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Commission européenne: "Commission européenne"

Tuesday, December 28, 2010

Algerie Si la France demande pardon, nous lui pardonnerons



Abadou lors de la 24e session du conseil national de l’ONEC
«Si la France demande pardon, nous lui pardonnerons»


«Car nous ne voulons pas que nos enfants grandissent dans un climat haineux.» C’est l’une des déclarations phares qu’a faites hier le secrétaire général de l’Organisation nationale des anciens moudjahidine lors de la tenue de la 24e session du conseil national de l’Organisation nationale des enfants de chouhada tenue à la salle El Mouggar d’Alger prévue pour les 27 et 28 décembre 2010. Il ne voulait pas intervenir et avait même chargé le SG du FLN, Abdelaziz Belkhadem de le faire à sa place. Mais sur insistance des membres du conseil national de l’ONEC, il prendra la parole. Il parlera avec passion et beaucoup de sincérité. Il évoquera l’avenir et ne revient sur l’histoire que pour les repères ou pour les explications. Dès l’entame de son intervention, il rappellera aux enfants de ses ex-compagnons qu’il aurait voulu lui aussi être chahid mais en citant un verset coranique, il eut presque les larmes aux yeux. L’émotion planait dans la salle. Il racontera l’une des histoires qui ont marqué sa vie durant la guerre de Libération lors d’une bataille qui a eu lieu le 05 octobre 1960 ou à la fin, il était blessé et où l’armée coloniale avait usé d’explosifs pour nous ensevelir et qu’il avait survécu après une période dans le coma. Il a raconté cette histoire comme si il regrettait de ne pas mourir en chahid. Elle a été faite aussi pour dire aux enfants de ses ex-compagnons d’arme que leur père aurait pu survivre et que lui aurait pu mourir. La pédagogie de Saïd Abadou nous amènera à suivre l’évolution de son intervention. Il expliquera que durant la tenue cette année à Paris sous l’égide de l’ONU de la réunion de la Fédération mondiale des anciens combattants (FMAC), la délégation algérienne avait soulevé la question des affres de la guerre de Libération, celle des lignes Challe et Maurice, des mines anti-personnel, des essais nucléaires, des exterminations et des spoliations qu’a vécues le peuple algérien sous le joug colonial français. Il tiendra à témoigner que le président de l’associations des anciens combattants français avait fait une approche brave pour exprimer à la délégation algérienne qu’il n’était pas d’accord pour tout ce qui est arrivé et en particulier pour les événements du 8 mai 1945 en ajoutant que la France n’avait pas le droit d’agir de la sorte pour récompenser ceux qui l’ont libérée de l’occupation almande. Rebondissant sur ce sujet précis il dira que : «Nous voulons aussi vivre l’expérience franco-allemande» sans pour autant accepter encore des compromis car la dignité des Algériens, dira-t-il, a été assez altérée pour que nous fassions plaisir à quiconque. Aujourd’hui reprendra-t-il, ce sont eux qui nous ont provoqués en promulguant une loi scélérate glorifiant le colonialisme français en Algérie. D’ailleurs depuis la fin de la guerre de Libération et l’indépendance arrachée grâce aux sacrifices de vos pères en s’adressant aux enfants de chouhada, nous n’avions jamais voulu traiter ce sujet. Alors qu’ils assument et qu’ils n’auront rien s’ils ne demanderont pas pardon au peuple et à l’Algérie. Si les français veulent l’avenir nous aussi et en plus radieux. Chez les peuples algérien et français existe une lueur d’espoir qu’aucun n’a le droit d’estomper. Les deux premiers intervenants ont été plus acerbes vis-à-vis du non -respect de l’Algérie. Il se dégage comme plan d’action et objectif à atteindre la reconnaissance par la France des torts qu’elle a fait subir à l’Algérie depuis 1832. C’était aussi l’occasion en ce 27 décembre, 32e anniversaire de la mort du Président Boumediene la projection d’une synthèse rétrospective de sa présidence avait fait planer beaucoup d’émotion dans la salle. Belkhadem autant que Tayeb El Houari ont évoqué la nécessité de serrer les rangs et de ne pas prêter l’ouïe aux corbeaux. Djilali Harfouche



28-12-2010

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