阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门
指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

retrouver ce média sur www.ina.fr

commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Friday, July 18, 2008

Chine consommation Energie réserve stratégie plbd



Conséquence immédiate du développement asiatique, la flambée des cours devrait inciter les pays riches à repenser leurs habitudes de consommation. Malheureusement, ils n'évoquent qu'une stratégie : l'indépendance énergétique.
Dans ses mémoires, Alan Greenspan, l'ancien directeur de la Réserve fédérale des États-Unis, le regrette : il est « politiquement incorrect » de dire que « la guerre en Irak s'est faite en grande partie pour le pétrole ».John McCain, le candidat républicain à la Maison Blanche, promet une politique énergétique « qui mettra fin à [leur] dépendance à l'égard du pétrole du Moyen-Orient », ce qui leur « épargnera d'avoir à envoyer à nouveau [leurs] jeunes gens et [leurs] jeunes filles se battre là-bas ».Si l'invasion de l'Irak avait notamment pour but de s'assurer le contrôle des richesses pétrolières du pays, elle a échoué - à cet égard, et à bien d'autres. En 2003, juste avant cette invasion, le pétrole valait 26 dollars le baril. Il en vaut aujourd'hui 126 [plus de 140 à l'heure où nous mettons sous presse, NDLR], et certains spécialistes envisagent un cours de 200 dollars à la fin de 2008.La promesse de McCain de mettre un terme à notre dépendance énergétique n'a rien d'original. Barack Obama et Hillary Clinton ont fait la même. Le président Bush avait juré, il y a deux ans, de mettre fin à cette « addiction ». Comme Richard Nixon après le premier choc pétrolier des années 1970. Or c'est l'inverse qui s'est produit. En 1973, les États-Unis importaient 33 % de leur pétrole ; aujourd'hui, ils en importent 60 %, et l'on pourrait atteindre les 70 % vers 2020.Nos dirigeants ont jusqu'ici réagi à ce problème avec un mélange d'agacement et d'aveuglement. Tout le monde rêve d'« indépendance énergétique ». On a investi des sommes énormes dans la production de biocarburant, ce qui a fait s'envoler le prix des produits alimentaires. Mais aucun responsable politique n'ose dire aux Américains qu'il leur faudra adapter leur style de vie à un monde où le prix de l'énergie est en augmentation constante.Les démocrates parlent de poursuivre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) en justice. C'est surestimer l'influence de l'Amérique sur les pays producteurs. Les membres de l'Opep pourraient riposter en vendant une partie de leurs énormes réserves de dollars, ce qui ferait très mal à cette devise et aux consommateurs américains. En outre, les principaux pays producteurs ne manquent pas de clients potentiels. Plus de la moitié du pétrole saoudien, par exemple, est exporté vers l'Asie.La Chine, premier consommateur en 2010 ?La consommation chinoise de pétrole a doublé entre 1994 et 2003, et doublera encore d'ici à 2010. La recherche d'une certaine « sécurité énergétique » explique largement l'intérêt de Pékin pour l'Afrique. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit qu'en 2010 la Chine sera le plus gros consommateur mondial d'énergie. Elle estime également qu'en 2030 les besoins mondiaux en énergie seront de 50 % supérieurs à ceux d'aujourd'hui. Cela ne paraît que trop probable. Actuellement, on compte environ 10 voitures pour 1 000 habitants en Chine, et 480 pour 1 000 habitants aux États-Unis.Les responsables politiques occidentaux n'ont pas l'air de réfléchir à la menace que constitue la mondialisation des modèles occidentaux de consommation : si les Chinois et les Indiens se mettent à se nourrir et à conduire comme les Américains et les Européens, l'inflation des prix des carburants et des produits alimentaires n'est pas près de s'arrêter.Sources: Financial Times et Jeune Afrique - Gideon Rachman

No comments: