阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Tuesday, May 25, 2010

Les "Entretiens de la Méditerranée" se tiennent les 25 et 26 mai 2010 Hammamet



Tunisie – Les défis d’une Union euro-méditerranéenne

Les "Entretiens de la Méditerranée" se tiennent les 25 et 26 mai 2010 au Palais des congrès à Hammamet. L’événement a été ouvert par le Premier ministre, Mohamed Ghannouchi. Il est conjointement organisé par l’IACE (Institue arabe des chefs d’entreprise) et l’IPEMED (Institut de prospective économique du monde méditerranéen). Il s’agit de la deuxième édition ayant pour thème général "Pour une vision commune de la Méditerranée : stratégie, projets et financement", la première s’étant tenue à Barcelone en juin 2008.La manifestation ambitionne de contribuer à consolider un nouvel élan porteur de promesses et de richesses pour les pays méditerranéens ainsi qu’à formuler des propositions opérationnelles utiles aux populations du pourtour méditerranéen.Ainsi, ces entretiens ont pour objectif de soumettre les analyses des groupes internationaux de travail d’IPEMED aux participants pour aboutir à des diagnostics partagés et à des recommandations opérationnelles à l’attention des décideurs politiques de la région. Ils visent également à réaliser une unicité de temps et de lieu en invitant les différents réseaux professionnels de la Méditerranée à s’y associer afin de facilité les synergies.Les conclusions des débats, les attentes et les propositions du secteur privé lors de cet événement seront portées et soumises au second Sommet des chefs d’Etats des pays de l’Union pour la Méditerranée, le 7 juin prochain.Le ministre de l'Industrie et de la Technologie, M. Afif Chelbi, qui intervenait à cette manifestation,a plaidé, pour une plus grande solidarité et intégration de la zone euromed face au péril asiatique.Le ministre, a indiqué que "si l'Europe ne veut pas devenir, à terme, un continent sans usines, son avenir dans ce secteur est lié au renforcement de ses liens avec les pays de proximité tels que la Tunisie."C'est au Sud, que se situent, aujourd'hui, les relais de croissance et le respect des équilibres macro-économiques", a-t-il précisé avant d'ajouter, notamment, que "contrairement à certaines idées reçues, lorsqu'une entreprise européenne s'implante en Tunisie, elle pérennise dans la majorité des cas, l'emploi en Europe".Tarek Cherif, homme d’affaires et membre de l’IACE, a indiqué que cet événement représente une opportunité pour participer à la mise en place des bases d’un espace méditerranéen en commun, avec la participation du secteur privé. La création de cet espace passera par l’élaboration d’un programme de travail s’étalant jusqu’à 2030.Jean-Louis Guigou, Délégué général d’IPEMED, a précisé que cette 2ème séance des entretiens de la Méditerranée permettrait de développer trois idées essentielles. D’abord, la crise par sa violence et sa profondeur risque de rapprocher les deux rives. En effet, face aux défis que rencontre l’Union Européenne (UE), entre-autres les défis de désintégration, et pour conforter sa position dans le monde (face aux Chinois et aux Américains), l’UE a besoin de s’associer avec les pays de la rive sud de la Méditerranée. De même et face à la mondialisation, les pays du sud de la Méditerranée ont besoin d’un ancrage au Nord. En résumé, les pays des deux rives doivent envisager un avenir en commun.Ensuite, il est primordial pour les pays des deux rives d’avoir une vision commune, non seulement grâce à une approche mise au point par les intellectuelles et les penseurs, mais aussi et surtout par tous les peuples qui doivent partager cette vision et cette conviction. Donc, il faut travailler sur des projets en commun (finance, eau, énergie,…). Enfin, les chefs d’entreprises ont un rôle essentiel à jouer : c’est eux qui doivent bâtir cette union. Ils doivent consacrer un peu plus de leur temps et de leurs expériences pour construire ce projet.M. Guigou a conclu, en soulignant, «il ne s’agit pas d’être optimiste, ni d’être pessimiste, il faut être déterminé».Elisabeth Guigou, Député française et ancienne Garde des Sceaux, a précisé que cette Union euro-méditerranéenne peut être le grand projet géopolitique du XXI siècle. Il doit être bâti et construit sur la base d’un partenariat équitable à travers une vision commune et avec des projets concrets qui concernent toute la Méditerranée et aussi toute l’Europe. Pour parvenir à cette fin, il est impératif de surmonter les défis politiques.Mme Guigou a mis en exergue le fait qu’avec la crise financière internationale, l’Union euro-méditerranéenne est devenue une nécessité. Car les pays des deux rives sont complémentaires dans bien des points (démographie, énergie, économie, …) : ce qui manque au sud se trouve au nord et ce qui se trouve au sud manque au nord.Ainsi, plusieurs défis sont à relever ensemble, tels que les défis de la sécurité alimentaire et de l’eau, les défis de la santé, les défis de la migration des populations (car si les Etats veulent se développer, il faut accorder la mobilité aux personnes), défis de la sécurité et de la criminalité organisée et, enfin, les défis de la prospérité et du développement.En outre, force est de constater que la crise qui frappe l’Europe, notamment la crise grecque, a atteint, par ricochet, les pays de la Méditerranée. Les risques de dépression économique durable sont bien réels. Donc, pour répondre aux défis de la mondialisation, il est primordial de se réorganiser à l’échelle du continent, en adoptant une meilleure gouvernance et en sécurisant les investissements. Si on réussit à mettre en place un système gagnant-gagnant, on ne parlera plus de délocalisation mais plutôt de redéploiement.Elisabeth Guigou a conclu en déclarant que « la Méditerranée est le berceau de l’avenir».Notons que cet événement réunit plus que 1.000 participants venus de 44 pays des deux rives de la Méditerranée (d’éminentes personnalités politiques, des chefs d’entreprises et des experts de renom).
I.N

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