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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Saturday, June 26, 2010

G20 :Mr le président Nicolas sarkozy se place dans le camp de Mr le président Barack Obama


Alexandrine Bouilhet
Le président de la République plaide pour des ajustements «progressifs» en France, alors que la Grèce, le Portugal et l'Espagne s'engagent dans des cures d'austérité sévères.

Dans la bataille sur la stratégie économique, qui fait rage au sein des pays du G8/G20, réunis à Toronto, Nicolas Sarkozy se range clairement du côté de Barack Obama, hostile à des plans de rigueur précipités. «Pour la France, la consolidation budgétaire est une nécessité à long terme [...] le retrait du stimulus doit se faire à partir de 2011, de manière progressive, selon la situation de chacun», confie une source européenne.
Favorable à des cures d'austérité sévère en Grèce, au Portugal et en Espagne, Nicolas Sarkozy plaide pour des ajustements budgétaires «progressifs» en France et en Allemagne, à partir de 2011, avec «pas trop d'impôts».
La fragilité économique et financière de l'Europe inquiète le G8 et le G20. «Nos partenaires Américains et Canadiens redoutent l'impact des plans d'austérité sur la reprise» indique une source européenne. La santé des banques sur le Vieux continent est également un sujet de préoccupation majeur aux Etats-Unis. «Il n'y a rien à craindre de ce côté-là. Nos banques sont très solides. Les résultats des stress test fin juillet va réconforter les marchés», affirment les Européens.
Face aux Américains, Allemands et Britanniques se posent au G8 en défenseurs inébranlables de la rigueur. «Une croissance soutenable ne peut pas résulter d'une politique budgétaire basée sur l'endettement !» répète Angela Merkel . «Nos finances publiques sont dans un tel état, que nous n'avons d'autre choix qu'un ajustement très fort», se défend David Cameron.
Dans ce débat, Nicolas Sarkozy tient à se distinguer de ses partenaires européens. Conscient qu'il faut réduire les déficits publics en France, il ne veut pas se précipiter, accordant la priorité à la réforme des retraites. Si les marchés n'étaient pas si vigilants, il ferait volontiers sienne la mise en garde de Barack Obama : «n'en faites pas trop en 2010… ni en 2011 ».

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