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Saturday, April 10, 2010

Algerie Échanges interwilayas



Les jeunes du Djurdjura à la découverte de Ouargla
Par : Kocila Tighilt


Suivant un programme tracé par la direction de la jeunesse et des sports, l’auberge Djurdjura d’Aïn El Hammam (Tizi Ouzou) a organisé, la semaine dernière, une sortie sur Ouargla, à 850 km de la capitale du Djurdjura, une activité entrant dans le cadre des échanges de jeunesse entre diverses wilayas du pays.
Ainsi, un groupe de 30 personnes a été, en effet, dernièrement, l’hôte de la ville de Ouargla. Ce qui a permis aux jeunes du Djurdjura de découvrir une immense richesse culturelle et sociale et une beauté insoupçonnée du vaste désert de l’Algérie. Cette découverte était pour certains une porte ouverte sur un horizon pittoresque, une étendue de sable et de poésie.Après avoir visité des endroits dans la ville de Hassi Messaoud, tel le premier puits de pétrole découvert dans la région, ou encore des sites d’entreprises activant dans la wilaya, le groupe a ensuite rejoint la ville de Ouargla. Située à plus de 650 km de la capitale, cette ville offre un panorama ocre-jaune, tant les constructions en argile brut respectent le cachet local.L’ancienne ville, dite Ksour, est toujours là. Une forteresse à sept portes qui représente aussi l’ancien village d’Ouargla. Ce dernier est composé de trois arouch (tribus) qui sont les Béni Sissi, les Ouagis et les Brahims. Les bâtisses sont faites de timchent, sorte d’argile qui entre dans la construction locale des habitations, actuellement protégées par l’Unesco et dont certaines sont en voie de réhabilitation. À défaut d’une prise de conscience des habitants, ce patrimoine matériel est, avouons-le, livré au vandalisme. Certains construisent leurs maisons sur les ruines d’un patrimoine protégé et sans respecter, de surcroît, les normes requises de construction. “Comme vous le voyez, les gens ne sont pas conscients de cette richesse, cela bien que le site soit classé patrimoine de l’humanité. Ils construisent anarchiquement et en totale rupture avec les structures d’origine”, nous fera remarquer notre guide. Cela sans parler des odeurs suffocantes qui règnent et dont les habitants se plaignent depuis la réalisation des égouts d’assainissement dont, semble-t-il, on n’a nullement tenu compte de la spécificité des lieux et des normes d’usage. “On observe de plus en plus de fissures sur les maisonnettes et des effluves pestilentiels ; autrement dit, tout ce qu’aurait dû éradiquer le plan d’assainissement”, ajoute un habitant dans cette zone.Le fort, d’une superficie de 30 hectares, est habité par plus de 18 000 personnes, toutes issues d’Ouargla ou des régions limitrophes. L’architecture est typique, l’on retrouve des systèmes d’aération traditionnels, genre d’ouvertures entre les ruelles couvertes de dalles tout le long des ksour. Les portes, askif, sont faites très basses pour assurer la fraîcheur à l’intérieur des habitations ; on retrouve un séjour au centre de chaque demeure. La forteresse compte 27 mosquées, rien qu’au centre-ville, en plus d’une dizaine de zaouïas ! Elle compte également une tadjmaât, une place du village traditionnelle où les gens se réunissent, un souk, ainsi qu’une église, actuellement fermée. “Dans le temps, des sœurs blanches vivaient ici, elles donnaient des cours de tissage aux jeunes filles et initiaient les habitants à des activités d’intérêt social”, témoigne-t-on. Il arrive à Ouargla, connue pour ses belles fêtes de mariage, d’abriter plus de quarante mariages par jour ! Au cours de ces cérémonies, les mariés sont notamment guidés en pèlerinage vers El-Guelta, un lac à la sortie de la ville, où, dans la soirée, des dizaines de couples sont conduits. Les mariées sont habillées à la mode traditionnelle, suivant la coutume locale. Parmi les communes d’Ouargla, celle de Touggourt. Elle représente l’une des anciennes agglomérations de la ville. D’une superficie de 215 81 km, elle est habitée par plus de 41 818 âmes. Touggourt compte également son ksar, appelé La Casbah. Ce ksar, qui daterait de plus de huit siècles, est construit par Mohamed El-Kaci, d’origine marocaine. On raconte que ce personnage avait été amputé d’une main par le roi du Maroc qui voulait ainsi l’empêcher de bâtir une construction similaire à celle qui existerait au Maroc sous la même forme. Le lieu est en restauration suivant des méthodes anciennes pour lui garder son cachet historique. La nouvelle ville, en plein essor, compte des structures plus modernes, notamment un programme de logement, un stade, une auberge…, des commodités qui vont permettre de promouvoir le tourisme dans la région.La vie est paisible, les dunes se déplacent selon la volonté du vent, les chameaux errent souvent en quête d’eau et de nourriture dans ce désert qui invite à tous les voyages, un désert où les hommes souffrent en dépit des richesses incommensurables recouvrant son territoire. La rencontre avec la région et ses habitants était plus qu’instructive pour les jeunes du Djurdjura. Des similitudes humaines et culturelles ; il y a des montagnes au destin de sable et des sables au destin de roc ; la montagne c’est aussi le désert.

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