Saturday, October 30, 2010
Salons de la production nationale : redynamiser les entreprises locales
Les salons nationaux des industries des textiles et cuirs et prêt-à-porter (NASSIJ 2010), de l'agroalimentaire, de l'emballage et du conditionnement (SIAC 2010) et des industries électriques, électroniques et de l'électroménager (SIELEC 2010) ont pris fin mercredi au Palais des expositions à Alger. Le NASSIJ 2010 qui a regroupé 33 sociétés nationales, a redonné une santé financière aux entreprises exposantes en leur permettant de liquider leurs stocks par la vente de leurs produits au grand public. De son côté, le 1er SIELEC 2010 a été "une opportunité d'échanges et de débats entre les professionnels du secteur", a indiqué M. Raouf Stiti, directeur adjoint de Batimatec Expo. Le salon a en effet, vu la participation de 16 entreprises nationales, et a attiré près de 20.000 visiteurs dont la majorité des professionnels. Aussi, le 13e salon de l'agroalimentaire, de l'emballage et du conditionnement (SIAC 2010), qui a connu la participation d'une trentaine de sociétés, vise, selon les organisateurs, "le soutien aux produits locaux".
R.E.
Thursday, October 28, 2010
Algérie-UE
Par : Meziane Rabhi
Le groupe parlementaire d’amitié algéro-européenne installé
Le groupe parlementaire d’amitié algéro-européenne a été installé hier à l’APN, par le vice-président de l’Assemblée M. Chihab Seddik, en présence du chef de la délégation de l’Union européenne. Présidé du côté algérien par l’ancien ministre de l’Habitat, actuellement député, M. Mohamed Nadir Hamimid, le groupe comprend 33 parlementaires des deux Chambres. Du côté européen, le groupe, composé de 20 membres, est présidé par M. Salafranca José Ignacio. Le vice-président de l’Assemblée, dans son intervention, a indiqué que l’installation du groupe parlementaire d’amitié, traduit “la volonté de nos élus de développer un dialogue parlementaire avec leurs homologues européens”. “Nous ne sommes pas contents de notre coopération”, a affirmé M. Chihab Seddik, estimant que le rapprochement des élus et la multiplication des rencontres pourraient faire les dossiers. Le chef de la délégation de l’UE en Algérie, Mme Laura Baeza, elle aussi, estime qu’il est “important que les parlementaires européens et algériens qui croient que les relations entre l’Union européenne et l’Algérie s’inscrivent dans la durée, se rencontrent pour échanger leurs points de vue et se concertent pour les stimuler”, d’autant qu’avec l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne en décembre 2009, le Parlement européen a vu ses prérogatives se renforcer. “Il est devenu un codécideur pratiquement au même niveau que le Conseil représentant les 27 États membres”, explique Mme Laura Baeza. Concernant l’accord d’association, le chef de la délégation de l’Union européenne souligne que “sa mise en œuvre avance normalement”, rappelant que le 5e Conseil d’association de juin dernier l’a passée en revue. “Comme l’a indiqué Son Excellence M. Mourad Medelci, il faut voir cet Accord comme un choix stratégique pour les deux parties”, a déclaré Mme Laura Baeza. Le chef de la délégation de l’Union européenne a ajouté que pour l’Union européenne, “l’Algérie est un voisin d’une importance stratégique, un partenaire central dans l’espace euroméditerranéen et un acteur-clé dans le partenariat de l’UE avec l’Afrique”.
L’Union Européenne affirme sa volonté de développer ses relations avec l’Algérie
Installation du groupe parlementaire algéro-européen
L’Union Européenne affirme sa volonté de développer ses relations avec l’Algérie
L’ambassadrice de l’Union européenne en Algérie, Laura Baeza a indiqué, hier, que l’application de l’accord d’association entre l’Union Européenne et l’Algérie est en bonne voie. Elle a expliqué que l’Algérie est considérée par l’UE comme état voisin qui bénéficie d’une importance stratégique et également un partenaire essentiel dans l’espace euro-méditerranéen et partenaire principal dans l’association entre l’Union Européenne et l’Afrique.
Le groupe parlementaire algéro-européen pour l’amitié a été installé dans la présence du vice président de l’Assemblée populaire nationale, M. Chihab Sedik, qui a affirmé que l’installation de ce groupe s’inscrit dans le cadre du renforcement de la diplomatie parlementaire entre les deux parties. Il a, dans ce cadre, indiqué que le groupe parlementaire pour l’amitié entre l’Algérie et l’UE participera à rapprocher d’avantage les deux parlements. Ce qui est un acquis pour l’Algérie, notamment en ce qui concerne la révision de l’accord d’association avec l’Union Européenne.
Pour rappel, avant l’installation du groupe parlementaire d’amitié entre l’Algérie et l’Union Européenne, les deux parlements algérien et européen ont ratifié un protocole d’accord parlementaire, en 2006. les deux institutions se sont engagées en vertu de ce protocole à engager une coopération étroite.
Hier au sège de l’APN : Installation du groupe parlementaire d'amitié algéro-européen
Le groupe parlementaire d'amitié algéro-européen a été installé hier à Alger en présence du vice-président de l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Chihab Seddik, et de l'ambassadrice, chef de la délégation de l'Union européenne (UE) en Algérie, Mme Laura Baeza.
Le groupe parlementaire d'amitié algéro-européen a été installé hier à Alger en présence du vice-président de l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Chihab Seddik, et de l'ambassadrice, chef de la délégation de l'Union européenne (UE) en Algérie, Mme Laura Baeza.
Intervenant à cette occasion, le vice-président de l'APN a indiqué que l'installation du groupe parlementaire d'amitié s'inscrit dans le cadre du "renforcement de la diplomatie parlementaire entre les deux parties" et traduit "la volonté de nos élus de développer un dialogue parlementaire avec leurs homologues européens, dont les prérogatives ont été renforcées par le Traité de Lisbonne".
Le groupe parlementaire d'amitié algéro-européen "rapprochera davantage les deux Parlements, ce qui sera d'un grand apport pour l'Algérie, notamment concernant la révision de l'Accord d'association avec l'UE", a souligné M. Chihab.
"Il y aura avec l'installation de ce groupe un rééquilibrage des relations au profit des deux parties", a-t-il ajouté.
De son côté, l'ambassadrice, chef de délégation de l'UE en Algérie, Mme Laura Baeza, a souligné que "les relations entre l'UE et l'Algérie s'inscrivent dans la durée" et, de ce fait, "il est important que les parlementaires européens et algériens se rencontrent pour échanger leurs points de vue et se concerter pour stimuler ces relations".
Le groupe parlementaire sera un cadre favorable à "la multiplication de rencontres et contacts directs rapprochant les élus et contribuant beaucoup à faire avancer les dossiers", a-t-elle dit.
S'agissant de la politique de coopération de l'UE, elle a mis en exergue le rôle du Service européen pour l'Action extérieure (SEAE), créé pour soutenir l'action internationale de Mme Catherine Ashton, Haute représentante aux Affaires étrangères.
"Cette nouvelle institution, dont nous dépendons, permettra une meilleure cohérence et coordination de l'action extérieure de l'UE, qui parlera désormais d'une seule voix et aura une plus grande visibilité", a-t-elle déclaré. Evoquant l'Accord d'association entre l'UE et l'Algérie, Mme Baeza a estimé que sa mise en oeuvre "avance normalement", rappelant qu'il a fait l'objet d'un passage en revue lors du 5ème Conseil d'association de juin dernier.
L'Algérie est pour l'UE "un voisin d'une importance stratégique, un partenaire central dans l'espace euro-méditerranéen et un acteur-clé dans le partenariat de l'UE avec l'Afrique", a-t-elle affirmé.
Un protocole-cadre de coopération parlementaire a été signé en 2006 entre les Parlements algérien et européen en vertu duquel les deux institutions s'étaient engagées à entreprendre et poursuivre une "étroite collaboration" entre elles.
Le protocole prévoit, également, de promouvoir la réalisation des valeurs et objectifs communs des deux institutions dans le double cadre de la coopération parlementaire entre l'Algérie et l'UE et de la coopération parlementaire euro-méditerranéenne, à travers, notamment, la concertation permanente, des contacts réguliers et l'organisation de rencontres périodiques. Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, avait assisté à l'installation solennelle de ce groupe d'amitié au sein du Parlement européen à Strasbourg le 16 juin dernier. Le groupe parlementaire d'amitié algéro-européen est présidé du coté algérien par M. Mohamed Nadir Hamimid et comprend 33 parlementaires des deux chambres. Du côté européen, le groupe, composé de 20 membres, est présidé par M. Salafranca José Ignacio.
