AFP
Les climatosceptiques, notamment le très médiatisé Claude Allègre, vont devoir réviser leur copie. Deux rapports indépendant, l'un néerlandais, l'autre britannique, donnent largement raison aux conclusions du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), dont la rigueur et l'honnêteté scientifiques sont attestées par les deux enquêtes, révèle le quotidien Le Monde daté de ce samedi.
Fin novembre, un scandale était né de la divulgation, sur le Net, d'un millier de courriels piratés dans les serveurs du Climatic Research Unit, en Grande-Bretagne, accréditant l'idée que les supposées sciences du climat désignant les activités humaines comme responsables du changement climatique - et notamment du fameux réchauffement - étaient fondées sur des manipulations et des dissimulations de données. Ce «Climategate», comme on l'a appelé, avait pesé, le mois suivant, sur le Sommet de Copenhague.
Critiques marginales
Les critiques, car il y en a, portent sur des erreurs que le GIEC a lui-même reconnues : une coquille dans les milliers de pages de son rapport datait en 2035 (au lieu de 2350 ?), la fonte totale des glaciers himalayens; la disparition de 55% du territoire néerlandais sous le niveau moyen de la mer, contre 26 % en réalité. L'erreur consistait ici à inclure les 29 % du territoire classés en zone inondable. Pour le reste, «aucune erreur significative» n'a été relevée.
L'étude néerlandaise réclame toutefois davantage de transparence quant à la provenance de certaines affirmations et reproche aux travaux du GIEC de mettre l'accent sur les aspects négatifs du changement climatique plutôt que sur les aspects positifs. Ce à quoi le GIEC a répondu que la mission que lui ont assigné les gouvernements est précisément « de mettre l'accent sur les changements dont il faut se protéger ».
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