阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门
指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

retrouver ce média sur www.ina.fr

commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Wednesday, November 11, 2009

'Algérie CO2 Enironnement



L'Algérie aux premières loges de la capture et du stockage du CO2Le 11 novembre 2009 par Ana Lutzky

En Algérie, le gouvernement a débuté l’expérimentation dès 2001 et impose des contraintes au rejet dans l’atmosphère du CO2 provenant de ses champs d’hydrocarbures.
L’Algérie a entrepris l’un des premiers projets au monde de capture et de stockage du CO2 en milieu géologique (la Norvège étant l'autre précurseur sur ce procédé). La Sonatrach, avec l’appui de BP et Statoilhydro, y pratique l’injection de CO2 sous terre depuis 2001. Une technique exploitant les compétences des opérateurs pétroliers , encouragée par la volonté gouvernementale de limiter les rejets dans l’atmosphère depuis plusieurs années.Au départ, l’injection de CO2 a été utilisée pour prolonger la durée de vie des gisements de pétrole. Propulsé dans des réservoirs d’or noir ou de gaz en grande partie exploitée et en fin de vie, le CO2 permet de redonner une seconde vie au gisement en favorisant l’extraction des hydrocarbures résiduels. Ces applications appelées CO2 –EOR (enhanced oil recovery) permettent de récupérer de 5% à 15% supplémentaire d’hydrocarbures. Depuis d’autres débouchés sont apparus. Un site de gaz naturel peut recueillir jusqu’à 40 % de CO2. Or le gaz naturel doit être commercialisé avec moins de 2% de CO2. Les exploitants des champs algériens, riches en CO2, ont décidé d’appliquer cette technologie d’injection en milieu géologique pour stocker à très long terme le CO2 excédentaire dans des gisements vides anciens ou des aquifères profonds . « Le prix du gaz a augmenté, ce qui a permis de financer la capture du C02 », explique Bruno Gérard, fondateur de l’entreprise OXand S.A. entreprise spécialisée dans l’analyse des risques industriels et notamment ceux qui concernent les projets de CCS. Un modèle vers lequel l’ensemble de nos économies s’achemine, à travers des dispositifs tels que la taxe carbone et autres fiscalités vertes.Le nouveau modèle énergétiqueTaxer l’énergie pour noyer le coût de la capture semble en effet selon Bruno Gérard constituer le nouveau modèle financier et énergétique dévolu aux pays industrialisés. « La Grande Bretagne rouvre ses mines de charbon. L’Allemagne produit 50% d’électricité avec du charbon, avec son moratoire sur le nucléaire , elle n’a pas le choix, elle va devoir augmenter les taxes ou trouver des moyens de financer l’innovation », présume ce dernier. Des experts avancent même le « modèle » de taxe carbone suivant : le PIB mondial serait multiplié par trois d’ici 2050, le prix de l’énergie multiplié par deux, et la consommation d’énergie divisée par deux. Le parti étant que le monde entier va faire des économies d’énergies, le surcoût de la capture du C02 et de son stockage, ne compromettront pas le niveau de vie des habitants. Le budget énergétique par consommateur ne sera que peu affecté.« Je pense qu’à l’échelle de la planète, le modèle est ambitieux », réagit Bruno Gérard. « Pour les pays engagés comme l’Europe, cela a du sens. La protection de l’environnement a un prix, les innovations de réduction de CO2 sont indispensables, le modèle économique doit à la fois éviter de compromettre la croissance par des coûts supplémentaires. Il faut donc réduire la consommation d’énergie sans perdre en productivité et en confort. L’isolation des bâtiments permet de consommer deux fois moins par exemple. Ces innovations permettent de maintenir le pouvoir d’achat. C’est selon moi un des grands challenges technologiques du XXIe siècle. C’est aussi un domaine de croissance et de création d’emplois à très forte valeur ajoutée. Les éco-technologies doivent être encouragées car peu délocalisables et elles nécessitent des compétences élevées », souligne-t-il.

No comments: