L'histoire d'Alger la Blanche, contée sous Les Oranges d'Aziz Chouaki
Par Laurence Liban
Un jeune homme à sa fenêtre regarde la mer et les maisons d'Alger la Blanche. Autour de lui, la vie va, "simple et tranquille". Mais peu à peu, monte en lui la vaste mémoire de ce pays meurtri, tant par la France que par les siens. Evocation des crimes de la colonisation et de la décolonisation, installation de la terreur contemporaine, mais aussi bonheurs et bribes de vie quotidienne s'installent devant nos yeux comme les photos d'un album.
La réussite incontestable de ce spectacle modeste, signé Laurent Atat, tient d'abord à la finesse de l'écriture de l'auteur, à la fois allusive et précise, poétique et concrète. Elle tient aussi au talent de conteur d'Azzedine Benamara et de Mounya Boudiaf, chanteuse délicate. Une très jolie surprise.
Par Laurence Liban
Un jeune homme à sa fenêtre regarde la mer et les maisons d'Alger la Blanche. Autour de lui, la vie va, "simple et tranquille". Mais peu à peu, monte en lui la vaste mémoire de ce pays meurtri, tant par la France que par les siens. Evocation des crimes de la colonisation et de la décolonisation, installation de la terreur contemporaine, mais aussi bonheurs et bribes de vie quotidienne s'installent devant nos yeux comme les photos d'un album.
La réussite incontestable de ce spectacle modeste, signé Laurent Atat, tient d'abord à la finesse de l'écriture de l'auteur, à la fois allusive et précise, poétique et concrète. Elle tient aussi au talent de conteur d'Azzedine Benamara et de Mounya Boudiaf, chanteuse délicate. Une très jolie surprise.
LES ORANGES, d'Aziz Chouaki. Théâtre du Lucernaire, Paris (VIe). Du 15 juin au 29 août
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