Monday, September 20, 2010
La France veut développer son commerce avec l’Algérie
Anne-Marie Idrac effectue une visite à Alger pour relancer les échanges commerciaux entre la France et l’Algérie qui ont connu une baisse en 2009.
lundi 20 septembre 2010.
Les échanges commerciaux entre la France et l’Algérie ont atteint 7,75 milliards d’euros en 2009, en recul de près de 3 milliards par rapport à 2008. La Secrétaire d’Etat française chargée du Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, est depuis hier à Alger pour une visite de deux jours. Une visite qui permettra à l’émissaire de Nicolas Sarkozy de discuter « du renforcement de la coopération économique franco-algérienne ». Une coopération qui a connu un recul depuis une année, puisque les échanges entre les deux pays ont atteint 7,75 milliards d’euros en 2009, en recul de près de 3 milliards par rapport à 2008. Ce recul serait en relation avec la position de la France par rapport aux mesures prises dans le cadre de la LFC 2009, la complexité des relations entre les deux pays avec les différents dossiers en suspens, à l’instar de l’attitude « négative » des entreprises françaises en Algérie, la circulation des personnes, la prise en charge des victimes des essais nucléaires français en Algérie, l’affaire des moines de Tibhirine et autres.
Cependant, en dehors du lourd héritage historique entre les deux pays, l’actuel président français, Nicolas Sarkozy tient « à la place privilégiée de la France dans le marché algérien », une place qui est désormais menacée par l’ouverture de l’économie algérienne sur de nouveaux partenaires, notamment européens, asiatiques et américains. D’ailleurs, le déplacement de la Secrétaire d’Etat française chargée du Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, intervient en plein défilé des délégations économiques étrangères, conduites par des officiels, comme c’était le cas cette semaine des Allemands, des Brésiliens, en plus de la visite d’une délégation très importante d’une cinquantaine d’hommes d’affaires américains attendus pour le 25 du mois en cours. Ce climat de concurrence « vive » a l’air d’inquiéter Paris, d’où la désignation de l’ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin par M. Sarkozy comme « le sauveur » des relations économiques entre la France et l’Algérie pour « faciliter et développer les investissements bilatéraux ».
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jour d’Algérie
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