Midest 2010 23 PME algériennes au rendez-vous
Vingt-trois PME de sous-traitance de différentes régions d'Algérie participeront au prochain salon international de la sous-traitance "Midest 2010", prévu du 2 au 5 novembre prochain en région parisienne, a annoncé le directeur de la Bourse de sous-traitance et de
partenariat de l'Ouest (BSTPO). Dans un point de presse mercredi à Oran, Abderrahmane Bouali a indiqué que les exposants algériens occuperont un pavillon d'une superficie de 150 mètres carrés et que tous les créneaux de sous-traitance seront représentés dans ce grand rendez-vous mondial. Une journée d'information sur "l'offre de sous-traitance en Algérie" sera organisée mercredi prochain. Elle sera marquée notamment par la présentation de deux communications, l'une intitulée "la PME, facteur d'intégration économique:l'expérience algérienne" sera donnée par Amouri Brahiti, directeur de développement des PME au ministère de l'Industrie, de la Pme et de la Promotion de l'investissement. L'autre communication sur "Le partenariat dans le cadre de la politique algérienne de l'intégration nationale", sera présentée par le directeur de la BSTPO. Lors de la précédente édition, l'Algérie a fortement marqué sa présence en triplant le nombre de ses participants, passant de 8 à 30 entreprises, et en quadruplant la surface de son pavillon, passant de 50 à 200 mètres carrés. M. Bouali a expliqué cette baisse du nombre de participants par le retard dû à plusieurs facteurs dans les préparatifs. "Nous avons pratiquement commencé à travailler à partir de juin dernier, date de la confirmation de la participation algérienne à ce salon, donnée par le nouveau ministre du Commerce", a-t-il déclaré. Cette participation nationale, pour la troisième fois consécutive, est placée sous le slogan "Pour la substitution des importations par la production nationale". Les industriels nationaux auront l'opportunité de se faire connaître à l'échelle internationale, de faire découvrir les opportunités du marché algérien de la sous-traitance, tout en proposant d'établir des relations de partenariat avec des entreprises étrangères, a-t-il indiqué. Les frais de cette participation seront couverts à hauteur de 80% par le Fonds spécial pour la promotion des exportations relevant du ministère du Commerce, a-t-il ajouté. Lors de la précédente édition, l'Algérie a fortement marqué sa présence au "Midest" en triplant le nombre de ses participants passant de 8 à 30 entreprises et en quadruplant la surface de son pavillon passant de 50 à 200 m2. Un trophée d'honneur a été décerné au directeur de la BSTPO pour ses efforts à regrouper ces entreprises nationales ainsi qu'une dizaine d'hommes d'affaires du secteur. Le Midest est la plate-forme de référence de fournisseurs internationaux de sous-traitance industrielle. C'est un salon de création de partenariats et de veille technique, au service des fabricants, des équipementiers et des assembleurs, qui souhaitent rencontrer en face-à-face les fournisseurs de solutions en métallurgie, plasturgie, électronique et services à l'industrie. Face à la multiplicité des sources d'information dépersonnalisées, le salon Midest place les hommes et les femmes des entreprises au cœur des échanges pour travailler ensemble. Le salon draine 1 750 exposants en moyenne sur près de 50 000 m² d'exposition. le salon professionnel est l'occasion de rencontrer en face-à-face et sur quelques jours tous les acteurs de votre marché : prospects, clients, concurrents. Il faut savoir qu' une rencontre "Spécial Algérie", a été organisée pendant le "Midest 2009" de Paris. L'Algérie y était d'ailleurs présente avec 26 entreprises et organismes. Divers secteurs d'activités de la sous-traitance y étaient représentés, tels que la transformation des métaux à celui des plastiques/caoutchouc/composites, en passant par l'électronique/électricité, les microtechniques, les traitements de surfaces et finitions, les fixations industrielles et les services à l'industrie, etc. Il faut dire que le marché algérien de la sous-traitance est très attractif. Les bourses de sous-traitance et de partenariat STP implantées à travers le pays visent à faciliter les mises en relation entre les PME algériennes et des partenaires étrangers. La nouvelle orientation adoptée par les pouvoirs publics vise à encourager le transfert des technologies et du savoir-faire dans le cadre d'un partenariat gagnant-gagnant. Certaines entreprises algériennes ont déjà à leur actif des expériences réussies de partenariat avec plusieurs pays étrangers. Rappelons, dans ce contexte, que la première édition du salon algérien de la sous-traitance, qui s'est tenu au mois de mai dernier à Alger, a regroupé 53 entreprises algériennes et 43 étrangères. Evènement inédit en Algérie, le salon a mis en avant la sous-traitence pour accompagner le développement de ce secteur pourvoyeur d'opportunités. Ce rendez-vous d'affaires a regroupé un grand nombre d'entreprises aux activités diverses, allant de l'industrie mécanique au travail du bois en passant par les services à l'entreprise, mais relevant toutes du domaine de la sous-traitance.
K.B.
Adrar exploitation anticipée d'environ 9 600 hectares de terrains agricoles
Il est prévu dans la wilaya d'Adrar d'exploiter une superficie agricole d'environ 9 600 hectares pour la culture des différentes qualités de céréales durant la saison en cours, selon la direction des affaires agricoles. Il est entendu que cette superficie va connaître une augmentation jusqu'à 25% par rapport à la saison passée, cela grâce à la disponibilité de plusieurs facteurs comme les différentes mesures soutient attribuées au profit du secteur agricole. Durant cette saison, il est prévu de cultiver 3 500 hectares pour le blé dur et plus de 4 400 hectares pour la culture du blé tendre, ainsi que plus de 1400 hectares pour d'orge, et une superficie de plus de 250 hectares pour la culture de l'avoine. Selon la même source, il est prévu de cultiver une superficie de 7 174 hectares de légumes, dont plus de 1 350 hectares pour la culture de tomates, plus de 340 hectares pour la pomme de terre et plus de 590 hectares pour l'oignon. En ce qui concerne la culture sous serre, il est attribué une superficie de 40 hectares, en plus des 550 hectares pour les cultures industrielles et 330 hectares pour les épices et autres cultures. Le secteur agricole dans cette wilaya a réalisé la saison passée une production de 161 000 quintaux des céréales, plus de 440 000 quintaux de légumes des champs et plus de 17 500 quintaux de légumes cultivés sous serre, en plus de 3 800 quintaux de cultures industrielles et 16 600 quintaux d'avoine. Pour réussir cette saison, il est organisé plusieurs rencontres avant le début de cette saison dans le but d'informer les agricultures sur l'importance de l'utilisation des médicaments nécessaires pour protéger les plantes et des cultures, et les explications sur les procédures de soutien fourni par l'Etat afin de renforcer ce secteur.
Omar B.
Algérie : le président Bouteflika veut réhabiliter l’élite intellectuelle
Au cours d’une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Ouargla, le Chef de l’Etat a annoncé hier, à l’occasion de l’ouverture de l’année universitaire 2010-2011, une revalorisation salariale substantielle au profit des enseignants universitaires.Et ce n’est qu’un début !Des centaines de citoyens enthousiastes ont réservé, hier à Ouargla, un accueil chaleureux au président Abdelaziz Bouteflika qui, à son arrivée au centre-ville, a parcouru à pied une centaine de mètres sur le boulevard Si El Haouès. Sous le rythme des karakabous, des troupes folkloriques ont joué pour la circonstance des airs traditionnels ponctués par des salves de baroud. Le cortège officiel a pris ensuite la direction de l’université Kasdi Merbah. Le long du parcours, ce sont encore les mêmes scènes de joie et de liesse et la même ambiance bon enfant. Après l’hymne national écouté par une assistance debout, le recteur de l’université de Ouargla a souhaité la bienvenue au Chef de l’Etat et à la délégation qui l’accompagnait.
Il ne manquera pas également de le remercier du choix porté sur l’université Kasdi Merbah pour présider à l’ouverture officielle de l’année universitaire 2010-2011. Prenant à son tour la parole, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, a donné alors quelques chiffres, du reste impressionnants, sur le nombre d’étudiants inscrits dans les établissements d’Enseignement supérieur au titre de l’année universitaire 2010-2011.
Au total, ce sont 1.230.000 étudiants dont 237.543 nouveaux bacheliers qui fréquentent actuellement les universités algériennes. Des chiffres qui témoignent des efforts colossaux consentis par l’Etat dans ce domaine. Pour donner un caractère solennel à cette ouverture de l’année universitaire 2010-2011, le professeur en ressources humaines, Bouhennia Koui, a été invité à donner pour l’occasion un cours magistral sur l’économie du savoir. A l’ère du numérique, ce sujet revêt une importance primordiale tant le savoir est aujourd’hui résolument placé au cœur des stratégies économiques. Cet aspect immatériel est devenu quasiment l’approche ultime en terme de modes de gestion et de process industriels. Puis vint, enfin, le tour du Chef de l’Etat de prendre la parole sous de chaleureux applaudissements. Il rappellera d’emblée son discours prononcé l’année dernière à l’Université de Sétif où il mettait déjà en exergue la nécessité d’améliorer les conditions socioprofessionnelles des enseignants. Il annoncera à cette occasion avoir donné des instructions au Gouvernement pour concrétiser cette orientation et étudier la possibilité d’une revalorisation salariale substantielle des enseignants à travers le régime indemnitaire. S’ensuivra, bien évidement, une salve d’applaudissements des enseignants présents au premier rang dans la salle ainsi qu’une envolée de youyous stridents de la part de nombreuses étudiantes. Le Chef de l’Etat insistera ensuite sur la nécessité de poursuivre cet effort en direction de l’université en annonçant la création de 600.000 nouvelles places pédagogiques et 450.000 lits. Il est à noter qu’au cours de cette seule visite, le chef de l’Etat a inauguré à Ouargla le projet de 6.000 places pédagogiques qui comporte plusieurs amphithéâtres, des salles de conférences, une bibliothèque et un auditorium d’une capacité de 600 places. Pour les ressources en eau, le président Bouteflika a procédé, hier, également à la pose de la première pierre d’un projet de réalisation de neuf stations de déminéralisation. Ces stations sont destinées à permettre un meilleur approvisionnement en eau potable de la ville de Ouargla et ses environs. Dans le secteur de la santé, il est question d’étendre la couverture médicale spécialisée aux régions du sud afin d’éviter de grands déplacements des patients de la région vers les villes du nord.
En sus d’une clinique ophtalmologique algéro-cubaine, d’une capacité de 40 lits, la wilaya de Ouargla va être dotée, au niveau de l’hôpital Mohamed Boudiaf, d’un centre anticancer composé d’une unité d’oncologie médicale et d’une unité de radiothérapie. Ce centre est déjà exploité depuis 2008 pour ce qui concerne la chimiothérapie. Le Président de la République a officiellement inauguré, ensuite, la Cour de justice de Ouargla, un immeuble flambant neuf. Dans le domaine de l’hydraulique, et pour lutter contre le phénomène récurrent de la remontée des eaux, le Chef de l’Etat a inauguré une station d’épuration de traitement et de protection de la vallée de Ouargla.
Cette station, sise à Saïd Otba, entre dans le cadre du projet de protection de la cuvette de Ouargla. Au siège du commandement de la 4éme région militaire, le chef de l’Etat a inauguré un centre satellitaire dont on ne connaît pas exactement la consistance ni les missions. Mais, d’après nos sources, ce centre est chargé de l’exploitation et de la production des données résultant de l’analyse des images satellitaires prises dans cette vaste région en proie à de nombreux fléaux tels que la contrebande et le terrorisme, plus au sud.
Mohammed-Chérif Lachichi
Source : La V.O
Wednesday, October 27, 2010
RELATIONS ALGÉRO-FRANÇAISES
Alger porte un regard d’espoir
Pour Mourad Medelci, les relations bilatérales ont pris une nouvelle tournure, ces derniers temps, caractérisée par une ambiance nouvelle et un nouveau dynamisme.
L’Algérie a une vision porteuse d’espoir sur l’avenir de ses relations avec la France. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, estime que les relations algéro-françaises ont pris une nouvelle tournure, ces derniers temps, caractérisée par une ambiance nouvelle et un nouveau dynamisme. «J’ai espoir que cette nouvelle ambiance souhaitée par les deux parties soit porteuse d’avancées sur plusieurs plans», a déclaré le ministre, lors de son passage avant-hier à l’émission Question d’Actu, diffusée sur la chaîne de télévision Canal Algérie. Reconnaissant que les deux capitales ne sont pas parvenues «probablement à régler tous les problèmes», le ministre souligne l’intérêt objectif liant les deux pays. «Nous avons des intérêts objectifs avec la France. Des intérêts sociaux également, dans la mesure où une communauté algérienne importante a apporté une contribution extrêmement considérable au développement de la France», a déclaré M.Medelci. Le ministre se dit optimiste en ce que les intérêts socio-économico-historiques permettront aux deux pays d’aller vers un développement conjoint dépassant le volet commercial.
