Wednesday, August 25, 2010
La wilaya d’Alger plan blanc
Le président du Club des risques majeurs critique le « plan blanc »
Près de 150 mille édifices de la capitale doivent être démolis et non restaurés
La wilaya d’Alger commet, selon le président du club des risques majeurs, M Chelghoum Abdelkrim, une erreur stratégique en restaurant une partie du tissu urbain de la capitale dans le cadre du « plan blanc ».Il déclare en effet que les immeubles de la plupart des quartiers situés au centre ville et construit avant les années cinquante sont incapables de résister à la plus petite secousse, et que la seule solution est en définitive de renforcer la structure du bâtiment ou de le démolir et de le reconstruire à l’image de ce qui se fait à Barcelone ou de vieux quartiers entiers sont démolis et reconstruits à l’identique.
Le professeur Chelghoum a précisé en réponse à une de nos questions sur le plan blanc qui prévoit la restauration de plus de 1600 immeubles, que le slogan d’Alger la blanche et du plan blanc ne représente qu’une fuite en avant, ajoutant que cette opération de bricolage ne sert à rien dans une zone sismique telle qu’Alger.
Le professeur qui s’appui sur des preuves scientifique et technique souligne que des quartiers tels que Belcourt, Bab El Oued, Ben M’hidi, Didouche Mourad, place des martyrs, Ruisseau, El Biar, Telemly et El Hamma, ainsi qu’une partie des immeubles construits immédiatement après l’indépendance ont été fragilisés par le séisme de 2003 puisqu’ils ne répondaient pas aux normes sismiques, les français n’ayant pas eu au moment de leur construction connaissance de la forte sismicité de la région.
Il indique enfin qu’il existe plus de 150 mille édifices de la capitale qui nécessitent d’être consolidés ou démolis, et qu’une restauration ne servirait à rien et serait plus coûteuse.
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