L'université de Bouzaréah a été créée suite au décret présidentiel du 22 octobre 2009. Elle est composée, notamment, de deux facultés et d'un institut. Aussi, le recteur de cette université, le Pr Abdelkader Henni , a annoncé qu'en terme d'infrastructures le projet de construction du nouvel édifice devant abriter les locaux de l'université de Bouzaréah, qui sera lancé prochainement, permettra de rassembler les différentes structures de l'université dans un seul lieu,. "Actuellement, les départements de notre université sont éparpillés. Ce qui explique les difficultés rencontrées dans la gestion. Le nouveau projet de 8000 places pédagogiques permettra de rassembler les différentes structures de l'université de Bouzaréah dans un même lieu", a précisé le Pr. Henni, dans un entretien à l'APS. Il s'agit de la faculté des lettres et des langues composée des départements, de la langue arabe, d'interprétariat (français, anglais, espagnol, allemand, italien et russe), ainsi que de la faculté des sciences sociales et humaines, composée des départements, de psychologie et des sciences de l'éducation et de l'orthophonie, de sociologie, de l'histoire, de bibliothéconomie et de l'institut d'archéologie. Les départements d'interprétariat et de la langue arabe, selon le Pr. Henni, sont domiciliés au niveau de l'université d'Alger et celui d'archéologie au niveau de Sidi Abdellah. "Nous allons œuvrer, dès la réalisation du nouveau projet, pour les transférer au niveau de l'université de Bouzaréah", a-t-il affirmé. "Une fois l'ensemble des facultés et instituts dépendants de l'université de Bouzaréah rassemblés dans le même lieu, nous trouverons certainement des facilités dans la gestion", a-t-il ajouté. Il a expliqué, à ce sujet, que "les contrôles pourront être effectués d'une manière permanente et continue". "Nous considérons que la communication est un facteur essentiel dans la gestion", a-t-il estimé, affirmant que cette nouvelle université qui est au stade de projet, "facilitera le contact entre les responsables des facultés, des départements et des instituts composant l'université". Tout en soulignant qu'un bloc entier sera réservé aux différents laboratoires et aux deux bibliothèques prévues dans ce projet, le recteur a affirmé que cette situation facilitera, encore, l'organisation des différentes activités culturelles et scientifiques de l'université "au profit des différentes parties, les étudiants en premier lieu". L'université de Bouzaréah compte, actuellement, près de 34000 étudiants en graduation, 3600 autres en post-graduation, 988 professeurs et 789 employés. Ces chiffres sont appelés à augmenter, lors de la prochaine rentrée universitaire, a indiqué le Pr. Henni qui a évoqué un autre plan de recrutement pour l'année 2010-2011. L'université de Bouzaréah organise plusieurs colloques et rencontres scientifiques et culturelles, dont le séminaire sur "la philosophie et les questions de l'heure", une journée d'étude sur les accidents de la route, en coordination avec l'Institut d'ergonomie et le ministère du Transport, ainsi qu'une rencontre en collaboration avec le Centre national de développement de la langue amazighe, sur la sémantique de la deuxième langue nationale. Elle compte, a affirmé le Pr. Henni, organiser des rencontres internationales sur les thèmes de "la violence dans la société" et du "fléau de la drogue". Le recteur de l'université de Bouzaréah a expliqué, dans le même cadre, que sa démarche a, pour objectif, de "pousser l'étudiant à s'impliquer dans le processus universitaire de production de connaissances". "C'est à l'université d'avoir une influence sur la société et non pas le contraire", a-t-il estimé. C'est ainsi qu'il a indiqué que "les responsables de l'université de Bouzaréah travaillent, actuellement, sur la réorganisation de ses structures de recherche scientifique", de manière, a-t-il dit, à transformer cet espace en un centre utile à la société. "L'Etat a énormément investi pour la prise en charge des besoins des étudiants, notamment, en matière d'infrastructures universitaires", a relevé le Pr. Henni, insistant sur "la nécessité de transformer cet espace en un lieu de production de connaissances utiles au développement du pays".Le recteur de l'université de Bouzaréah a soulevé, par ailleurs, le problème des commerces ouverts à l'intérieur de l'enceinte de l'université. Il a expliqué les raisons ayant dicté sa décision de les fermer, par le fait que "des individus étrangers à l'université exploitent les biens de la collectivité à des fins personnelles". Il a cité, dans ce cadre, le cas d'un commerçant qui a recouru à la justice après avoir été notifié de la décision de fermeture de son commerce. "Les contrats signés avec ces commerçants sont illégaux, du fait que seul le recteur est en mesure de traiter ces cas, en plus les contrats de location de dix ans sont contraires à la réglementation en vigueur", a-t-il argué.R.R.
