Mariage à Tlemcen: Le burnous, le haïk, le cheval… et des youyous !
Une virée dans la cité des Zianides nous fait découvrir l’attachement des Tlemcéniens à leurs traditions, comme c’est le cas avec les fêtes de mariage.
Les traditions à Tlemcen sont pérennes. En dépit des vicissitudes de la vie et des influences, la cité de Sidi Boumediène reste égale à elle-même. Et les festivités de mariage n’ont pratiquement pas changé d’un iota. Description d’une nuit de noces à Tlemcen : emmitouflée dans un haïk de soie, laissant entrevoir un kaftan doré et un diadème royal, la mariée, accompagnée d’une proche, pénètre son nouveau domicile sous les youyous.
Du sucre en poudre est essaimé à partir du toit de la maison. Une manière de souhaiter une vie de miel aux futurs époux. Ailleurs, le marié est pris en charge par ses amis. Après la séance de coiffure et le banquet, organisé dans un salon de thé, Moulay soltane, en burnous, est monté sur un cheval, généralement blanc. Le cortège pédestre prend la direction du foyer conjugal sous le son de la zorna et de la ghaïta. Sur le seuil, un cercle se forme pour une danse en solitaire de l’aâriss.
Tout se mêle ensuite dans un tohu-bohu de youyous et de pétards, avant de permettre à Moulay de s’engouffrer dans la chambre nuptiale… Sur la terrasse, les invités se trémoussent sous le son mélodieux de la musique andalouse…
source: Elwatan
Une virée dans la cité des Zianides nous fait découvrir l’attachement des Tlemcéniens à leurs traditions, comme c’est le cas avec les fêtes de mariage.
Les traditions à Tlemcen sont pérennes. En dépit des vicissitudes de la vie et des influences, la cité de Sidi Boumediène reste égale à elle-même. Et les festivités de mariage n’ont pratiquement pas changé d’un iota. Description d’une nuit de noces à Tlemcen : emmitouflée dans un haïk de soie, laissant entrevoir un kaftan doré et un diadème royal, la mariée, accompagnée d’une proche, pénètre son nouveau domicile sous les youyous.
Du sucre en poudre est essaimé à partir du toit de la maison. Une manière de souhaiter une vie de miel aux futurs époux. Ailleurs, le marié est pris en charge par ses amis. Après la séance de coiffure et le banquet, organisé dans un salon de thé, Moulay soltane, en burnous, est monté sur un cheval, généralement blanc. Le cortège pédestre prend la direction du foyer conjugal sous le son de la zorna et de la ghaïta. Sur le seuil, un cercle se forme pour une danse en solitaire de l’aâriss.
Tout se mêle ensuite dans un tohu-bohu de youyous et de pétards, avant de permettre à Moulay de s’engouffrer dans la chambre nuptiale… Sur la terrasse, les invités se trémoussent sous le son mélodieux de la musique andalouse…
source: Elwatan
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