Par la même occasion, le ministre a révélé que les dirigeants français ont donné leur accord de principe à ce que la communauté algérienne établie en France puisse bénéficier des dispositions du droit commun. Sur cette question, le ministre annonce la reprise, prochainement, des négociations entre les deux pays. «J’espère que le prochain rendez-vous du groupe conjoint algéro-français sur cette question pourra nous permettre de confirmer cette bonne disposition», a souhaité le ministre. Notons que la communauté algérienne en France est régie par un accord bilatéral de 1968. Lequel accord a fait l’objet de plusieurs rounds de négociation en vue de sa révision. Sollicité pour commenter la déclaration de Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères, selon laquelle les relations entre Alger et Paris «ne pourraient être normales tant que la génération de l’indépendance algérienne est encore au pouvoir», M.Meldeci estime que «chacun est responsable de ses déclarations et je n’ai pas à faire de commentaire là-dessus. Nos relations ne sont pas endossées à une déclaration d’un responsable. Elles sont beaucoup plus importantes que cela».
A propos de la visite à Alger de l’ancien Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, le chef de la diplomatie algérienne affirme que l’envoyé spécial français et le ministre algérien de l’Industrie, de la Petite et moyenne entreprise et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi, «ne sont pas désignés pour régler des problèmes ponctuels». L’autre signe qui annonce l’apaisement entre les deux pays est le non-lieu prononcé en faveur du diplomate Hasseni. L’invité de l’émission Question d’Actu a souhaité, par ailleurs, que les deux pays trouvent une solution à la question d’accès aux archives politiques et surtout à la question de mémoire. «Personne ne peut effacer la mémoire», a déclaré le ministre.
«Pas de sous-traitance au Sahel»
Abordant la question du Sahel, le ministre a réitéré la position de l’Algérie. Dans son intervention, Mourad Medelci a souligné qu’il appartient aux pays de la région d’assumer leurs responsabilités et d’assurer la sécurité de leurs citoyens. «Chacun des pays doit prendre sa responsabilité. On ne peut pas la sous-traiter avec les autres. La sécurité dans le Sahel est indivisible», a déclaré le ministre. Interrogé sur les vélléités d’ingérence de certains pays extra-sahéliens, M.Medelci répond: «Si d’autres pays hors du Sahel souhaitent apporter leur contribution pour atteindre les objectifs en matière de développement des pays qui ont en besoin, cette intervention doit être transparente. Elle doit porter sur des actions de développement. Mais elle ne doit en aucun cas remplacer les institutions» de nos pays, a-t-il indiqué. Sur sa lancée, le ministre dira que la surmédiatisation du Sahel par ces pays ne fera que jeter plus le trouble dans la région. D’ailleurs, il regrette que la résolution 1904 de l’ONU, sur le paiement de rançons et la prise d’otages, ne soit pas respectée. «Les raisons sont simples. Les pays dont les ressortissants sont pris en otage préfèrent payer. Payer la rançon c’est encourager le prise d’otages», a-t-il conclu sur ce chapitre.
Blocage de l’UPM et de l’UE
Sollicité sur la situation de stagnation qui caractérise l’Union pour la Méditerranée, M.Medelci affirme que la prochaine réunion prévue pour le mois de novembre est vouée à l’échec en raison de la situation au Moyen-Orient. «On ne peut pas parler d’avancement de ce processus ni de la concrétisation des projets alors qu’Israël continue dans sa politique de massacre du peuple palestinien», a déclaré le ministre. Concernant l’Accord d’association de l’Algérie avec l’Union européenne, le ministre annonce qu’un nouveau round entre l’Algérie et l’UE est prévu dans une quinzaine de jours à Alger pour discuter encore la révision du démantèlement fiscal.
Tahar FATTANI
Tourisme: les premiers groupes de touristes étrangers à Djanet Algerie
Les premiers groupes de touristes étrangers de la saison sont arrivés samedi à Djanet, a-t-on appris auprès de la direction du tourisme de la région d’Illizi.
Près de 220 touristes venus d’Europe, amoureux du désert algérien, arrivent samedi à l’aéroport international « Tiska » de Djanet, par des vols réguliers, soit directs ou via Alger, en provenance de Lyon, Frankfurt et Paris, pour séjourner dans le Tassili, a-t-on précisé. « La saison touristique 2010-2011, qui s’ouvre aujourd’hui, s’annonce de bonne augure et devrait donner un nouveau souffle aux activités artisanales et commerciales dans la région », a-t-on estimé de même source. Toutes les dispositions ont été prises avec les partenaires du secteur du tourisme (douanes, Office du Parc National du Tassili, banques et PAF) pour faciliter le séjour des touristes dans la région, a-t-on indiqué. « On ne s’attendait pas à recevoir par voie aérienne autant de touristes pour cette première journée de la nouvelle saison touristique », s’est-on félicité.
Elephant d'Illizi dans le désert algérien.
« Il appartient d’ajouter à ces touristes ceux venus par voie terrestre et qui ont déjà rallié plusieurs sites touristiques, depuis le 15 octobre dernier », a-t-on souligné. A la direction du tourisme de la région d’Illizi, on estime que le tourisme saharien est appelé à connaître, cette saison, « un nouvel élan, à la faveur des nouvelles orientations de coordination entre les opérateurs et la direction du tourisme pour développer le produit touristique local ». « De larges espoirs sont fondés sur la contribution des agences de voyage dans le développement du tourisme saharien, à travers la parfaite prise en charge des hôtes de la région et l’exploitation optimale des atouts touristiques de la région », a-t-on souligné.
Trente-sept agences de voyages, dont sept au chef-lieu de région, sont opérationnelles durant la saison touristique 2010/2011 dans la région du Tassili, selon la direction du tourisme qui a précisé que les compagnies aériennes Air Algérie et Aigle Azur assurent le transport des touristes vers Djanet, à partir de plusieurs villes européennes.
Le Parc national du Tassili, classé patrimoine universel depuis 1982, regorge de sites naturels et de vestiges archéologiques remontant très loin dans le temps, notamment des gravures et peintures rupestres de scène de chasse et autres.
L’Algérie compte devenir un important producteur d’électricité verte
Mercredi 27 octobre 2010.
Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
D’après les perspectives du secteur, les sources d’énergies renouvelables permettront de produire entre 6 et 8% d’électricité d’ici 2020 et jusqu’à 35% à l’horizon 2040. .
D’après les perspectives du secteur, les sources d’énergies renouvelables permettront de produire entre 6 et 8% d’électricité d’ici 2020 et jusqu’à 35% à l’horizon 2040. Avant la fin de l’année, il est prévu que le département de l’énergie et des mines présente au gouvernement, un « ambitieux programme » pour le développement des énergies renouvelables, c’est ce qu’a annoncé, jeudi , son ministre Youcef Yousfi. Selon lui, « ce programme comprend un certain nombre de projets ». Des projets dont certains seront réalisés en partenariat, a-t-il dit, soulignant que, « nous allons demander trois choses à nos partenaires étrangers, telles que l’acquisition de technologies en ce qui concerne les laboratoires de recherche et l’expertise, la fabrication des équipements nécessaires au développement des énergies renouvelables en Algérie, car le coût de leur importation serait excessif et l’exportation des excédents d’électricité produite à partir de ces énergies vers des marchés extérieurs, notamment européens ». Ces déclarations interviennent alors que le Salon international de la gestion de l’énergie, le SIEREME vient de fermer ses portes après cinq jours intenses à Tamanrasset, et a attiré une quarantaine d’entreprises algériennes et étrangères concernées par les questions liées à la maîtrise des énergies diversifiées. Il faut dire que le gouvernement veut mettre le paquet sur cette nouvelle option, puisqu’il est question d’élaborer un Programme national de maîtrise de l’énergie (PNME) sur la période 2010-2014. Ce programme vise à réduire de manière significative la consommation d’électricité en distribuant cinq millions d’ampoules électriques à faible consommation, en facilitant les prêts subventionnés, en augmentant l’efficacité énergétique et en mettant en place de nouvelles mesures de contrôle de l’énergie. Il lancera également une campagne de sensibilisation et un programme spécial à destination des plus gros consommateurs. Le plus important de ces projets est la première centrale à énergie solaire hybride de ce genre à Hassi R’mel, dont l’achèvement est prévu avant la fin de l’année. « Cet ambitieux projet énergétique, le premier de ce type dans le pays, nous aidera à étudier les technologies utilisées afin que nous puissions évaluer les implications financières de la possible utilisation future de ce type de technologie dans d’autres projets de centrales », avait, dans ce contexte, affirmé le ministre de l’Energie et des Mines. Pour sa part, l’Agence nationale de rationalisation de l’énergie, plus connue sous le nom de l’APRUE a mis en place une série de projets sur la période 2007-2011, notamment la construction de 600 foyers HPE (haute performance énergétique), connus sous le nom d’« Eco- Bât », ainsi que de 10 000 systèmes de chauffage solaire d’eau et 22 000 mètres carrés de panneaux solaires qui seront installés dans des centres de santé, des hôtels et des thermes..
Le groupe de production et de commercialisation d’électricité Sonelgaz lui aussi envisage d’investir dans la production de l’énergie solaire, en lançant son premier programme de production d’électricité photovoltaïque comme alternative à la production par les hydrocarbures fossiles. Il s’agit entre autres, d’alimenter en électricité les villages isolés du Sud du pays. Pour ce, l’entreprise a même acquis les actifs d’une société d’éclairage afin de transformer celle-ci en unité de production de panneaux photovoltaïques..
On nous annonce que le prototype du premier panneau photovoltaïque « made in Algeria » quittera les laboratoires de l’Unité de développement de la technologie de la silice (UDTS) en juin 2011. Pour le choix de la ville de Tamanrasset (2.000 km au sud d’Alger), il est utile de dire que celui-ci n’est pas fortuit puisque elle constitue l’une des villes les plus ensoleillées du monde, avec une durée d’ensoleillement d’environ 3.500 heures/an..
Huit villages de la wilaya, caractérisés par leur isolement, ont bénéficié, dans le cadre du programme spécial de développement des wilayas du Sud, d’une installation d’électrification via le photovoltaïque et les énergies renouvelables, raccordant 555 foyers. La capitale du Hoggar ambitionne ainsi de devenir le nouveau lieu d’échanges des professionnels des énergies renouvelables, de la maîtrise de l’énergie, de l’éco construction et du développement durable..
El Moudjahid.
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Algerie l’ouverture officielle de l’année universitaire 2010-2011
lgerie
Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, présidera à l’université Kasdi-Merbah, l’ouverture officielle de l’année universitaire 2010-2011. Le Chef de l’Etat procédera à l’inauguration d'importants projets à caractère socio-économique et culturel. Dans le domaine de l'enseignement supérieur, le Président Bouteflika procédera à l'inauguration de 6.000 places pédagogiques au niveau de l'université Kasdi-Merbah de Ouargla. Concernant le secteur de la santé, le Président de la République inaugurera une clinique ophtalmologique algéro-cubaine, qui comprend notamment 40 lits et trois salles d’opérations ainsi q'un centre de lutte contre le cancer, au niveau de l'hôpital Mohamed-Boudiaf, qui permettra d'étendre la couverture médicale spécialisée aux régions du Sud du pays.
