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Wednesday, February 09, 2011

Google croissance française contribution 2011


"Google est un des plus gros contributeurs à la croissance française
Carlo d'Asaro Biondo est le vice-président Europe du Sud de Google. Alors que Larry Page succède à Eric Schmidt au poste de PDG, il estime que le géant américain de l'internet, fort de 29 milliards de dollars de chiffre d'affaires, atteint l'âge de la maturité.




Le cofondateur de Google Larry Page va remplacer Eric Schmidt à la tête du groupe. Comment interpréter ce changement?

- Google est dirigé par trois hommes qui s'apprécient beaucoup: ils travaillent ensemble, et peuvent changer de rôle en fonction des besoins. Eric Schmidt a été promu président exécutif, et continuera à s'occuper de tout ce qui concerne les revenus et la partie commerciale. La nomination de Larry Page signifie que Google veut se recentrer sur son ADN : l'innovation et l'esprit start-up.

Ne devenez-vous pas un référent dans le monde de l'Internet, comme Microsoft l'est devenu dans le monde de l'informatique?

- Nos services sont plébiscités par les usagers. Cette année, chaque Français a effectué 2,5 recherches chaque jour sur Google, contre 1,8 l'année dernière. Et Android est devenu le premier système d'exploitation pour smartphones au niveau mondial... Avec la taille viennent les responsabilités. Et nous devons, du fait de notre taille, devenir encore plus responsables.

Votre slogan est "Don't be evil" - ne faites pas le mal. Or vous êtes accusés d'abus de position dominante ou d'atteinte à la vie privée. Comment expliquer ce paradoxe?

- Ce n'est pas un paradoxe. Du fait de notre taille, forcément, nous sommes plus souvent sous le feu des projecteurs. Si un éléphant entre dans une cristallerie, ça se remarque... Nous ne sommes pas d'accord avec le fait que nous serions dominants sur le marché de la publicité. Tout simplement parce que celui-ci est très volatil. Ce sont les clients qui décident où ils vont placer leurs publicités. Ils ne se lèvent pas le matin en disant: "Tiens, je vais faire de la publicité sur Google." Ils se disent: "Je veux vendre et défendre ma marque." Et pour cela, ils choisissent le meilleur outil pour atteindre leur objectif.

Vos partenaires ne vous reprochent-ils pas justement ce côté "nous avons toujours raison, donc pas besoin de dialoguer..."?

- Il est vrai que nous avons grandi très vite. Et que nous devons faire face à de nombreuses demandes. Aujourd'hui, par exemple, nos clients nous disent souvent: "Je veux voir Eric Schmidt", mais Eric Schmidt n'a pas forcément le temps de voir 2 millions de clients tous les jours! Nous voulons donc prendre le temps de nous structurer pour mieux dialoguer avec nos partenaires et notre écosystème.

Ce slogan, "Don't be evil", est-ce que ce n'est pas ça qui vous donnait une apparence un peu hautaine?

- C'est vrai que ça nous donnait à l'extérieur une apparence hautaine, mais en interne, ça nous motivait. Je dois dire que je me sens vraiment bien quand je rentre chez moi le soir, quand j'ai vendu un de nos produits à une PME, et que cette PME a pu grandir. Google est un des plus gros contributeurs à la croissance économique française.

Quels sont les services de Google qui produisent un revenu?

- YouTube a dépassé les 2 milliards de dollars de chiffre d'affaires par an. Et l'ensemble de la publicité display, c'est-à-dire tout ce qui n'est pas publicité sur le moteur de recherche, représente 4,5 milliards de dollars en 2010. La publicité sur les téléphones mobiles, quant à elle, a dépassé le milliard de dollars de chiffre d'affaires.

Vous reprochez au moteur de recherche Bing de Microsoft de vous copier. Redoutez-vous Microsoft?

- Nous sommes des paranoïaques. Et c'est pour cela que nous réussissons. Mais, même si nous les craignons, nous respectons Facebook, nous respectons Groupon, Dailymotion, Microsoft...

Bing devient-il bon?

- Bing ? But It's Not Google...



Propos recueillis par Laurent Calixte et Jean-Baptiste Diebold.

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