Réunion "5+5" sur l'Environnement et les Energies renouvelables les 25 et 26 avril prochains à Oran La réunion des ministres des Affaires étrangères du dialogue " 5+5 " qui a regroupé jeudi outre le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, et ses homologues d'Espagne, de France, d'Italie, de Libye, de Malte, du Maroc, de la Mauritanie, du Portugal et de la Tunisie, s'est félicitée de la réunion "5+5" sur l'Environnement et les Energies renouvelables que l'Algérie se prépare à accueillir les 25 et 26 avril prochains à Oran.Cette conférence fait suite à une initiative de l'Algérie, lors de la rencontre des ministres des Affaires étrangères du cadre "5+5" l'année dernière à Cordoue (Espagne). Par ailleurs, et au chapitre de l'énergie, et à l'initiative de la délégation algérienne, les ministres ont également décidé d'encourager "l'instauration de projets de partenariat à intérêts croisés garantissant la sécurité des approvisionnements pour les uns et la sécurité des débouchés pour les autres".Notons que le potentiel énergétique de l'Algérie aiguise de nouveaux appétits. Le débat ouvert depuis sur le changement climatique et la nécessité de promouvoir une économie décarbonisée ouvre certaine pistes de réflexion autour du développement des énergies renouvelables notamment le solaire.Au-delà du plan solaire méditerranéen, les opérateurs aussi bien publics que privés avancent leurs pions dans le bassin méditerranéen à travers notamment l'initiative Desertec. Mais la problématique du transport de l'électricité reste toujours aussi vive. Ainsi, après les Allemands qui ont entrepris plusieurs démarches notamment avec l'Algérie pour mettre en place un câble long de plusieurs milliers de kilomètres afin d'être alimentés d'électricité issue du solaire, c'est au tour de la France de travailler à la constitution d'un consortium d'entreprises chargé de développer un vaste réseau de lignes électriques sous la mer Méditerranée, afin d'acheminer l'électricité solaire produite en Afrique vers l'Europe. Ce projet, baptisé Transgreen, rassemblerait des fournisseurs d'électricité, des gestionnaires de réseau électrique et des fabricants de matériel haute tension sous l'égide d'EDF. Mais plusieurs projets existent pour installer des câbles sous-marins entre l'Algérie et l'Espagne, l'Algérie et la Sardaigne, la Tunisie et la Sicile. L'Algérie s'annonce donc comme le pays pivot d'un tel réseau d'autant que c'est le pays au potentiel solaire le plus important. L'objectif de Transgreen serait de fournir un "schéma directeur pour les investisseurs", dans l'optique d'une augmentation de la production d'électricité renouvelable, en particulier solaire, sur le pourtour méditerranéen. Le Plan solaire méditerranéen, lancé dans le cadre de l'UPM, prévoit la construction de capacités de production d'électricité "bas carbone", notamment solaire, de 20 gigawatts (GW) à horizon 2020. Une partie de cette électricité (5 GW) a vocation à être exportée vers l'Europe. Transgreen va de pair avec le projet Desertec: il s'agit de construire une trentaine de centrales thermiques (et non photovoltaïques) dans le Sahara, lesquelles pourraient fournir, dans un délai de 40 ans, environ 15 % de l'énergie consommée par les Européens. Dix-sept partenaires industriels ont uni leurs forces dans le projet Desertec, soutenus par le gouvernement allemand, l'Union européenne et Greenpeace. Mais un certain flou entoure les modalités de financement de ce chantier, d'autant plus que des difficultés politiques ne manqueront pas d'apparaître. De l'autre côté, les Algériens conscients des enjeux de cette transition énergétique tendent à développer toute une industrie autour du solaire. Dans ce contexte, le prototype du premier panneau solaire photovoltaïque ''made in Algeria'' sortira en juin prochain des laboratoires de l'Unité de développement de technologie du silicium (UDTS) en partenariat avec le Centre de développement des énergies renouvelables de Bouzaréah. La fabrication en Algérie des panneaux solaires photovoltaïques, après le lancement de ce prototype, devra permettre aux utilisateurs d'acquérir ces équipements à un prix allant entre 15.000 et 25.000 DA l'unité contre un coût à l'importation de 50.000 DA l'unité. Il convient de rappeler aussi que le groupe Sonelgaz a engagé un programme ambitieux dans le photovoltaique. Il s'agit d'un programme d'électrification des zones du Grand Sud algérien par des systèmes photovoltaïques, de près de 10 millions d'euros. Citons, entre autres, le projet de construction d'une usine de fabrication de modules photovoltaïques. La date de production de l'usine est prévue au plus tard pour le mois de septembre 2012. Notons, d'un autre côté que le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) a réalisé un travail indispensable pour la promotion des énergies renouvelables, un projet qui occupe une place prépondérante dans le programme du gouvernement. Ainsi, une cartographie des énergies renouvelable a été établie . Un travail qui permettra à l'Algérie d'identifier les gisements, les quantifier, notamment pour ce qui est des énergies solaire et éolienne.Samira G.