La wilaya de Ouargla bénéficiera, à la faveur de la visite du Président Bouteflika, d'une station d'épuration, de traitement et protection de la vallée de Ouargla contre le phénomène de la remontée des eaux. Le Chef de l'Etat posera également la première pierre du projet de réalisation d'une station de déminéralisation pour l'amélioration de la qualité de l'eau potable dans la wilaya. Par ailleurs, le Président Bouteflika inaugurera une cour de justice, dotée notamment de 77 bureaux d'administration,
4 salles de délibérations, d'une bibliothèque et d'un centre des archives. Enfin, le Chef de l'Etat procédera, au niveau de la 4e région militaire, à l'inauguration d'un centre satellitaire.
Forêt de Djebel El-Ouahch : un bijou à revaloriser
Le rapport élaboré par une commission de l’APW constituée de six vices-présidents, appuyé par un documentaire filmé, a décrit sans complaisance la situation «peu reluisante de ce patrimoine sylvicole», notamment dans sa partie destinée à servir d’espace récréatif.
Cette dégradation qui a commencé avec la dissolution, au début de la décennie 1990 de l’ex-Egilco, l’entreprise de wilaya qui gérait le parc d’attraction de Djebel El Ouahch, s’est accentuée au fil des ans pour atteindre un «stade affligeant» au bout de près de «deux décennies d’abandon et de laisser-aller», souligne-t-on dans ce rapport.
Le document écrit et le film décrivent ce qu’il est advenu de cet espace qui fut le plus beau joyau forestier de la ville. «Décharges sauvages, constructions délabrées ou saccagées, murs envahis par les ronces et les herbes sauvages, portes et fenêtres arrachées ou cassées, clôture en fer forgé volée», est-il déploré par les élus qui ont proposé la constitution d’une commission intersectorielle pour engager une «réflexion sérieuse» pour parvenir à une «solution viable et de fond».
Des intervenants ont relevé «les échecs des deux tentatives précédentes d’adjudication» du parc de loisirs de Djebel El Ouahch à des gestionnaires privés tout en estimant qu’«aucune entreprise relevant du secteur privé national ne possède la compétence et les moyens requis» pour administrer un tel patrimoine. Ils ont recommandé la constitution d’un «organisme étatique pour le suivi et le contrôle horizontal» de la gestion du parc ainsi que la mise en place d’une commission d’enquête pour déterminer les responsabilités dans la dilapidation de ce précieux bien public, magnifique site touristique et premier poumon de la ville de Constantine.
Le wali de Constantine a, pour sa part, exprimé son adhésion à la proposition de la constitution d’une commission intersectorielle pour l’étude, «dans un cadre réglementaire», de ce dossier qui, a-t-il dit, «ne nous effraie nullement», malgré l’interpénétration des secteurs dont il relève.
Agence
Monday, October 25, 2010
Société Générale Algérie s’implante à Médéa
L’inauguration officielle de l’agence Société Générale de Médéa a eu lieu hier après-midi, en présence de Gérald Lacaze, président du directoire de la Société Générale Algérie.
Dans une déclaration, ce dernier dira que la wilaya de Médéa est importante sur tous les plans (démographie, commerce, artisanat et agriculture) ce qui justifie cette inauguration. «Pour le moment, notre cible est le client particulier. Nous attendons d’autres agréments afin que nous puissions travailler avec les professionnels et les entreprises et assurer aussi les prestations liées au commerce extérieur. Ces dernières (opérations extérieures) sont assurées, pour le moment, dans notre agence de Blida», annoncera-t-il.
M. Lacaze rappellera à l’occasion que Société Générale Algérie compte 63 agences. Cette banque vient aussi d’avoir de nouvelles implantations à Chlef, Batna et Skikda. Celle de Chéraga (Alger), la deuxième dans cette localité, sera destinée uniquement aux professionnels. Société Générale Algérie prévoit aussi de s’implanter à Ghardaïa, Ouargla et Hassi Messaoud. En somme, cette banque française compte 1300 collaborateurs et 260 000 clients.
Mohamed Abdelli
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Société Générale Algérie s’implante à Médéa
Jumelage entre Villeurbanne et El Eulma
«Un face à face gagnant-gagnant»
Le jumelage entre Villeurbanne, grande ville de la ceinture lyonnaise, et El Eulma, jadis village, devenu grande commune de la périphérie de Sétif, sera le premier jumelage en tant que tel jamais opéré entre une commune algérienne et une commune française.
C’est ce qu’il en est ressorti d’une récente table-ronde.
Samia Belaziz, adjointe au maire de Villeurbanne, déléguée à la coopération internationale, est la maîtresse d’œuvre du futur jumelage. Il s’appuie notamment sur la coopération décentralisée qui s’est déjà beaucoup développée entre le Grand Lyon (Lyon et commune limitrophes) et Sétif. Le chargé de mission de cette relation, Hafid El Maghnouji, devait en dresser un tableau édifiant, indiquant qu’un autre partenariat s’instruisait entre Lyon et Alger. Outre l’agence d’urbanisme, les transports publics ou encore le tramway, parmi les fruits les plus beaux de cette mission, il signale le projet d’un pôle de compétitivité qui s’installerait à Sétif, et travaillerait en liaison avec l’ensemble des bassins d’un réseau méditerranéen jumelés avec Lyon.
Linda Belaïdi, qui préside aux destinées de Maghreb business networking (Club Medax), replace le contexte de l’action entre opérateurs français (ou franco-algériens) et algériens. «Il faut s’ancrer dans une démarche collective», et ne pas s’engager dans des affaires à sens unique. «L’Algérie a des besoins énormes et consent des investissements énormes, mais il faut être présent.» Parlant de «culture d’haleine», la femme d’affaires estime qu’il faut «être face-à-face», dans des propositions qui «apportent des vrais emplois en Algérie, et par l’investissement des bénéfices en Algérie». C’est du gagnant-gagnant qui peut largement être porté par des Franco-Algériens conscients des besoins de leur pays d’origine. Tout le contraire de ce que les économistes appellent le «one shot». C’est ce que Jihad Belamri constate. Responsable de l’association Créacteur, qui appuie les projets des jeunes dans les cités, il est patron d’une société qui a une filiale en Algérie. «L’Algérie, il faut y aller avec une forte envie de rester, et de nouer des partenariats. A partir de zéro, on a pu créer à Alger Be Maghreb qui existe aujourd’hui encore. On a pris des parts de marché en luttant pied à pied contre les Chinois.»
Radia Mousli a aussi une forte envie du pays. Elle a tenté l’essai en travaillant pendant trois ans chez Cevital à Béjaïa. «J’ai été surprise par la qualité du niveau de compétences techniques, même s’il reste à valoriser la question management et gestion.» Pour aller en Algérie, reconnaît-elle maintenant qu’elle est revenue dans la région lyonnaise, «l’argent ne doit pas être la motivation principale. En revanche, il y a des opportunités à saisir dans les projets ambitieux sur lesquels on travaille».
Un expatrié français a créé une société avec un Algérien, et il travaille depuis quelques mois à El Eulma dans le domaine de l’assainissement. «Maintenant, je pense, je vis, je mange, je dors à El Eulma», clame-t-il avec émotion. Milouka Hadj-Mimoune, présidente du centre social de Saint-Jean, lance un vrai cri du cœur : «La coopération et la réussite d’entreprises en Algérie doivent être un appel pour nos jeunes qui sont plein de compétences, mais souffrent ici du chômage.
Ce jumelage, on l’attendait et je pense que ça ira jusqu’au bout. On a besoin de cette énergie.» Vaste question sociale qu’une deuxième table ronde, sur les aspects «culture et citoyenneté» ne pouvait résoudre, tant le temps était limité. Le débat est en tous les cas ouvert pour ceux qui veulent s’imprégner de la réalité algérienne. Le jumelage promis entre Villeurbanne et El Eulma, loin du folklore habituel de ce type d’échanges, pourrait être un vecteur attractif. Coorganisateur de la rencontre, le Cercle des Algériens en Rhône-Alpes (CARA), qui n’en est pas à son coup d’essai, remettra le couvert d’une façon où d’une autre, particulièrement en 2011 pour célébrer son dixième anniversaire.
Walid Mebarek
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Jumelage entre Villeurbanne et El Eulma
La nouvelle carte routière de l’Algérie
La nouvelle carte routière de l’Algérie sera disponible gratuitement pour les autorimobilistes à travers le pays à partir du mois de novembre.
lundi 25 octobre 2010.
C’est ce qu’ont indiqué les éditeurs du projet. L’achèvement de l’autoroute Est-Ouest en Algérie, le lancement de nouvelles rocades, de voies express et de nouvelle bretelles ou encore l’apparition de nouveaux quartiers ont provoqué une refonte du plan de circulation. Ceci implique donc une redéfinition du nouveau réseau routier pour faciliter les déplacements. C’est désormais chose faite. La carte routière de l’Algérie a été actualisée pour intégrer toutes les nouvelles infrastructures routières et autoroutières ainsi que les destinations touristiques.
Ce projet, qui va être éditée vers la fin de ce mois, retracera, selon ses initiateurs, les différents itinéraires routiers ainsi que toutes les autres infrastructures touristiques à travers l’Algérie. Mme Djazia Cheikh Chouikh, chargée de ce projet, a expliqué que « toutes les modifications ont été prises en compte dans cette nouvelle carte ». L’objectif de cette mise à jour, a-t-elle souligné, consiste à « familiariser le citoyen avec les cartes géographiques et les plans vu que l’Algérien n’a pas la culture des cartes lors de ses déplacement, mais aussi de favoriser le tourisme local ». Emplacement des hôtels, restaurants, stations-service, aires de repos, sites touristiques, plages, ports de plaisance, ainsi que tous les numéros de téléphone utiles… sont autant d’informations pratiques que tous les usagers de la route pourront consulter dans cette nouvelle carte routière.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Soir d’Algérie
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La nouvelle carte routière de l’Algérie
compagnies allemandes spécialisées dans les eaux attendues prochainement à Alger
Emboitant le pas aux compagnies américaines
Des compagnies allemandes spécialisées dans les eaux attendues prochainement à Alger
Une délégation composée de représentants des compagnies allemandes spécialisées dans le secteur des eaux, l’hydraulique et l’assainissement, est attendue fin novembre prochain en Algérie. Elles comptent étudier avec les autorités concernées les opportunités d’investissement disponibles dans notre pays. Il y a lieu de souligner que la dernière visite d’une délégation de ce genre remonte à quelques années. En fait, il semble que les allemands sont encouragés par la performance de la société allemande, Gelssenwasser, qui a bénéficié d’un contrat portant sur la gestion du réseau des eaux et d’assainissement dans les wilayas d’El Tarf et d’Annaba.
