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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Friday, April 23, 2010

Historique du dialogue 5 + 5


Le processus de coopération entre les pays de la Méditerranée occidentale, dit Dialogue 5+5, a été lancé lors de la réunion ministérielle tenue le 10 octobre 1990, à Rome, et marquée par l’adoption de la Déclaration de Rome.
Ce processus regroupe les cinq pays du Maghreb (Tunisie, Algérie, Maroc, Mauritanie et Libye) et cinq pays européens du bassin occidental de la Méditerranée (Espagne, Portugal, France, Italie et Malte).

I – La Déclaration constitutive de Rome

1 – Au plan politique
Elle a pour but de favoriser un dialogue efficace entre les ministres des Affaires étrangères des pays concernés. A cet effet, ces derniers se rencontreront périodiquement, chaque année, pour échanger leurs points de vue aux fins de trouver des solutions aux questions politiques et sécuritaires d’intérêt commun.
Elle met l’accent sur l’attachement des pays participants au principe de globalité et d’indivisibilité de la question de la sécurité en Méditerranée, et sur la nécessité de faire du bassin méditerranéen une aire de paix, de coopération, de sécurité et de stabilité.
Elle souligne que le processus de coopération entre les pays de la Méditerranée occidentale offre à nouveau, de grandes opportunités pour le renforcement de la coopération entre les pays membres et l’intensification du dialogue entre la communauté européenne et l’Union du Maghreb Arabe, ainsi que pour la promotion du dialogue euro-arabe, en général.
2 – Au plan économique
La Déclaration de Rome insiste sur le caractère global du dialogue 5+5 et sur sa dimension économique.
Elle affirme, également, la volonté commune d’instaurer une solidarité régionale à même de remédier au déséquilibre existant en matière de développement.
Les pays membres s’engagent, en outre, à faire en sorte que le processus de coopération et d’intégration au niveau de l’Europe s’accompagne d’un effort similaire en direction de la zone méditerranéenne.
Pour la concrétisation de cette solidarité, la Déclaration de Rome souligne la nécessité de mettre en œuvre des moyens et des mécanismes efficaces au service de ce dialogue.
En pratique, il a été convenu d’adopter les programmes et projets suivants :
Réaliser des projets et programmes spéciaux méditerranéens ;
Promouvoir le développement économique ;
Echanger les points de vue et les informations, de manière à instaurer une concertation au niveau des politiques et des programmes de coopération, en vue d’une meilleure coordination et d’une plus grande efficience.
La coopération méditerranéenne implique, aussi, la participation des entreprises, des partenaires sociaux, des investisseurs privés, des collectivités publiques territoriales et des institutions culturelles.
Les pays participants s’engagent à promouvoir leurs relations dans des domaines prioritaires tels que les échanges commerciaux, les ressources humaines et naturelles. Dans ce contexte, les projets suivants ont été adoptés :
Création d’une banque de données méditerranéenne, en vue de faciliter les échanges d’informations entre les pays membres, dans les domaines industriel et commercial. Gestion commune des équilibres naturels dans la région. Recherche de solutions adéquates aux dettes extérieures des pays du Maghreb Arabe.
Mise en place du cadre juridique et des institutions financières idoines pour la réalisation des projets dans les pays maghrébins, notamment pour ce qui est de la promotion du partenariat et du transfert de technologie.
3 – Au plan socio-culturel
La Déclaration de Rome met l’accent sur la dimension globale du processus de coopération, en ce sens qu’il englobe, en plus des volets politique et économique, les volets social et culturel, c’est-à-dire les questions de l’émigration, de l’éducation, de la formation et de la communication, ainsi que les questions culturelles et la protection du patrimoine.
A cet égard, les ministres ont adopté les projets suivants : Œuvrer en vue d’une meilleure connaissance mutuelle, d’un plus grand respect réciproque et de davantage de compréhension entre les peuples et les cultures de la région. Procéder à l’étude des questions inhérentes à la migration.
Enrichir le dialogue et la coopération dans les domaines culturel, scientifique et technologique, à travers des programmes d’action méditerranéens permettant de promouvoir la coopération entre les universités et les institutions scientifiques, culturelles et éducatives.