Friday, July 02, 2010
Alger le projet de construction de la nouvelle université de Bouzaréah lancé prochainement
L'université de Bouzaréah a été créée suite au décret présidentiel du 22 octobre 2009. Elle est composée, notamment, de deux facultés et d'un institut. Aussi, le recteur de cette université, le Pr Abdelkader Henni , a annoncé qu'en terme d'infrastructures le projet de construction du nouvel édifice devant abriter les locaux de l'université de Bouzaréah, qui sera lancé prochainement, permettra de rassembler les différentes structures de l'université dans un seul lieu,. "Actuellement, les départements de notre université sont éparpillés. Ce qui explique les difficultés rencontrées dans la gestion. Le nouveau projet de 8000 places pédagogiques permettra de rassembler les différentes structures de l'université de Bouzaréah dans un même lieu", a précisé le Pr. Henni, dans un entretien à l'APS. Il s'agit de la faculté des lettres et des langues composée des départements, de la langue arabe, d'interprétariat (français, anglais, espagnol, allemand, italien et russe), ainsi que de la faculté des sciences sociales et humaines, composée des départements, de psychologie et des sciences de l'éducation et de l'orthophonie, de sociologie, de l'histoire, de bibliothéconomie et de l'institut d'archéologie. Les départements d'interprétariat et de la langue arabe, selon le Pr. Henni, sont domiciliés au niveau de l'université d'Alger et celui d'archéologie au niveau de Sidi Abdellah. "Nous allons œuvrer, dès la réalisation du nouveau projet, pour les transférer au niveau de l'université de Bouzaréah", a-t-il affirmé. "Une fois l'ensemble des facultés et instituts dépendants de l'université de Bouzaréah rassemblés dans le même lieu, nous trouverons certainement des facilités dans la gestion", a-t-il ajouté. Il a expliqué, à ce sujet, que "les contrôles pourront être effectués d'une manière permanente et continue". "Nous considérons que la communication est un facteur essentiel dans la gestion", a-t-il estimé, affirmant que cette nouvelle université qui est au stade de projet, "facilitera le contact entre les responsables des facultés, des départements et des instituts composant l'université". Tout en soulignant qu'un bloc entier sera réservé aux différents laboratoires et aux deux bibliothèques prévues dans ce projet, le recteur a affirmé que cette situation facilitera, encore, l'organisation des différentes activités culturelles et scientifiques de l'université "au profit des différentes parties, les étudiants en premier lieu". L'université de Bouzaréah compte, actuellement, près de 34000 étudiants en graduation, 3600 autres en post-graduation, 988 professeurs et 789 employés. Ces chiffres sont appelés à augmenter, lors de la prochaine rentrée universitaire, a indiqué le Pr. Henni qui a évoqué un autre plan de recrutement pour l'année 2010-2011. L'université de Bouzaréah organise plusieurs colloques et rencontres scientifiques et culturelles, dont le séminaire sur "la philosophie et les questions de l'heure", une journée d'étude sur les accidents de la route, en coordination avec l'Institut d'ergonomie et le ministère du Transport, ainsi qu'une rencontre en collaboration avec le Centre national de développement de la langue amazighe, sur la sémantique de la deuxième langue nationale. Elle compte, a affirmé le Pr. Henni, organiser des rencontres internationales sur les thèmes de "la violence dans la société" et du "fléau de la drogue". Le recteur de l'université de Bouzaréah a expliqué, dans le même cadre, que sa démarche a, pour objectif, de "pousser l'étudiant à s'impliquer dans le processus universitaire de production de connaissances". "C'est à l'université d'avoir une influence sur la société et non pas le contraire", a-t-il estimé. C'est ainsi qu'il a indiqué que "les responsables de l'université de Bouzaréah travaillent, actuellement, sur la réorganisation de ses structures de recherche scientifique", de manière, a-t-il dit, à transformer cet espace en un centre utile à la société. "L'Etat a énormément investi pour la prise en charge des besoins des étudiants, notamment, en matière d'infrastructures universitaires", a relevé le Pr. Henni, insistant sur "la nécessité de transformer cet espace en un lieu de production de connaissances utiles au développement du pays".Le recteur de l'université de Bouzaréah a soulevé, par ailleurs, le problème des commerces ouverts à l'intérieur de l'enceinte de l'université. Il a expliqué les raisons ayant dicté sa décision de les fermer, par le fait que "des individus étrangers à l'université exploitent les biens de la collectivité à des fins personnelles". Il a cité, dans ce cadre, le cas d'un commerçant qui a recouru à la justice après avoir été notifié de la décision de fermeture de son commerce. "Les contrats signés avec ces commerçants sont illégaux, du fait que seul le recteur est en mesure de traiter ces cas, en plus les contrats de location de dix ans sont contraires à la réglementation en vigueur", a-t-il argué.R.R.
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