La visite de la délégation allemande s’inscrit dans le cadre de la stratégie du renforcement des compagnies allemandes dans les 5 années à venir, avec un budget estimé à 780 milliards de dinars, soit l’équivalent de 10.81 milliards de dollars. A relever aussi que les compagnies allemandes comptent rafler 350 contrats dans le secteur des eaux et 48 dans l’assainissement, ainsi que la réalisation de 35 barrages et des stations de dessalement d’eau de mer.
Ouverture du Festival culturel international du malouf à Constantine
Hommage posthume au regretté Abdelkader Toumi
Le rideau s'est levé, samedi soir au théâtre régional de Constantine (TRC), sur la 4e édition du Festival culturel international du Malouf, en présence des autorités locales, d'un représentant du ministère de la culture et d’un public très nombreux.
La cérémonie d'ouverture a été marquée par des allocutions du wali, M. Noureddine Bedoui, qui a assuré que les activités culturelles, moyen de sauvegarde de notre patrimoine, constitueront "l'une des priorités de la wilaya", et de M. Abdelkader Bendaâmache, représentant du ministère, qui a souligné la place qui échoit désormais à la culture dans notre pays.
Cent-vingt festivals sont institués en Algérie, dont 7 pour la seule ville de Constantine, a notamment indiqué ce journaliste, musicien et homme de radio.
La soirée a ensuite donné lieu à un hommage posthume au regretté Abdelkader Toumi, grande figure du Malouf constantinois, récemment rappelé à Dieu et auquel est dédiée l'édition 2010 de la manifestation. Un hommage a également été rendu à d'autres icones de cette musique, à l'image de Hadj Mohamed-Tahar Fergani, Abdelkader Darsouni, Ahmed Serri, Hamdi Bennani et Dib Layachi. La partie musicale de la soirée aura permis au public, malgré l'heure tardive, de goûter avec enchantement au style andalou typiquement constantinois grâce à Salim Fergani qui a exécuté de façon magistrale une nouba, Ram el maya, avant de "bifurquer" vers un "zdjoul" rythmé par les battements de mains d'une assistance ravie.
L'orchestre féminin tunisien "Azifat", dirigée par la talentueuse violoniste Amina Serarfi, clôturera en apothéose la première "sahra" du festival en interprétant des morceaux connus de tous les pays du Maghreb, rendus célèbres par Ali Riahi, Saliha, Salim Lehlali et autre Hedi Jouini.
La formation féminine aura réussi à donner un vrai bain de jouvence à tous les morceaux interprétés, donnant par-là même le "la" à un festival qui promet beaucoup avec le passage attendu sur scène, en plus des artistes constantinois, des troupes de Hacène Laribi de Libye, de Abdelfattah Bennis du Maroc, la formation syrienne "El Andalous", et celle de la cantatrice espagnole de Séville Begona Olivida.
La maison de l’Algérie» ouvre ses portes à paris
Un grand Salon du mariage y est prévu
Les 13 et 14 novembre prochains sera organisé le grand Salon du mariage oriental qui permettra de rapprocher les cultures et sociétés civiles.
L’association Maison de l’Algérie, fraîchement créée en France par une dynamique équipe dirigée par Mme Naïma Iratni et Yves Jalabert pour encourager et soutenir toutes les initiatives visant à rapprocher l’Algérie et la France, s’apprête à signer sa première manifestation.
Ainsi et pour renforcer les liens culturels entre les sociétés civiles des deux pays, elle organise le grand Salon du mariage oriental les 13 et 14 novembre prochain. Cette manifestation se déclinera comme une entrée en matière à cette maison de l’Algérie qui sera ouverte à l’occasion.
Mme Naïma Iratni et ses collaborateurs, Patrick Le Berrigaut et Yassine Chérif Mostaghanemi ambitionnent de faire de Maison de l’Algérie, un espace d’échanges d’expériences entre les porteurs de projets des deux pays, et pourquoi pas, réaliser des programmes communs. La création de cette association traduit, d’après eux, cette relation «exceptionnelle, fondée sur des liens humains profonds enracinés dans les sociétés française et algérienne».
La Maison de l’Algérie est ainsi née d’une volonté de la société civile française et algérienne de fonder «ce foyer» afin de mobiliser les énergies et les ressources de part et d’autre, fédérer les acteurs et impulser une dynamique de projets et d’ambitions communs.
Cette association s’engage également à apporter son savoir-faire et son aide en termes de promotion à tous les projets économiques, sociaux, touristiques, culturels, artistiques, universitaires et technologiques des deux pays.
Ceux qui sont tentés de s’installer dans cette construction sociale, culturelle et humaine peuvent déjà faire un tour virtuel à www.maisondelalgerie.org, avant le grand Salon du 13 novembre prochain.
H. M.
Sunday, October 24, 2010
Alger une nouvelle façade
Les travaux d'amélioration de la façade sont toujours en cours au centre de la capitale. Cette opération entre dans le cadre du programme blanc déclaré en mois d'août dernier avec l'attribution d'une enveloppe financière de 5 milliards de dinars et une durée de 4 ans. Les travaux ont bien avancé, selon un superviseur de ce projet. Selon une source de la wilaya d'Alger, les autorités ont estimé réaliser ce projet dans les meilleurs délais, avec l'élimination de tous les points noirs qui donnent une mauvaise vision d'Alger. Ces autorités veulent aussi que cette opération de réhabilitation touche les principaux bâtiments du centre d'Alger surtout dans les rues Larbi Ben M'hidi, Zighoud Youcef, Didouche Mourad, Malika Gaïd et les rues menant aux places à l'instar de la Grande Poste et la place Emir Abdelkader. Cette opération sera appliquée aux grandes villes du pays, et Alger est la première étape, surtout que les changements ont commencé à apparaître dans les rues qui ont connu des travaux telles que la rue Larbi Ben M'hidi surtout au niveau des bâtiments près de la Grande Poste. Ces bâtiments ont connu l'élimination des paraboles et des climatiseurs, et les travaux de réhabilitation et rénovation sont toujours en cours au niveau des immeubles situés à l'entrée de la rue. La wilaya a chargé des agents communaux et même des policiers quant à l'opération d'enlèvement des climatiseurs et des paraboles de leurs balcons afin de donner une bonne vue de la capitale. Dans ce contexte, la wilaya va installer des paraboles collectifs, et pour les climatiseurs, il est décidé de les remplacer dans les établissements étatiques par des climatiseurs centraux. L'intérêt d'amélioration des aspects extérieurs des villes et quartiers sur tout le territoire national est inscrit parmi les priorités de l'Etat. Dans ce cadre, le directeur de l'urbanisme et de construction du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme a déclaré qu'un programme spécial ont élaboré pour la réhabilitation des quartiers. Pour cette opération, la ministère a attribué une enveloppe financière de 330 milliards dinars pour réaliser ce programme dont les travaux ont commencé en 2000 et qui vont continuer sans interruption afin de donner une nouvelle vue des villes d'Algérie à l'instar des grandes villes du monde.
Omar B.
Etats-Unis-Maghreb sur l’entreprenariat à Alger les 1 et 2 décembre
Le Département d’Etat a annoncé, samedi dans la capitale fédérale, la tenue les 1 et 2 décembre à Alger de la Conférence Etats-Unis-Maghreb sur l’entreprenariat. «Le Département d’Etat américain et le Conseil des affaires algéro-américain (USABC) seront l’hôte de la Conférence sur l’entreprenariat Etats-Unis-Maghreb, qui se tiendra les 1 et 2 décembre prochain à Alger. Cette conférence est le résultat direct du Sommet présidentiel de l’entreprise organisé (par le président Barack Obama) à Washington en avril 2010 et témoigne de la poursuite des travaux pour créer des partenariats régionaux qui encouragent l’entreprenariat», souligne le département d’Etat dans un communiqué. «Cette conférence réunira des chefs d’entreprise des pays de l’Afrique du Nord, les jeunes entrepreneurs, les chefs d’entreprise de la diaspora de l’Afrique du Nord, ainsi que des dirigeants d’entreprises américains», note le Département d’Etat. La conférence comprendra des débats «sur des questions clés et des défis pour faire progresser l’esprit d’entreprise, tels les leçons tirées du Sommet présidentiel de l’entreprise, l’amélioration de l’accès au capital dans le Maghreb, l’esprit d’entreprise des jeunes entrepreneurs, les points de vue des entrepreneurs des Etats-Unis et du Maghreb, la promotion des initiatives transfrontalières de partenariat d’affaires, la formation des entrepreneurs, le réseautage des relations d’affaires transatlantique, l’incubation de l’innovation et de la technologie et l’exploration des opportunités d’affaires dans les industries créatives», détaille le Département d’Etat. «Les Etats-Unis enverront une délégation de haut niveau pour participer à la Conférence. Le Département d’Etat soutient les organisateurs de cet événement en identifiant les principaux intervenants, participants, et les entrepreneurs américains qui peuvent contribuer à faire progresser nos objectifs communs de partenariats économiques pour l’entreprenariat, l’innovation et la création d’emplois dans le Maghreb», souligne encore le communiqué.
Algerie ceux qui veulent investir dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.
