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Commission européenne: "Commission européenne"

Thursday, June 19, 2008

Algerie Union pour la Mediterranée Mr Belkhadem





Abdelaziz Bouteflika participera-t-il au sommet qui lancera l'Union pour la Méditerranée le 13 juillet prochain à Paris ? Oui ! Du moins à se fier à la réponse de Abdelaziz Belkhadem à une question à propos dans une interview qu'il a accordée, hier mercredi, au quotidien français Le Monde.
«Je ne peux pas m'avancer, mais le président Bouteflika nous a toujours habitués à être là quand l'Algérie doit être représentée à son plus haut niveau.» Relancé sur la question, le chef du gouvernement ajoutera, tout aussi prudemment : «Je dis qu'il n'est pas exclu que le président Bouteflika vienne à Paris pour ce sommet.» Mais s'agissant de l'objet même du sommet, Belkhadem se montrera moins circonspect et exprime, crûment, les réserves de l'Algérie par rapport au projet de Sarkozy : «L'Algérie est favorable à toute initiative qui rapprocherait les deux rives de la Méditerranée. Mais celle qui nous a été exposée en 2007 par le président Sarkozy n'est plus celle qui nous est présentée aujourd'hui.» Il s'explique : «Initialement, il s'agissait des seuls pays de la Méditerranée. L'objectif était de construire une union du même type que l'Union européenne, avec des projets à géométrie variable. Aujourd'hui, c'est une Union pour la Méditerranée, et non plus une Union méditerranéenne et son contenu reste flou.» Belkhadem enfonce encore le clou : «Cette union regroupe 44 pays et s'intègre fidèlement dans le processus de Barcelone, qui nous a déçus. Sur les trois volets — politique, économique et humain — il n'y a guère eu d'avancées. Sur le plan humain, les choses se sont même dégradées, à la suite des mesures prises par les Etats de l'Union européenne, après le 11 septembre 2001. Et la France se limite à mettre en relief l'amélioration des conditions matérielles de délivrance des visas, sans préconiser des mesures tangibles pour mettre fin aux restrictions et discriminations auxquelles sont soumis les ressortissants algériens.» Puis, enfin l'argument décisif et qui, vraisemblablement, scelle définitivement le refus algérien. «J'ajouterai, enfin, que si l'Algérie est favorable à une union de projets à géométrie variable, il ne faut pas que ces projets soient une couverture pour une normalisation rampante avec Israël.» Belkhadem confirme, là, publiquement, ce que tout le monde sait depuis la dernière visite d'Etat de Sarkozy en Algérie : entre Alger et Paris, les relations sont revenues à leur plus bas niveau. Difficile, en effet, de ne pas le constater depuis quelques mois, et ce, en dépit du défilé de visites officielles de hauts responsables des deux côtés. A l'origine de ce froid, les réserves de Sarkozy quant au souhait de Bouteflika de voir Paris le soutenir pour un troisième mandat. Que l'on se rappelle d'ailleurs la fameuse campagne «d'exhortation collective », priant Bouteflika de procéder à une révision de la Constitution et de se présenter pour un troisième mandant, qui avait «subitement » pris le départ pendant le dernier séjour de Sarkozy en Algérie, fin 2007. La prochaine visite du Premier ministre français en Algérie, François Fillon, prévue les 21 et 22 juin en cours, fera-t-elle baisser la tension entre les deux chefs d'Etat ? Belkhadem profite, en tout cas, de l'opportunité que lui offre Le Monde pour relancer l'objet du litige. Evoquant, en effet, la question de la révision de la Constitution, Belkhadem, affirmatif, lancera : «De mon point de vue, cette révision aura lieu, c'est une question de temps (…) Ce verrou de deux mandats nous paraît antidémocratique. C'est au peuple de décider s'il veut redonner sa confiance au président pour un troisième mandat. Nous sommes favorables à une élection présidentielle sans exclusion. A l'heure actuelle, c'est le président qui souffre d'exclusion en raison de cette limitation à deux mandats.»
Source : LE SOIR D'ALGERIE

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