Sunday, April 18, 2010
Algerie Le potentiel solaire algérien au cœur de la transition énergétique
Réunion "5+5" sur l'Environnement et les Energies renouvelables les 25 et 26 avril prochains à Oran La réunion des ministres des Affaires étrangères du dialogue " 5+5 " qui a regroupé jeudi outre le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, et ses homologues d'Espagne, de France, d'Italie, de Libye, de Malte, du Maroc, de la Mauritanie, du Portugal et de la Tunisie, s'est félicitée de la réunion "5+5" sur l'Environnement et les Energies renouvelables que l'Algérie se prépare à accueillir les 25 et 26 avril prochains à Oran.Cette conférence fait suite à une initiative de l'Algérie, lors de la rencontre des ministres des Affaires étrangères du cadre "5+5" l'année dernière à Cordoue (Espagne). Par ailleurs, et au chapitre de l'énergie, et à l'initiative de la délégation algérienne, les ministres ont également décidé d'encourager "l'instauration de projets de partenariat à intérêts croisés garantissant la sécurité des approvisionnements pour les uns et la sécurité des débouchés pour les autres".Notons que le potentiel énergétique de l'Algérie aiguise de nouveaux appétits. Le débat ouvert depuis sur le changement climatique et la nécessité de promouvoir une économie décarbonisée ouvre certaine pistes de réflexion autour du développement des énergies renouvelables notamment le solaire.Au-delà du plan solaire méditerranéen, les opérateurs aussi bien publics que privés avancent leurs pions dans le bassin méditerranéen à travers notamment l'initiative Desertec. Mais la problématique du transport de l'électricité reste toujours aussi vive. Ainsi, après les Allemands qui ont entrepris plusieurs démarches notamment avec l'Algérie pour mettre en place un câble long de plusieurs milliers de kilomètres afin d'être alimentés d'électricité issue du solaire, c'est au tour de la France de travailler à la constitution d'un consortium d'entreprises chargé de développer un vaste réseau de lignes électriques sous la mer Méditerranée, afin d'acheminer l'électricité solaire produite en Afrique vers l'Europe. Ce projet, baptisé Transgreen, rassemblerait des fournisseurs d'électricité, des gestionnaires de réseau électrique et des fabricants de matériel haute tension sous l'égide d'EDF. Mais plusieurs projets existent pour installer des câbles sous-marins entre l'Algérie et l'Espagne, l'Algérie et la Sardaigne, la Tunisie et la Sicile. L'Algérie s'annonce donc comme le pays pivot d'un tel réseau d'autant que c'est le pays au potentiel solaire le plus important. L'objectif de Transgreen serait de fournir un "schéma directeur pour les investisseurs", dans l'optique d'une augmentation de la production d'électricité renouvelable, en particulier solaire, sur le pourtour méditerranéen. Le Plan solaire méditerranéen, lancé dans le cadre de l'UPM, prévoit la construction de capacités de production d'électricité "bas carbone", notamment solaire, de 20 gigawatts (GW) à horizon 2020. Une partie de cette électricité (5 GW) a vocation à être exportée vers l'Europe. Transgreen va de pair avec le projet Desertec: il s'agit de construire une trentaine de centrales thermiques (et non photovoltaïques) dans le Sahara, lesquelles pourraient fournir, dans un délai de 40 ans, environ 15 % de l'énergie consommée par les Européens. Dix-sept partenaires industriels ont uni leurs forces dans le projet Desertec, soutenus par le gouvernement allemand, l'Union européenne et Greenpeace. Mais un certain flou entoure les modalités de financement de ce chantier, d'autant plus que des difficultés politiques ne manqueront pas d'apparaître. De l'autre côté, les Algériens conscients des enjeux de cette transition énergétique tendent à développer toute une industrie autour du solaire. Dans ce contexte, le prototype du premier panneau solaire photovoltaïque ''made in Algeria'' sortira en juin prochain des laboratoires de l'Unité de développement de technologie du silicium (UDTS) en partenariat avec le Centre de développement des énergies renouvelables de Bouzaréah. La fabrication en Algérie des panneaux solaires photovoltaïques, après le lancement de ce prototype, devra permettre aux utilisateurs d'acquérir ces équipements à un prix allant entre 15.000 et 25.000 DA l'unité contre un coût à l'importation de 50.000 DA l'unité. Il convient de rappeler aussi que le groupe Sonelgaz a engagé un programme ambitieux dans le photovoltaique. Il s'agit d'un programme d'électrification des zones du Grand Sud algérien par des systèmes photovoltaïques, de près de 10 millions d'euros. Citons, entre autres, le projet de construction d'une usine de fabrication de modules photovoltaïques. La date de production de l'usine est prévue au plus tard pour le mois de septembre 2012. Notons, d'un autre côté que le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) a réalisé un travail indispensable pour la promotion des énergies renouvelables, un projet qui occupe une place prépondérante dans le programme du gouvernement. Ainsi, une cartographie des énergies renouvelable a été établie . Un travail qui permettra à l'Algérie d'identifier les gisements, les quantifier, notamment pour ce qui est des énergies solaire et éolienne.Samira G.
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