Par Salah Benreguia
Abdelmalek Sellal depuis Washington à propos des opportunités d’investissement
«L’Algérie n’est pas un marché pour quelques pays européens»
«L’Algérie n’est pas un marché pour quelques pays européens.» Cette phrase du ministre des Ressources en eau, prononcée le week-end dernier à Washington, renseigne à quel point le gouvernement algérien compte diversifier ses partenariats avec les opérateurs étrangers, surtout ceux qui veulent investir dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant. Ce message clair est destiné aux opérateurs ayant réellement l’intention de faire des affaires dans le cadre des lois en vigueur en matière d’investissements étrangers et non à ceux qui continuent de percevoir l’Algérie comme «une économie de bazar». «On a ouvert les portes [de notre économie] et des truands y sont entrés», a soutenu le ministre lors d’une rencontre organisée par le Conseil d’affaires algéro-américain (USABC) et l’ambassade d’Algérie à Washington, réaffirmant que «l’Algérie veillera à appliquer la réglementation et qu’elle a besoin du savoir-faire et des équipements des sociétés américaines». Abordant le programme des investissements publics 2010-2014, pour un montant global de 286 milliards de dollars, et les changements que les autorités algériennes avaient introduits en 2009 dans les textes législatifs et réglementaires régissant les investissements étrangers qui ont amené certains milieux d’affaires à prétendre qu’il y avait des difficultés à investir en Algérie, M. Sellal a rappelé que le pays avait décidé de sortir d’un système politique et économique dirigé et d’opter pour l’économie de marché. «L’Algérie a non seulement toutes les capacités financières pour réaliser ce programme quinquennal, mais elle a aussi constamment honoré ses engagements financiers dans les contrats avec ses partenaires. Le marché algérien vous est ouvert sur l’ensemble des secteurs d’activité pour lesquels des budgets publics importants sont affectés.» S’exprimant sur le secteur des ressources en eau, il a présenté succinctement les projets prévus par le programme quinquennal 2010-2014 en appelant les compagnies américaines à s’engager davantage avec les sociétés algériennes, qu’elles soient publiques ou privées, à travers un «partenariat gagnant-gagnant». M. Sellal a proposé une piste de partenariat pour la réalisation de ces projets où les 51% seront détenus par le partenaire algérien, le reste par la firme américaine mais tout en bénéficiant du management du projet et de l’exportation de son savoir-faire et de ses équipements au partenaire algérien. Toujours au sujet du secteur des ressources en eau, des hommes d’affaires britanniques y ont exprimé un «réel intérêt» lors d’une rencontre organisée vendredi dernier à Londres par l’organisme britannique du développement du commerce et de l’investissement (UKTI). Présent à la rencontre, le représentant de l’ambassade de Grande-Bretagne à Alger, M. Abderezak Bouhaceine, a souligné «l’importance du programme de développement
2010-2014 du gouvernement doté d’une enveloppe de plus de 150 milliards de dollars et dont une large part est consacrée aux ressources en eau, vu l’importance qu’accorde l’Etat au secteur». «Les compagnies britanniques présentes en Algérie, opérant dans tous les secteurs d’activité, sont satisfaites de leurs business. Cela devrait être un stimulant pour celles qui hésitent encore à intégrer ce marché», a ajouté M. Bouhaceine.
Friday, October 22, 2010
Ouverture à Alger du 1er Salon des banques et assurances
Experts, banquiers et professionnels de la finance et des assurances ont assisté hier à la Safex, à Alger, à l’ouverture du 1er Salon national dédié aux banques et aux assurances. Organisé par la Société algérienne des foires et expositions (Safex) et la société Mira Cards Editions, le 1er salon des banques et assurances (expo-finances 2010), qui regroupe 44 participants notamment les banques publiques et privées et les assurances, se veut une manifestation qui vise à «présenter leurs produits stratégiques, leur savoir-faire et leur expertise et se rapprocher davantage de leurs éventuels clients», selon les organisateurs. Pour le P-DG de la Banque de développement local (BDL), Mohamed-Arselane Bachetarzi, ce rendez-vous économique «est un espace pour stimuler le développement local, et régional du pays». «Nous sommes là pour accompagner le programme du gouvernement, notamment dans les secteurs des travaux publics, l’industrie et le bâtiment, l’agroalimentaire, la promotion immobilière et les énergies renouvelables», a-t-il fait remarquer dans une déclaration à la presse. La BDL «n’est pas un distributeur automatique d’argent. Il faudrait que les projets soient maturés avant de les financer, et ce dans l’intérêt aussi bien des opérateurs économiques, pour qu’ils ne perdent pas leur argent, que de la banque, pour qu’elle puisse récupérer l’argent placé dans ce projet», a affirmé M.Bachetarzi.
Les relations algéro-françaises caractérisées par une nouvelle tournure
Medelci à la Chaîne III de la radio nationale :
«Les relations algéro-françaises caractérisées par une « nouvelle tournure »
Le ministre des Affaires étrangères a indiqué, hier, que les relations algéro-françaises sont caractérisées par une « nouvelle tournure ». « Les situations tendues mais relativement précises que nous avons vécues ces derniers mois ont laissé la place à plus d'ouverture », a-t-il déclaré. « Pour autant, aurons-nous résolu tous les problèmes? Je ne crois pas (...) mais nous mettons en avant le sens de la responsabilité vis-à-vis de nos concitoyens et de notre communauté nationale à l'étranger », a-t-il ajouté, tout en précisant que « regarder vers l'avenir ne signifie pas dire n'importe quoi sur le passé ».
Dans le même sillage, M. Medelci a évoqué les visites effectuées par les hauts responsables français, ajoutant le nouveau dynamisme des relations algéro-françaises sera sanctionné par une visite de l’ex premier ministre, Jean Pierre Raffarin. S’agissant des relations algéro-marocaines, le ministre des AE les a qualifiées de « fraternelles »
Par ailleurs, M. Medelci a réitéré que « l'Algérie entretient une coopération "positive" avec les pays de la région du Sahel, a affirmé, jeudi à Alger, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. "Nous sommes dans une situation de coopération tout à fait positive avec ces pays", a indiqué M. Medelci dans une réponse à une question de journalistes sur "des pressions" que subirait l'Algérie de la part des pays voisins, comme le Mali et la Mauritanie, au sujet de la situation dans la région du Sahel. "Il ne faut pas accorder trop d'importance à certaines déclarations rapportées par un nombre de médias, mais plutôt essayer de mettre le projecteur sur ce qui est entrepris directement au niveau des responsables et des institutions" de ces pays, a encore précisé le chef de la diplomatie algérienne qui s'exprimait en marge de la présentation de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, devant les députés de l'Assemblée populaire nationale.
Algerie une chance de progrès et de prospérité
Le partage des résultats de la croissance est un fait évident en Algérie. L'économie en mutation ces dernières années, permet de dire qu'il y a optimisme à constater sans le moindre doute cette évolution, signe de la relative bonne santé du pays. L'économie en mutation au cours de ces dernières années, permet de dire qu'il y a quelque chose de solide qui est en train de se construire. Le pays est un immense chantier dans tous les secteurs. Un sérieux lifting est mis en place avec beaucoup de rénovation, ce qui est, bien entendu, tout pour le bénéfice du citoyen. Cette répartition des revenus appliquée avec justice et équilibre est résolument novatrice, tant elle franchit des objectifs qui lui confèrent l'"onction" du consensus au sein de la société. Tout cela révèle les motivations du chef de l'Etat ainsi que ses ambitions à faire "grandir" le pays. Un discours politique tout à fait logique, cohérent et une vision bien ciblée. Il va de soi que les "témoins" des indicateurs qui font le bonheur des populations sont aujourd'hui au mieux de leur forme. C'est ce qui explique toutes les précisions ouvrant sur la renaissance et la promotion des valeurs du pays, à travers la multiplication des programmes et ensuite en favorisant le développement d'un climat collectif produisant à son tour des résultats concrets. C'est, d'ailleurs, le but du temps actuel qui prouve, par le retentissement des investissements publics, que le facteur de la justice sociale loué comme représentant une chance pour le progrès et la prospérité du pays et comme marquant une vision démocratique de l'avenir de la société, est désormais une réalité incontournable. Ce développement politique, économique, social et environnemental, résulte de l'accroissement rapide des solutions en direction des populations. La précision d'une telle option, plus concrète, ouvre déjà sur toute la "surface" du pays. Si le progrès et l'efficacité du développement sont permanents depuis 2000, ils marquent plus d'ampleur au titre du programme quinquennal, donc pour l'avenir des améliorations et des résultats qui sont dans une telle conjoncture assez objectifs pour pousser le pays à se développer et à se moderniser. Une politique juste, intelligente dans l'intérêt des populations. Le programme présidentiel est à ce titre dépositaire de cet intérêt là. Cette politique interfère avec la réorientation du développement et de l'économie inscrite dans le programme présidentiel. L'orientation globale est confirmée dans une logique endogène de plus de décentralisation au profit des populations et celle exogène de sa meilleure gestion afin de parvenir à une croissance économique durable. Ce à quoi les pouvoirs publics déploient d'énormes efforts afin de lancer une offensive dans le domaine de la formation et de la technologie pour obtenir et accroître la productivité et lui attribuer les moyens et les instruments de foisonner. L'objet du propos est ainsi d'intégrer une lecture élargie et renouvelée d'une économie durable dans un contexte de fortes certitudes. La philosophie politique, stimulatrice du concept de modernité très contemporaine, représente une forme d'anticipation qui promet de transformer progressivement mais radicalement la société. La répétition et la diversification des "terrains" fertiles à cette modernité dans ses éléments de théorie et de vision d'avenir, se concrétisent sous l'effet d'une stratégie de mutation, au nom initial du programme présidentiel.
B. Chellali
Tindouf de nouveaux réseaux d'eau potable pour plusieurs zones
Les citoyens de plusieurs villages au niveau des communes de Oum El Assal et Tindouf, de plusieurs opérations de raccordement aux réseaux d'eau potable, cette opération est insérée dans le cadre des différents programmes de développement selon la direction l'hydraulique et des ressources d'eau dans cette wilaya. Dans ce contexte, le village de Ghar Jbilet situé à 145 km au sud ouest de la commune de Tindouf a bénéficié d'un projet d'approvisionnement par l'eau potable composé d'un prospecteur et d'un canal de pression d'une longueur de 1.5 km est ainsi un réservoir d'une capacité de 50 m³, aussi le raccordement des maisons par le réseau de distribution d'eau selon le directeur du secteur. La commune de Oum El Assal située à 170 km à l'est de la wilaya a aussi bénéficié d'une opération de renouvellement total du réseau d'eau potable, ce qui permis d'éliminer les fuites dans ce réseau, cette opération a aussi permet de garantir un approvisionnement régulier pour les citoyens en matière d'eau potable après le manque qu'a connu cette zone. Dans le même cadre, le village de Hassi Khebi dans la même commune a bénéficié d'une opération similaire par 4 prospecteurs qui ont été mis en exploitation l'année passée avec une capacité de pression de 30 litre/s, et le raccordement de ces prospecteurs avec une station de pompage vers le réseau de distribution d'eau sur une longueur de 23 365 m. Cette opération a aussi inclus la construction de 3 réservoirs dont deux d'une capacité de 500 m³ et un autre d'une capacité de 200 m³. Pour le village de Hassi Mounir qui est distant de 210 km de la capitale de la wilaya, celui-ci a bénéficié dans le cadre des programmes de la commune de développement, d'un nouveau réseau de distribution d'eau potable et la programmation d'un projet de construction d'un réservoir d'une capacité de 200 m³. Les opérations de prolongation des réseaux d'eau potable réalisés durant ces dernières années dans la wilaya de Tindouf ont atteint un taux de 97%. Selon la même source, la wilaya a inscrit une amélioration dans la distribution d'eau potable grâce à ces opérations car le volume d'eau distribué a augmenté de 44L à 150L par jour pour chaque citoyen pour une durée comprise entre 12h et 24h dans les différents quartiers.
Omar B.
Le Medef International organise une recontre France- Algérie le 8 novembre
Le Medef International organisera le 8 novembre, la prochaine rencontre du Conseil de chefs d’entreprises France-Algérie organisée autour de M. Xavier DRIENCOURT, Ambassadeur de France en Algérie, de M. Marc BOUTEILLER, Chef de Service Economique à Alger, et d’entreprises implantées dans ce pays.
