Charles Jaigu
Les prochains sommets organisés en France ne seront pas aussi chers que ceux qui se tiennent actuellement au Canada. Un membre de la délégation française évalue leur coût à 80 millions d'euros, «pas plus».
C'est promis. Lors de la conférence de presse qu'il tenait à l'issue du G8 de Muskoka, à 250 km au nord de Toronto, Nicolas Sarkozy s'est engagé à dépenser dix fois moins que les Canadiens lors des prochains sommets du G8 et du G20 qui se tiendront en France en 2011. «Le coût sera dix fois inférieur», a-t-il expliqué. Il a également annoncé que le sommet du G8 se tiendrait à Nice, au mois de juin, sans préciser encore quelle ville accueillerait le G20 en novembre.
Les deux sommets à un milliard de dollars au Canada continuent d'attiser la polémique à Toronto. Conscient qu'il s'agit d'un point délicat pour son hôte, le président français a d'abord souligné qu'il ne voulait pas mettre dans l'embarras ses «amis canadiens». «Ici nous sommes accueillis dans un confort très raisonnable et qui n'a rien de somptueux », a-t-il d'abord expliqué.
Et malgré ces précautions, il a affiché des intentions beaucoup plus économes que celles de son homologue Stephen Harper sur le coût des deux sommets en France.
«Sommet d'étape»
«Nous prévoyons un montant d'environ 80 millions d'euros, pas plus, pour financer le G8 et le G20 » a résumé un membre de la délégation française. Une annonce qui pourrait embarrasser le premier ministre canadien dont les Français soulignent par ailleurs qu'il a exigé la tenue de ce sommet qui ne leur paraissait pas utile.
Par ailleurs, le chef de l'Etat ne s'est pas interdit de diminuer la portée de ce G20 canadien. Il l'a qualifié de «sommet d'étape», en adoucissant malgré tout la terminologie de son entourage qui parle «d'un G20 de transition». « Nous avons dépassé le plus dur de la crise de 2008», a avancé le président français pour justifier l'agenda moins ambitieux du G20 de Toronto.
C'est promis. Lors de la conférence de presse qu'il tenait à l'issue du G8 de Muskoka, à 250 km au nord de Toronto, Nicolas Sarkozy s'est engagé à dépenser dix fois moins que les Canadiens lors des prochains sommets du G8 et du G20 qui se tiendront en France en 2011. «Le coût sera dix fois inférieur», a-t-il expliqué. Il a également annoncé que le sommet du G8 se tiendrait à Nice, au mois de juin, sans préciser encore quelle ville accueillerait le G20 en novembre.
Les deux sommets à un milliard de dollars au Canada continuent d'attiser la polémique à Toronto. Conscient qu'il s'agit d'un point délicat pour son hôte, le président français a d'abord souligné qu'il ne voulait pas mettre dans l'embarras ses «amis canadiens». «Ici nous sommes accueillis dans un confort très raisonnable et qui n'a rien de somptueux », a-t-il d'abord expliqué.
Et malgré ces précautions, il a affiché des intentions beaucoup plus économes que celles de son homologue Stephen Harper sur le coût des deux sommets en France.
«Sommet d'étape»
«Nous prévoyons un montant d'environ 80 millions d'euros, pas plus, pour financer le G8 et le G20 » a résumé un membre de la délégation française. Une annonce qui pourrait embarrasser le premier ministre canadien dont les Français soulignent par ailleurs qu'il a exigé la tenue de ce sommet qui ne leur paraissait pas utile.
Par ailleurs, le chef de l'Etat ne s'est pas interdit de diminuer la portée de ce G20 canadien. Il l'a qualifié de «sommet d'étape», en adoucissant malgré tout la terminologie de son entourage qui parle «d'un G20 de transition». « Nous avons dépassé le plus dur de la crise de 2008», a avancé le président français pour justifier l'agenda moins ambitieux du G20 de Toronto.
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