阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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Commission européenne: "Commission européenne"

Monday, November 23, 2009

Algerie une voiture algérienne en 2011



Le gouvernement algérien est fermement décidé à lancer une industrie automobile dans le pays pour réduire la facture d'importation des véhicules estimée à 3,5 milliards de dollars en 2008. Le gouvernement et Renault négocient actuellement sur un projet prévoyant le montage de 50 000 véhicules par an des versions Logan (Dacia), Sandero et Symbol. Le Conseil des participations de l'Etat (CPE) a donné, il y a quelques semaines, son feu vert au ministre de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement pour entamer les négociations avec le constructeur français Renault. Et les autorités algériennes pourraient annoncer officiellement le nom du constructeur avant la fin 2009, car le démarrage de l'usine est prévu pour 2011. Très critiquée en Algérie pour avoir choisi le Maroc pour installer son usine Dacia, alors qu'elle détient une forte part du marché algérien, l'entreprise de Carlos Ghosn cherche à soigner son image. L'enjeu est de rester fortement présent dans le marché algérien de l'automobile, l'un des plus grands en Afrique. Le projet sera réalisé en partenariat avec la Société nationale des véhicules industriels (SNVI). conformément aux dernières mesures prises par le gouvernement en matière d'investissement, la société qui sera créée sera détenue à hauteur de 51% par SNVI et 49% par Renault et sera implantée à Rouiba. D'après Les Afriques, la part de l'investissement n'est pas un obstacle pour Renault. Le groupe est une entreprise qui travaille toujours en partenariat. Au Japon, elle s'est alliée avec Nissan. Pour fabriquer la voiture low cost, elle a fait un partenariat avec Dacia en Roumanie. Et pour pénétrer le marché russe, elle en a fait de même avec un constructeur local. Le gouvernement, qui était depuis trois ans en contact avec plusieurs grandes entreprises étrangères, semble ainsi trouver le partenaire idéal pour la mise en place d'une entreprise publique de l'industrie automobile, notamment le montage de véhicules. Il faut dire que Renault est bien placé pour la réalisation de ce projet, de par sa première implantation au Maroc, mais aussi, de par ses performances sur le marché national. Le groupe ne semble pas être affecté par les nouvelles mesures sur les importations et l'interdiction du crédit à la consommation. Le constructeur français a vendu 45 800 véhicules contre un peu plus de 43 000 pour l'ensemble de l'année 2008, grâce essentiellement aux deux marques Logan et Symbol. Grâce à cette performance, la part de marché de Renault Algérie était de 23,7% à la fin septembre. Si le projet de montage automobile aboutit, celui-ci prévoit un taux d'intégration de 15% de composants automobiles fabriqués sur place, avant d'arriver à 40% après 5 ans. L'existence de sous-traitants, qui sont au nombre de 200, au même titre que l'industrie hydrocarbure et pétrochimique ainsi que l'existence d'une industrie de la sidérurgie, du verre et du plastique, sont considérés comme les matières premières essentielles pour la réussite d'une telle industrie. De leur côté, les concessionnaires automobiles veulent s'organiser et prendre part au projet pour ne pas subir les effets de la nouvelle concurrence. Ils étudient la possibilité d'investir dans la sous-traitance de certains composants. L'industriel algérien Issad Rebrab, qui représente le marché algérien du sud-coréen Hyundaï, œuvre pour mettre en place une usine de polypropylène. Cette matière entre à plus de 80% dans la fabrication d'une voiture. Lotfi C.

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