Cette rencontre sera l’occasion de faire le point sur l’état de la relation bilatérale, un an après la visite de Laurence Parisot, Présidente du MEDEF, accompagnée d’une large délégation d’entreprise, et au lendemain de la nomination de deux coordonnateurs de la relation économique bilatérale, M. Jean-Pierre Raffarin et M. Mohamed Benmeradi, Ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion des Investissements.
L’Algérie, notamment grâce à la fermeture de son système bancaire et aux apports considérables du secteur pétrolier (4ème exportateur mondial de gaz naturel), a été peu affectée par la crise. Elle a accumulé des réserves (150 Mds USD) et réussi à s’affranchir de sa dette externe, ce qui a rendu possible le lancement de trois plans consécutifs de soutien de la croissance par l’investissement, dont 150 Mds dollars sur la période 2010-2014. Cette politique d’investissement publique a ainsi permis la croissance hors hydrocarbures du pays de s’élever à 9,2% en 2009 et de se stabiliser à 6% en 2010, d’après les prévisions du ministère des Finances.
Après avoir annoncé une nouvelle tendance économique en 2009, La loi de Finance Complémentaire 2010 confirme un retour au nationalisme économique avec quelques mesures phares comme la taxation des surprofits réalisés par les entreprises dans les secteurs hors hydrocarbures, l’obligation d’investir en Algérie pour les bénéficiaires des marchés publics, ou l’introduction d’une possible rétroactivité de la loi de répartition du capital entre les investisseurs.
medefinternational.fr/
Thursday, October 21, 2010
Communiqué de l’Association Maison de l’Algérie
www.maisondelalgerie.com
Communiqué de l’Association
Maison de l’Algérie
La relation entre la France et l'Algérie est exceptionnelle de
fait, fondée sur des liens humains profonds enracinés dans
les sociétés française et algérienne.
C'est ainsi que l'Association "Maison de l'Algérie"
est née d'une volonté de la société civile française et
algérienne pour fonder ce foyer afin de mobiliser
les énergies et les ressources de
part et d’autre, fédérer les acteurs et impulser une
dynamique de projets et d'ambitions communs.
A cet effet, l'Association "Maison de l'Algérie" vise à
encourager, soutenir et assurer la promotion de projets
économiques, sociaux, touristiques, culturels, artistiques,
universitaires et technologiques dans un esprit de
réciprocité entre les deux sociétés civiles française et
algérienne.
Alors quelle meilleure occasion qu'un partenariat avec le
Grand Salon du Mariage Oriental (www.grandsalondumariageoriental.com)
qui se tiendra les 13 & 14 novembre 2010 pour officialiser l'ouverture de cette Maison de l'Algérie.
La Présidente Naima IRATNI et son équipe,
Monsieur Yves JALABERT
Monsieur Patrick Le BERRIGAUT
Monsieur Yassine Chérif MOSTEGHANEMI
Wednesday, October 20, 2010
l'Algérie est un pays magnifique
Par : Nabila Saïdoun
Le ministre du tourisme l’a déclaré à partir de la wilaya de M’Sila Cap sur la location gérance des hôtels”
De la visite d’inspection de Smaïl Mimoune, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, effectuée hier dans la wilaya de M’sila, émane des questions sensibles traduisant un malaise qui mine le secteur et auquel il faudra vite remédier. Quel devenir pour ces infrastructures hôtelières, dont la majorité se trouve dans un état de délabrement avancé ?
Force est de constater que l’opération de privatisation, enclenchée depuis quelques années, n’a pas donné le résultat escompté, et ce, pour de multiples raisons dont la résistance du personnel de ces mêmes infrastructures qui a fait que l’opération en question s’est soldée par un échec cuisant.
“Certaines personnes semblent être allergiques au mot privatisation”, reconnaîtra le ministre, préférant désormais opter pour la formule “location gérance”. Ce qui serait en soi un préalable à la privatisation dans un cadre plus mûr et nullement en contraction avec la privatisation qui resterait une optique inéluctable. Mais pour l’instant les pouvoirs publics préfèrent appréhender, semble-t-il, ces opérations de privatisation d’une autre manière, ce qui expliquerait le démarrage de plusieurs chantiers de rénovation et le déblocage des budgets nécessaires tant réclamés. L’hôtel El-Kaïd de Boussâada, investi dans la rénovation, en avait bien besoin et son voisin Kerdada, qui appartient à la chaîne El-Djazaïr, pourrait s’améliorer davantage. le développement de la qualité et l’amélioration des prestations sont des valeurs sur lesquelles a insisté le ministre lors de cette visite qui a enregistré le lancement de l’année pédagogique hôtelière et de tourisme. celle-ci s’est effectuée à partir de l’école hôtelière de Boussâada. L’occasion pour le premier responsable du secteur, qui s’est enrichi de l’artisanat (appartenait aux PME-PMI), de dicter quelque peu sa feuille de route. Il compte, entre autres, jouer la carte de l’artisanat pour booster le tourisme. L’artisanat tout, comme le patrimoine immatériel, peut en effet constituer un point attractif autour duquel pourrait se développer divers chapitres de coopération avec des partenaires étrangers.
Dans son discours à l’attention de nombreux étudiants, qui représentent l’avenir du secteur, le ministre a expliqué la pertinence de s’adapter à la réalité actuelle qui fait du touriste un client très exigeant.
“L’abondance du produit touristique donne le choix au touriste d’être très exigeant. Ceci a fait émerger de nouvelles prestations personnalisées. S’il est satisfait, il pourra en convaincre dix autres de son entourage. Dans le cas contraire, ce sont 100 personnes qui peuvent être influencées par son avis négatif”, a-t-il déclaré.
“Qu’il s’agisse de spécialistes, de voyagistes, de journalistes ou d’investisseurs, tout le monde s’accorde à dire que l’Algérie est un pays magnifique où l’on développe toute sorte de produits touristiques. Mais cette richesse naturelle, à elle seule, n’est pas suffisante pour construire une destination et relancer le tourisme ; ce qui a d’ailleurs nécessité l’élaboration d’un plan spécifique.” La formation se présente, par ailleurs, comme une pierre angulaire accompagnée de la modernisation et de la mise à niveau de certaines écoles dont celle de Tizi Ouzou et ses annexes à Tlemcen, ainsi que le centre d’hôtellerie et de tourisme de Boussâada, grâce à une enveloppe financière de 130 millions de dinars.
Libellés :
l'Algérie est un pays magnifique
Avec 248 milliards de dollars : L’Algérie éligible au transfert de technologie pour l’attractivité de son marché
Des représentants du ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements et des experts de l’OMPI, invités d’El Moudjahid
l Des représentants du ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, et ceux de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), ont été les invités d’El Moudjahid.
Cette invitation entre dans le cadre d’une conférence-débat, consacrée à la propriété intellectuelle a fait l’objet d’intenses consultations entre le ministère de l’Industrie et l’OMPI durant la visite de représentants de cette organisation dans notre pays, cette semaine.
M. Ahmed Zaïd, chef de division des politiques d’innovation au ministère de l’Industrie, M. Hakim Taousar, directeur général de l’INAPI et M. Ali Jazaïry, responsable de l’innovation et des transferts technologiques au sein de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), sont intervenus dans le cycle de communications.
Une évaluation des besoins et un accord-cadre
M. Ahmed Zaïd a situé, dans son propos, les objectifs poursuivis à travers la visite d’experts de l’OMPI en Algérie. L’Algérie, relève le représentant du ministère, a un large espace de coopération avec l’OMPI. Il a évoqué la tenue en décembre prochain d’une rencontre sur la propriété intellectuelle où seront associés tous les secteurs. Il y aura une évaluation des besoins. M. Ahmed Zaïd a rappelé que durant le séjour de la délégation de l’OMPI, un accord-cadre a été signé, qui élargit encore davantage le partenariat entre l’Algérie et l’Organisation mondiale. Il a évoqué aussi la question du dépôt des demandes de protection des brevets et marques, modèles qui pourront à l’avenir se faire à partir du pays de la protection.
La promotion des ressources humaines est capitale
L’orateur a souligné toute l’importance qui est accordée à la promotion des ressources humaines. Ainsi, dans le cadre de la constitution de centres dédiés à la technologie dans notre pays, il y aura la formation de cadres qui auront à exploiter les banques de données existant à travers le monde. Un centre-pilote va gérer le réseau. Il est vrai, note M. Ahmed Zaïd, que nos universités ont de nombreux projets mais qui ne sont pas diffusés.
Les centres de développement technologique vont émerger
L’orateur a parlé également de centres de développement technologique dont l’un, dédié à la mécanique, existe déjà et un autre concernant l’agroalimentaire est en voie de finalisation. S’agissant du séjour de la délégation de l’OMPI en Algérie, il y a eu un séminaire interrégional qui a vu la présence de 21 pays.
Des communications ont porté sur le rôle de la propriété intellectuelle, sur l’innovation et le transfert de technologie, sur les marques, les dessins et les modèles, etc. Des expériences des pays présents ont été présentées. Le représentant du ministère de l’Industrie a souligné que dans la recherche de solutions aux problèmes soulevés, il fallait toujours tenter de trouver un juste milieu. C’est le cas actuellement pour le médicament, qui nous amène à réfléchir sur le type de protection à adopter.
Un projet-pilote régional
S’agissant du projet-pilote régional, il concerne, pour l’aire géographique qui nous concerne, l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Jordanie et l’Egypte. Il y aura des bureaux de transferts de technologie. Des projets sont à l’étude avec des phases d’évaluation, allant du début de formulation du projet, de l’évaluation des besoins, la définition et l’adoption du mandat.
Il y aura un plan d’action pour la détermination des paramètres organisationnels des bureaux de technologie, la politique institutionnelle du bureau technologique, les salaires des travailleurs, l’acquisition des équipements pour le bureau technologique, la formation, le développement des capacités opérationnelles du bureau technologique). La formation sera assurée par des experts de l’OMPI.
Innovation, promotion des compétences locales
Les résultats escomptés à travers la mise en place de ces bureaux vont à l’amélioration de l’innovation, à la promotion des compétences locales. Cela vise aussi à assurer une meilleure productivité pour les produits locaux et une meilleure collaboration entre institutions sur le plan régional, à travers un travail en réseau.
Il y a engouement pour ce type de projet, note le chef de division des politiques d’innovation au ministère de l’Industrie. Le privé va être connecté en matière de recherche. Actuellement, il existe un véritable fossé entre la recherche et l’innovation. C’est pour cela que des initiatives sont prises à travers le partenariat avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle pour donner plus de probabilités de succès aux politiques d’innovation.
