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Wednesday, February 16, 2011

Mr François Nourissier nous à quitté


Les réactions à la mort de François Nourissier
François Nourissier est mort ce 15 février à l'âge de 83 ans. Les hommages s'annoncent nombreux.
François Nourissier, décédé mardi à l'âge de 83 ans, «est mort exactement comme pouvait mourir un des personnages de ses livres», mais «peut-être qu'il meurt un peu tard», a estimé Jean d'Ormesson, évoquant la maladie de Parkinson dont souffrait l'écrivain

Miss P, c'était la maladie de Parkinson, il faut dire que pour moi cette mort qui est un grand chagrin, est un grand soulagement», a confié l'Académicien mercredi sur RTL.
«Il était malade depuis des années. Il souffrait énormément et la fin de sa vie a été extrêmement cruelle. Peut être qu'aujourd'hui il meurt un peu tard, il a connu une gloire littéraire extraordinaire, il était le Pape de l'édition et le Pape de la littérature française.»

«Ses articles, ses livres étaient très importants. On peut dire qu'avec Pivot, il était celui qui décidait du destin d'un livre et d'un auteur. Un des thèmes de Nourissier c'était sa déchéance physique», a rappelé l'écrivain.

François Nourissier «était un peu un malade imaginaire, pas si imaginaire que ça d'ailleurs. Il mettait en scène sa décrépitude, ses personnages étaient toujours un peu atteints de maux différents, étaient mal à l'aise», a-t-il souligné.
«C'était un romancier du malaise de la bourgeoisie française. La réalité a rattrapé l'écrivain. Il est mort exactement comme pouvait mourir un des personnages de ses livres», a conclu Jean d'Ormesson.

***

Bernard Pivot, sur BFMTV, a également tenu à honorer la mémoire de l'écrivain:

«Depuis 3 ans son corps était en souffrance et son esprit malheureusement en déshérence.»

«Il a écrit un livre de chef d’œuvre, c’est un livre de souvenirs. "A défaut de génie" est un livre absolument extraordinaire, admirable du début à la fin, dans lequel il expose à la fois ses bonheurs et ses chagrins. Cet homme habitait dans un hôtel particulier du 16eme arrondissement mais sa véritable demeure ça a été les livres. Les livres qu’il écrivait et les livres qu’il lisait. Il n’était pas seulement membre de l’Académie Goncourt, il était critique littéraire. Il a été éditeur, journaliste bien avant de devenir écrivain. C’est un homme dont la plume a couru tout au long de sa vie. Il a vécu pour la littérature, il a vécu de la littérature.»

«C’était l’homme qui par sa connaissance, par son engagement et sa passion des livres exerçait une influence très grande sur l’Académie Goncourt et sur les votes. Il y avait ce rayonnement auquel nous étions tous très sensibles. Quand il défendait un livre on peut dire que ce livre l’emportait… »

«C’était un personnage qui avait une très forte personnalité et qui savait parler des livres, qui avait cet engagement, cette passion. Très souvent on était ébranlés. Quand on avait des doutes sur certains livres il savait lever ces doutes. Certains l’ont accusé d’avoir trop de pouvoir, on l’a accusé d’une sorte de despotisme. Je ne crois pas du tout. Simplement il avait des goûts et il savait les faire partager à d’autres, c’était ça sa grande passion. Je n’ai jamais vu un homme aussi engagé dans la défense de la bonne littérature.»

***

Le président Nicolas Sarkozy a salué, dans un communiqué adressé à l'AFP, la «grande oeuvre» que laisse cet «homme généreux», «hussard de la République des lettres».

«"Une histoire française" s'achève, un hussard de la République des Lettres vient de nous quitter», souligne le chef de l'Etat dans un communiqué diffusé par l'Elysée.

«Celui qui avait eu la modestie de publier des mémoires sous le titre "A défaut de génie" nous laisse en fait une grande oeuvre, reflet de ses combats intimes et de l'ironie avec laquelle il considérait son époque et son milieu, celui des Lettres et de la grande bourgeoisie», poursuit Nicolas Sarkozy.

«Au-delà de cette oeuvre qu'il sous-estimait, François Nourissier qui a consacré une partie de sa vie à découvrir et encourager les talents d'aujourd'hui, en tant qu'éditeur, critique, et au sein de l'Académie Goncourt, était un homme généreux, jamais avare de son influence et de sa plume pour soutenir un auteur attaqué».

Pour le président de la République, l'écrivain «qui nous avait fait partager sa quête de la demeure idéale dans "La maison mélancolie", l'aura finalement trouvée dans le coeur de ses lecteurs».

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