Wednesday, August 18, 2010
Sonatrach réussi à augmenter le prix du gaz naturel
Mercredi 18 août 2010.
Portail Algérien des ÉNERGIES RENOUVELABLES
Saisie pour statuer sur le conflit qui oppose depuis 2007 la Sonatrach au groupe espagnol Gas Natural autour du prix du gaz exporté vers la péninsule ibérique, la Cour d’arbitrage de Paris a rendu sa décision lundi. Sonatrach obtient gain de cause. Elle peut espérer une indemnisation rétroactive équivalente à 1,5 million d’euros. Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - Après un bras de fer long de trois années, la Sonatrach obtient, donc, le droit de réviser à la hausse les prix du gaz naturel exporté vers l’Espagne, comme elle en formula le vœu en 2007. Pour rappel, il y a trois ans, la compagnie pétrolière algérienne avait formulé sa demande de pratiquer une hausse de 20 % sur les prix du gaz exporté vers l’Espagne via le gazoduc Maghreb-Europe. Alors ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil avait évalué à 600 millions de dollars les pertes annuelles générées par le maintien des prix du gaz à leur niveau de l’époque. Le groupe espagnol Gas Natural, l’un des principaux partenaires de la Sonatrach, ne l’avait pas entendu de cette oreille. Gas Natural a contesté les nouveaux tarifs décidés par la Sonatrach. S’ensuivirent alors, depuis, trois longues années de conflits et de procédures judiciaires, avant que la Cour d’arbitrage de Paris n’en rende sa décision. Gas Natural a réagi lundi à cette décision. Dans un communiqué rendu public hier, le groupe espagnol dit avoir pris acte de la décision et a affirmé que « la société étudie cette décision avec laquelle elle n’est pas d’accord afin de faire une évaluation plus détaillée et déterminer les mesures qu’elle peut prendre pour défendre ses droits ». Desservi par la Cour d’arbitrage de Paris, Gas Natural a vu aussi ses titres à la bourse de Madrid chuter hier de 3,38%. Notons que c’est la seconde fois que les tribunaux déboutent le groupe espagnol dans des litiges l’opposant à la Sonatrach. Le tribunal arbitral de Genève avait, en novembre 2009, renforcé la Sonatrach dans sa décision de ne pas accéder à la demande de Gas Natural et de Repsol qui lui réclamait des indemnisations après qu’elle eut dénoncé en 2007 un accord portant sur le projet Gassi Touil de Liquéfaction de gaz naturel. Sonatrach, rappelons-le, avait annoncé la décision de résilier le contrat de 7 milliards de dollars portant développement du gisement Gassi Touil conclu en 2004 avec Gas Natural et Repsol. La Sonatrach avait justifié sa décision par le non-respect des clauses du contrat par les partenaires espagnols. La nonchalance des sociétés espagnoles avait entraîné, avait constaté la Sonatrach, des retards et des surcoûts très importants. La compagnie nationale avait fait valoir également que ses deux partenaires étaient dans l’incapacité de redresser la situation en dépit de multiples mises en garde. Notons que le contrat stipule que le projet devait être achevé en 2009. Mais Gas Natural et Repsol envisageaient son achèvement en 2012, soit avec trois années de retard..
Le Soir d’Algérie.
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