Développement de la recherche, formation, marketing
Concernant les bureaux technologiques, ils permettront le développement de la recherche, la formation, le cheminement de l’idée de marketing liée à la propriété intellectuelle, la gestion, l’octroi de licences, les négociations pour l’octroi des licences. C’est important d’avoir toutes ces formations, relève M. Ahmed Zaïd.
L’INAPI aura des annexes régionales
Intervenant à son tour, M. Taousar, directeur général de l’Institut national de la propriété industrielle, souligne dans son intervention que nous avons l’ambition d’élever l’institut à un niveau supérieur. Il ne faudrait pas, dit-il, qu’on s’arrête à une sorte d’organisme dépôt, comme c’est le cas actuellement. L’institut doit être réactif, aller vers les universités, les centres de recherche. L’INAPI est un organisme qui doit avoir un rôle névralgique dans ce type de dispositif. L’orateur a rappelé l’existence d’une loi sur l’innovation qui peut être un atout pour l’institut, intégré dans la vision ainsi décrite.
Un premier centre d’appui va voir le jour
La mise en place, dit-il, d’un premier centre d’appui avec l’assistance de l’OMPI constitue pour nous une base de départ. C’est le signe d’une politique plus dynamique. Elle permettra des mises à jour, une numérisation de l’information et sa mise à disposition aux utilisateurs.
L’INAPI doit jouer un rôle important dans différents domaines : le domaine juridique, l’examen des marques, le développement des NTIC, etc.
Un répertoire de marques au ministère de l’Agriculture
M. Hakim Taousar a souligné que le ministère de l’Agriculture a constitué un répertoire de marques protégées. Il faut accompagner ces actes. Intervenant de nouveau, M. Ahmed Zaïd note que dans le plan de développement de l’INAPI, il est prévu l’ouverture d’annexes régionales. Actuellement seules trois annexes existent à Oran, Constantine et Sétif.
Il y a également d’autres mesures qui sont prévues comme la création d’un Fonds d’aide aux inventeurs et aux chercheurs. 10 à 15% des recettes de l’institut, iront à ce Fonds.
Algérie-OMPI, un partenariat durable
M. Ali Jazaïry, représentant de l’OMPI, a rappelé pour sa part tout l’intérêt du partenariat institué entre l’OMPI et l’Algérie, partenariat élargi à la sphère régionale. Le séjour de la délégation de l’OMPI a été profitable. Il a permis la signature d’un accord-cadre entre l’Algérie et l’OMPI. L’innovation, rapporte l’orateur, sous ses différentes formes à fortiori dans une économie de la connaissance, est le résultat de tout un processus. Il y a une problématique de propriété intellectuelle qui reste (brevets, logiciels) qui reste posée et qu’il convient de traiter par des politiques d’incitation. L’évolution des sociétés fait émerger des attentes en matière de développement technologique qu’il faut, là aussi, prendre en charge.
Les appellations d’origine bénéficient de protection
Dans le débat, M. Hakim Taousar, directeur général de l’INAPI, souligne à propos des produits protégés, suite à une question, que l’Algérie a un texte qui protège les appellations d’origine.
L’orateur fait remarquer qu’il y a eu par exemple avec le ministère de l’Agriculture un certain nombre de réunions, pour la datte il n’y a pas moins de 45 panoplies relève l’orateur, ce qui démontre la complexité de la tâche. Certaines dattes ne peuvent être cultivées qu’en Algérie, dit-il. Il y a un travail qui se fait aussi au ministère de l’Agriculture pour l’huile d’olive et d’autres produits. Le directeur général de l’INAPI, propose la création de circuits de distribution et de commercialisation.
Un moyen pour dynamiser les initiatives
Pour M. Ali Jazaïry, répondant aux questions des participants, la propriété intellectuelle n’est pas un moyen de bloquer des initiatives, mais bien un catalyseur pour le transfert de technologie. Il cite le cas de la Silicon Valley où de petites compagnies jouent un rôle moteur dans la création, l’innovation, le développement technologique.
Pour l’orateur, situant la problématique de la propriété intellectuelle élargie à un pays, celle-ci joue un rôle important dans la croissance économique. La Silicon Valley est formée de petites compagnies (d’une vingtaine de personnes chacune). Ces compagnies vont alors s’intégrer chacune à une problématique (circuits intégrés, etc.)
La Silicon Valley, moteur de l’économie américaine
M. Ali Jazaïry relève que la silicon Valley a été le moteur de l’économie américaine, au cours de la dernière décennie. 85% des nouveaux produits ont été développés par de petites compagnies. L’orateur cite le cas des Emirats Arabes Unis qui souhaitaient créer une technopôle à l’image de la Silicon Valley. L’expérience n’a pas eu de succès vu l’absence de petites compagnies et de thèmes adaptés à la situation et à l’environnement du pays.
C’est une fois un thème fédérateur, trouvé (énergie solaire) que l’expérience a eu des résultats avec à la clé une collaboration sur le plan international. Il y a eu alors une incidence économique considérable, relève l’orateur.
S’adapter aux réalités du marché
S’agissant de transfert technologique, M. Zaïd, représentant du ministère de l’Industrie, relève qu’en Algérie il y a un défaut d’expertise, rappelant que les usines sont reçues clés en mains. Le transfert de technologie peut s’opérer à travers l’octroi de licences, les IDE en direction des entreprises locales et à travers aussi la promotion des ressources humaines. Il cite le cas de la Chine qui, dans ses négociations avec Airbus, prévoit, à terme, le montage d’avions en Chine même.
En ce qui concerne la formation, M. Ahmed Zaïd relève que celle-ci est capitale, notamment dans différentes filières (commerce international, droit des affaires, langues, etc.) Dans cette perspective, la rédaction des contrats s’avère importante (langue dans laquelle est rédigée le contrat). L’orateur relève qu’une seule université forme à l’innovation, celle de Ben-Aknoun.
Une académie de l’innovation verra le jour
Il est envisagé la création d’une académie de l’innovation, dans laquelle il y aura de la formation. M. Taousar Hakim, répondant aux questions, relève que les droits rattachés à la propriété intellectuelle sont complexes (brevets, marques, appellation d’origine, ou origine géographique, dessins industrielles, etc.).
Il y a pour certains produits un problème de labellisation, dit-il. Il souligne que dans certains pays, l’existence d’un réseau de coopératives a permis de faire avancer grandement les choses et de profiter aux producteurs.
Mutualisation des moyens
Il y a eu la mutualisation des acquis (marques, etc.), tout cela est défini dans le cadre d’un cahier des charges. La qualité est garantie si le produit est bien labellisé, c’est un travail qui doit être mené.
Il faudra alors revoir la base juridique, par exemple dans le domaine agricole. Pour M. Ahmed Zaïd, les coopératives qui ont partagé les brevets, les droits des brevets sont celles qui ont pu capitaliser au rayon des Success story.
Des pôles d’excellence
A propos de la mise en place de technopôles, le chef de division des politiques d’innovation au ministère de l’industrie souligne qu’il existe dans notre pays un schéma d’aménagement du territoire qui prévoit la création de pôles d’excellence.
Pour l’industrie, il y a des propositions en cours. Il faut savoir, insiste le représentant du ministère de l’Industrie, que la création de technopôles ne se décrète pas, mais peut être le résultat d’un plus au moins long processus.
Bordj Bou-Arréridj et Sétif en pôle position
Bordj Bou-Arréridj et Sétif vont être érigées en pôles d’excellence. M. Ahmed Zaïd assure que dans ces régions industrielles des privés ont développé des entreprises performantes, c’est ce type d’embryons qui vont favoriser l’émergence de technopôles, suggère-t-il.
Le rôle de l’Etat sera de mettre en place des centres de développement technologique (mécanique pour la région de Constantine, sidérurgie pour la région de Annaba).
L’idée est aussi de fédérer dans l’effort, des wilayas qui auront à mettre en commun leurs projets pour leur donner une plus grande consistance.
Les consciences sont déjà prêtes, relève M. Ahmed Zaïd qui reconnaît que la tâche n’est pas facile.
Il faut mettre les gens en place et les adosser à des centres d’appui à la technologie.
M. Taousar Hakim, directeur général de l’INAPI en réponse à des questions, confirme la création d’annexes régionales autour de la maison-mère.
Rapprocher l’INAPI des utilisateurs
L’objectif, dit-il, est de créer des réseaux pour rapprocher, de l’INAPI, les entreprises, les inventeurs, les chercheurs. La première mission est de faire connaître les modalités de protection en matière de propriété intellectuelle.
34 programmes de recherche listés
M. Ahmed Zaïd, relève que 34 programmes de recherche sont prévus, dédiés au développement économique en concertation avec tous les secteurs, en liaison avec les services du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il y a un conseil sectoriel permanent destiné à transmettre les projets au ministère de l’Enseignement supérieur. Ces projets soumis au comité de recherche qui siège au niveau de l’Enseignement supérieur pourront, après étude et avis, favoriser le financement des projets.
Développer des avantages comparatifs pour prospérer
Pour M. Ali Djazaïry, il n’y a pas de recettes miracles, les régions doivent disposer d’avantages comparatifs pour prospérer, et le développement doit se faire du bas vers le haut.
Il y a des exemples de technopôles à travers le monde où la réussite a été au rendez-vous. A une question sur le transfert technologique lié au poids économique du pays concerné, M. Ahmed Zaïd, relève que, s’agissant de l’Algérie, l’enveloppe de 248 milliards de dollars prévue dans le cadre du programme quinquennal fait du marché algérien un marché particulièrement attractif. S’agissant du poids de la norme en matière de commerce international, celle-ci a un poids énorme, c’est vrai. Elle constitue parfois une contrainte. Mais la norme change aussi, elle évolue. A ce propos, M. Taousar relève que l’IANOR en charge de la normalisation a été associé au travail réalisé par l’INAPI avec le ministère de l’Agriculture. A une question sur l’examen des marques, M. Taousar note qu’il y a le système déclaratif, l’examen de fond, l’opposition en 1966, l’Algérie a adopté le système déclaratif. En 2003, il a été pris option sur le système d’examen au fond des demandes. On pense aller au système de l’opposition.
S’agissant de l’examen des brevets, l’Algérie a opté pour l’examen de forme et compte passer à l’examen de fond. C’est un travail qui reste délicat à entreprendre. Il exige à moyen terme, trois à quatre années d’efforts.
La contrefaçon est liée au commerce informel
Sur les produits et marques, notamment celles qui portent à confusion, elles ne sont pas toutes déposées. La contrefaçon est liée au commerce informel. On distingue pour cela les marques notoires et les marques ordinaires. Comment faire alors face au phénomène de la contrefaçon, se pose la question M. Taousar.
Pour M. Ali Jazaïry, certaines grandes marques ferment l’œil sur des produits contrefaits, pensant que se développera un besoin pour les produits véritables au fur et à mesure que le pays en question se développera.
T. M. A.
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