II – La Déclaration d’Alger

1 – Au plan politique
La Déclaration d’Alger, adoptée par la 2ème Conférence ministérielle du Dialogue 5+5, tenue les 26 et 27 octobre 1991, dans la capitale algérienne, a confirmé les recommandations et les directives de la 1ère Conférence ministérielle de Rome. Elle a, notamment, mis l’accent sur l’importance de la démocratie et des libertés politiques et économiques, pour la promotion des relations entre les pays membres et la réunion des conditions nécessaires au maintien de la stabilité et de la sécurité régionales. La Déclaration a, également, renouvelé l’engagement des pays membres à concrétiser ce nouvel espace de solidarité et leur attachement au principe de globalité et d’indivisibilité de la question de la sécurité.
La Conférence a adopté les principes suivants : Préserver la sécurité des pays de la région et contribuer au renforcement de leur stabilité. Promouvoir le développement économique et social, dans un cadre de solidarité, en vue de réduire les écarts entre les deux rives de la Méditerranée.
Construire des relations de bon voisinage permettant le développement d’un dialogue entre les différentes cultures existantes dans la région, fondé sur la tolérance et la compréhension mutuelle.
2 – Au plan économique
Les pays membres ont réitéré leur détermination à réduire les écarts qui les séparent en matière de développement. Ils sont convenus que le renforcement de la coopération économique, sociale, scientifique et culturelle entre eux doit permettre de promouvoir, progressivement, la région de la Méditerranée occidentale en aire de développement et de solidarité.
3 – Au plan socio-culturel
Les pays membres ont affirmé que la présence, sur leurs territoires respectifs, de communautés originaires des deux rives de la Méditerranée, dans le respect des législations en vigueur, contribue au développement des relations d’amitié et de coopération entre les pays de la région.
La Déclaration d’Alger insiste sur la nécessité de construire des relations de bon voisinage permettant le développement d’un dialogue entre les différentes cultures, dans un climat de tolérance, de compréhension mutuelle et de respect des droits de l’Homme.

III – La Déclaration de Barcelone

1 – Au plan politique
Les travaux de la Réunion préparatoire des Hauts Fonctionnaires, tenue les 15 et 16 janvier 2001, en Tunisie, en prévision de la 3ème Conférence des ministres des Affaires étrangères qui devait se dérouler, les 25 et 26 janvier 2001, à Lisbonne, se sont articulés autour de l’étude des moyens d’organiser le Dialogue 5+5, d’une part, des préparatifs y afférents et du financement de ses activités, d’autre part.
La Conférence de Lisbonne a entériné les résultats de la Réunion préparatoire de Tunis et réaffirmé l’importance stratégique de ce processus engagé entre l’Europe et le Maghreb Arabe, se félicitant de sa redynamisation de manière à en faire un modèle de coopération dans la région. Elle a, également, souligné que ce dialogue complète les autres processus de coopération existants entre les deux rives de la Méditerranée.
2 – Au plan économique
Les ministres ont souligné l’importance de la solidarité entre leurs pays, dans le contexte des défis posés par la mondialisation. Ils ont appelé à la prise d’initiatives propres à accélérer la dynamique d’intégration régionale et à renforcer la capacité du Maghreb Arabe à drainer les investissements.
Ils ont, également, admis comme principe que chaque pays assure le financement de l’activité qu’il propose.
3 – Au plan socio-culturel
Les ministres ont insisté sur la nécessité de faire en sorte que leur dialogue englobe les secteurs social et culturel.

