles et le dialogue interculturel” qui est le cheval de bataille de la délégation de l’Union européenne, que ce soit en Algérie ou à travers le monde. Revenant sur le but ou l’intérêt de ces journées littéraires, Mme Guillaud a tenu à préciser que l’une des priorités de la délégation de l’Union européenne dans le monde est “l’échange culturel et le dialogue interculturel qui permet de parler, de s’entendre et de se comprendre”. Toujours selon elle, la littérature est l’un des moyens les plus efficaces “pour véhiculer” les trois entités susmentionnées. C’est en présence de M. Orif (directeur de l’Aarc) et des représentants des services culturels des ambassades des États membres de l’UE à Alger (Espagne, Tchéquie, Belgique Wallonie Bruxelles, Suède, Autriche) que le programme de cette rencontre littéraire et une présentation succincte des participantes européennes ont été donnés.
Ce sont donc 15 écrivaines qui y prendront part dont Maïssa Bey, Fatima Bekhaï, Anna Kim (Autriche), Ouarda Ensighaoui-Himeur, Tereza Bouckova (Tchéquie), Françoise Lalande (Belgique) et bien d’autres.
Comme l’avait souligné M. Orif de l’Aarc dans son intervention, lors de ces deux journées littéraires, des “femmes écrivaines racontent leur vie”. Car, hormis le fait d’avoir un engagement d’écriture et/ou de littérature, avant toute chose, ces femmes ont un engagement social certain. Elles aborderont la pensée à travers l’écriture au féminin, et ce, par rapport aux différents champs littéraires qu’elles ont “envahis”. Car la plupart des participantes sont des touche-à-tout : roman, poésie, essai philosophique. Pour les participantes maghrébines, elles écrivent dans les deux langues : arabe, français, ce qui donnera une dimension plus vaste à ces rencontres, ainsi qu’au débat.
Autour de trois axes, à savoir le récit de vie comme expression de la réalité, la fiction comme expression de rêve et de changement et, enfin, la poésie comme espace de liberté, ces auteures échangeront leurs expériences et points de vue au sein de trois ateliers.
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