UNE PREMIERE QUESTION D’ORDRE GENERAL : DE L’EAU POUR QUOI FAIRE ?
Un constat : la dotation en eau ne devrait pas changer à moyen terme, mais les hommes seront plus nombreux, par conséquent, la dotation par homme va diminuer au cours du XXIème siècle. Par ailleurs, ce qui importe, c’est que la répartition en eau ne suit pas la répartition des hommes : certaines zones sont bien pourvues, d’autres au contraire sont en déficit (rapport besoins/ offre). Sur les 1,435 Milliards de m2 d’eau de la planète bleue, 97% est de l’eau de mer et seul 3% de l’eau existante est douce. L’eau douce est répartie comme suit · 69% pour les glaciers · 30,7% pour les nappes d’eau profondes · 0,3% pour l’eau superficielle.
Il s’agit d’une eau recyclée en permanence, mais qui connaît plusieurs fluctuations et des oscillations. D’après l’UNESCO et la FAO, chaque homme dispose (en 1990) de 6700 m3 d’eau par an. Or, d’après les prévisions démographiques, ce chiffre devrait baisser et atteindre 4800 m3 vers 2025. Cependant, la disponibilité en eau varie considérablement selon les régions du globe : un Canadien dispose d’environ de 94000m3/an, un Israélien de 270 m3, un Maltais de 80m3. Au sein d’un même Etat, les disparités sont marquées : la partie nord de l’Espagne tournée vers l’Atlantique dispose de 4000m3 d’eau par habitant et par an, alors que la partie méditerranéenne n’en a que 900 m3. Par ailleurs, on estime qu’entre 1000 m3 et 1600 m3, des stress hydriques saisonniers peuvent apparaître, entre 500 et 1000, le stress hydrique pose de véritables problèmes. En dessous de 500, c’est la catastrophe, sauf recours à des techniques correctives
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