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Commission européenne: "Commission européenne"

Friday, April 16, 2010

Mr Le président Barack Obama défend sa vision de la conquête spatiale



Objectif astéroïde. S'exprimant pour la première fois sur sa politique spatiale, jeudi 15 avril au Centre spatial Kennedy de Cap Canaveral (Floride), Barack Obama a fixé les grandes dates de l'agenda des futurs astronautes américains, qui doit se substituer au retour sur la Lune annulé par la Maison Blanche. Les hommes de la NASA, dotés d'une nouvelle fusée capable d'emporter de lourdes charges, devraient roder leur matériel en orbite terrestre au début de la décennie 2020. Les choses sérieuses commenceront à partir de 2025. "La première mission humaine jamais envoyée au-delà de l'orbite lunaire, dans l'espace profond", selon les mots du président américain, visera alors un astéroïde, l'un de ces petits corps qui peuvent éventuellement constituer une menace pour la Terre.Puis, après une série d'autres cibles non définies par M. Obama, le milieu des années 2030 verra la première expédition vers Mars, au cours de laquelle les astronautes se contenteront de se placer en orbite autour de la Planète rouge, puis de rentrer sains et saufs. "Et un atterrissage sur Mars suivra", a assuré le président, qui espère bien que la vie lui permettra d'assister à toutes ces premières. Né en 1961, année où son prédécesseur démocrate John Kennedy lança l'aventure d'Apollo, Barack Obama a ainsi donné l'impression de vouloir gager la conquête spatiale sur le cours même de son existence.
ORNIÈRES BUDGÉTAIRES
Au-delà de cette association symbolique, il a cherché à persuader les nombreux détracteurs de son plan qu'il ne serait pas le fossoyeur de cette ambition, mais celui qui la sortirait des ornières budgétaires et du conformisme technologique. Un calendrier plus précis était la première condition pour convaincre les critiques qui trouvaient trop flou le projet de budget rendu public en février. Mais une fois cette case remplie, Barack Obama s'est contenté de concessions minimales aux demandes des membres du Congrès, qui doivent encore se prononcer par un vote sur les propositions de la Maison Blanche.
La date à laquelle sera arrêtée la physionomie du lanceur lourd, crucial pour placer en orbite les modules nécessaires à l'exploration, a été avancée en 2015. Une partie du programme Constellation, le retour vers la Lune annulé – et les emplois qui vont avec –, a cependant été récupérée. Une version réduite de la capsule prévue par ce programme, Orion, sera hissée, vide, vers la Station spatiale internationale (ISS) dont la durée de vie est prolongée "sans doute de plus de cinq ans", au-delà de 2020. Elle y servira de véhicule d'évacuation de secours, une manière de montrer que les Américains pourront encore, si besoin, descendre du ciel par eux-mêmes, tandis qu'ils dépendront pendant plusieurs années des fusées russes Soyouz pour y monter.
La navette spatiale prendra en effet sa retraite au plus tard début 2011, après trois derniers vols – après celui en cours. Aux personnels du Centre spatial Kennedy, il a rappelé que la décision avait été prise il y a déjà six ans, et que son propre plan de modernisation des installations du centre allait créer 2 500 emplois de plus que ce qui était prévu alors. Toutefois, cela ne compensera pas les 9 000 suppressions de postes provoquées par l'arrêt de la navette. Ni n'adoucira sans doute le sort électoral des démocrates locaux, qui ont également obtenu que la Maison Blanche s'engage pour élaborer un plan de sauvegarde de l'emploi de la Space Coast.
De fait, Barack Obama a surtout cherché à défendre sa vision de la conquête spatiale. Il a cité chacune des principales critiques qui lui sont opposées, pour mieux les réfuter. Le recours au secteur privé pour prendre la succession de la navette serait "irréalisable" ? "Je ne suis pas d'accord, répond M. Obama. La NASA s'est toujours appuyée sur des entreprises privées pour construire les véhicules qui ont transporté ses astronautes." L'annulation de Constellation serait un coup d'arrêt à l'exploration humaine de l'espace ? La Lune, "nous y sommes déjà allés", rétorque le président. "Constellation était hors budget et hors délais. Cette ancienne stratégie ne tenait pas ses promesses. Nous lui en substituons une nouvelle (...). Cinquante ans après la création de la NASA, le but n'est plus seulement d'atteindre une destination. C'est d'apprendre à vivre et à travailler, en sécurité, loin de la Terre, pour des périodes de plus en plus longues." Ce choix n'enverrait pas moins d'Américains dans l'espace, mais plus et plus vite.
Pour évoquer ce "nouveau chapitre" de la conquête spatiale, ce passage de la "compétition globale à la coopération globale", Barack Obama avait placé non loin de lui Buzz Aldrin, l'un des deux pionniers de la Lune, qui soutient son projet. Manière subliminale d'opposer cette figure à celle de Neil Armstrong, cosignataire, il y a quelques jours, avec 25 autres anciens astronautes et responsables de la NASA, d'une condamnation virulente de la nouvelle politique spatiale. Et de signifier que tous les héros de la Lune ne sont pas seulement des nostalgiques de la période Apollo.
Jérôme Fenoglio

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