IV – La Déclaration de Tripoli

1 – Au plan politique
Les ministres des Affaires étrangères ont souligné, lors de leur 4ème conférence, tenue à Tripoli, les 29 et 30 mai 2002, que la sécurité est une responsabilité commune et réaffirmé les orientations qu’ils avaient adoptées à la Conférence de Lisbonne, notamment en ce qui concerne l’attachement de tous les pays membres à ce processus.
2 – Au plan économique
S’agissant du dialogue euro-maghrébin, les ministres ont mis l’accent sur l’importance stratégique de ce dialogue , par rapport à la paix, à la stabilité et au développement de la région.
Les ministres ont réaffirmé la nécessité d’œuvrer résolument au développement d’une complémentarité économique régionale susceptible d’attirer davantage les investissements étrangers.
Ils ont, également, exprimé l’espoir de voir les mécanismes de prestations financières de la Banque Européenne d’Investissement évoluer vers la création d’une Banque Euro-Méditerranéenne.
3 – Au plan socio-culturel
L’accent a été mis sur la priorité de la coopération dans le domaine de la migration et des échanges humains,, ainsi que sur l’importance de jeter les bases d’une coopération globale, équilibrée et intégrée, en vue de traiter ce phénomène de manière organisée et harmonisée.
Il a été, également, convenu de la nécessité d’instaurer un climat de coexistence pacifique en Méditerranée occidentale, à travers des initiatives culturelles qui renforcent l’identité culturelle méditerranéenne et le dialogue entre les civilisations, en partant de valeurs et de racines communes.

V – La Déclaration de Sainte-Maxime

1 – Au plan politique
La 5ème Conférence des ministres des Affaires étrangères, tenue, les 9 et 10 avril 2003, à Sainte-Maxime (France), a confirmé l’importance du processus de coopération entre les pays de la Méditerranée occidentale, en tant que cadre privilégié de dialogue politique entre le Maghreb et l’Europe du Sud.
Les pays participants ont exprimé leur ferme détermination à combattre le terrorisme, dans le cadre des Nations Unies.
2 – Au plan économique
Les ministres ont souligné la nécessité de réaliser une intégration économique plus substantielle, dans le cadre de l’Union du Maghreb Arabe. La Conférence de Sainte-Maxime a évoqué comme moyen de parvenir à cet objectif, l’idée d’une » coopération subventionnée » entre l’Union Européenne et les pays du Maghreb.
Pour ce qui est du projet de création d’une Banque Euro-Méditerranéenne, la Conférence a mis l’accent sur l’importance qu’il y a à ce que les facilités de la Banque Européenne d’Investissement, dans une première étape, et celles de la Banque Euro-Méditerranéenne, une fois créée, permettent de consolider les investissements et les activités des petites et moyennes entreprises (PME).
Concernant les retombées économiques de la conjoncture internationale actuelle sur la région méditerranéenne, la Conférence a estimé nécessaire de procéder à l’évaluation de ces incidences de façon continue, afin de soutenir l’effort de développement des pays maghrébins.
3 – Au plan socio-culturel
La Conférence a confirmé le caractère prioritaire de la coopération en ce qui concerne les questions de la migration et des échanges humains.
Il a été fait état de la tenue, fin 2003, au Maroc, d’une Conférence ministérielle sur les échanges humains et la migration.

VI – La Conférence ministérielle régionale sur la migration en Méditerranée occidentale

Cette conférence, tenue les 16 et 17 octobre 2002, à Tunis, a adopté, au terme de ses travaux, la Déclaration de Tunis sur le Dialogue relatif aux questions de la migration. Les participants à cette réunion se sont prononcés pour le renforcement du dialogue et de la coopération, équilibrée et globale, entre leurs pays, en ce qui concerne les questions de la migration et, plus particulièrement, celles ayant trait à la migration non organisée, à la migration dans sa relation avec le codéveloppement, aux droits et obligations des migrants, à l’intégration de ces derniers et à la libre circulation des personnes.

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