Euro 2016 : selon Platini, Sarkozy a "fait pencher la balance
C'est ce qu'affirme le président de l'UEFA, Michel Platini, alors que tous se félicitent de voir le pays choisi
Le président de l'UEFA Michel Platini a estimé vendredi 28 mai que la présence du président de la République Nicolas Sarkozy, venu à Genève défendre le dossier français, avait "fait pencher la balance" en faveur de la France dans l'obtention de l'organisation de l'Euro-2016.Sarkozy et Fillon se disent très "honorés"
Le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre François Fillon se sont réjouis eux aussi. "On est très heureux, très honoré", a déclaré le chef de l'Etat depuis Genève. Et le président d'adresser ses félicitations aux différentes équipes et à plusieurs joueurs de football, comme Zinedine Zidane, lequel a avoué être "très fier d'avoir eu cette organisation". Et d'ajouter que cela lui " rappellera beaucoup de choses. Moi qui l'ai vécu en tant qu'acteur, je le vivrai en tant que spectateur".
"On va faire nos meilleurs efforts pour que les 24 nations soient reçues merveilleusement en France, on va se mettre au travail pour les stades, les rénovations de stades et les constructions de stades", a assuré le chef de l'Etat.
De son côté le Premier ministre a déclaré qu'"en choisissant la France, l'UEFA a mis en valeur les qualités reconnues de notre pays dans l'organisation des grands événements sportifs internationaux, la promotion des valeurs du sport et l'accueil des supporters". "L'organisation par la France de cette compétition, souhaitée et soutenue dès son lancement par les pouvoirs publics et par tous les supporters, permettra au Football français de disposer des grands stades modernes dont il a indéniablement besoin", a-t-il conclu.
Aubry veut revivre la victoire de 98
La maire de Lille a affirmé quant à elle que la présence dans le dossier français du futur grand stade de l'agglomération lilloise, dont la livraison est prévue pour juillet 2012, a joué un rôle "déterminant" dans la victoire de la France.
"Maintenant, on attend une demi-finale, ici et plus", a indiqué Martine Aubry, laquelle a tenu à "féliciter le président de la fédération française de football Jean-Pierre Escalettes, qui est aujourd'hui à Lille, qui a porté ce dossier formidablement bien".
La socialiste s'est également réjouie des retombées "formidables de cette compétition pour la région". Elle a déclaré espérer que la fête vécue lors du mondial 98 en France allait se renouveler.
"Il faut les construire ces stades maintenant", selon Yade
La secrétaire d'Etat aux Sports Rama Yade a pour sa part assuré jeudi à Genève que la France "préservait son rang sportif" grâce à sa désignation, avant d'ajouter qu'elle n'aurait "jamais cru vivre un moment pareil dans (sa) vie".
"C'est vraiment un très grand moment, un moment historique, a poursuivi Rama Yade. La dernière fois c'était en 1984 pour le Championnat d'Europe, puis 1998 pour la Coupe du monde. La France est un grand d'Europe et préserve son rang sportif, c'est formidable".
"Ma chance, c'est que ce ministère des Sports, c'est le ministère du bonheur, souvent, parce que c'est des grands moments d'émotion nationale, de fierté. Dans une période de crise, c'est aussi le ministère des bonnes nouvelles", a-t-elle encore dit, avant de conclure: "Il faut continuer à travailler, il faut les construire ces stades, maintenant!"
"Un encouragement à foncer", pour Juppé
Alain Juppé, le maire (UMP) de Bordeaux a affirmé que pour sa ville, "cette décision est un encouragement à foncer" sur le dossier du nouveau stade de 43.000 places qui devrait voir le jour mi-2014.
"C'est une satisfaction pour tout le monde, il suffit de voir l'enthousiasme qui se manifeste dans toutes les villes. C'est une bonne nouvelle pour le football français, pour la France", a déclaré M. Juppé lors d'un point-presse organisé à la mairie de Bordeaux, espérant que cette décision "va donner un coup de fouet à notre équipe en Afrique du Sud". "Il n'y a plus un moment à perdre", a prévenu le maire qui a reconnu que "les choses se présentent plutôt bien puisque, sur un stade évalué en valeur 2010 à 165 millions d'euros, le club des Girondins de Bordeaux en apporte 100, les trois collectivités qui se sont engagées (ville, région et communauté urbaine) 15 chacune et l'Etat en a annoncé 20". "Donc le bouclage financier est à peu près assuré", a-t-il conclu.
"Une formidable nouvelle", juge Estrosi
Christian Estrosi, maire UMP de Nice et ministre de l'Industrie, s'est lui aussi réjoui. Il a estimé que "c'est la fête pour notre ville" qui voit ainsi garantie la construction d'un grand stade d'ici 2013.
"Nous avons monté notre projet aux normes UEFA et nous étions dans le dossier de candidature présenté par la Fédération française de football", a-t-il poursuivi. "Cela nous garantira le financement de la construction de notre grand stade, une construction à énergie positive et donc intégrée dans l'éco-quartier", a-t-il ajouté.
"Une grande victoire pour Marseille", estime Gaudin
Le sénateur-maire UMP de Marseille Jean-Claude Gaudin a partagé cet enthousiasme. Il a estimé que ce choix représentait "une grande victoire pour Marseille" et son stade Vélodrome.
"Le Stade Vélodrome a puissamment contribué à la victoire de la France dans cette compétition", a estimé le maire de Marseille. "Ce stade du futur sera un pari sur l'avenir", a-t-il poursuivi, "un équipement moderne construit pour les 50 prochaines années qui permettra à notre ville de confirmer son statut de grande métropole internationale".
La France a été élue par le Comité exécutif de l'Union européenne de football (UEFA) pour organiser l'Euro-2016 avec sept voix contre six pour la Turquie. L'Italie avait été éliminée au premier tour de scrutin.
(Nouvelobs.com)
Le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre François Fillon se sont réjouis eux aussi. "On est très heureux, très honoré", a déclaré le chef de l'Etat depuis Genève. Et le président d'adresser ses félicitations aux différentes équipes et à plusieurs joueurs de football, comme Zinedine Zidane, lequel a avoué être "très fier d'avoir eu cette organisation". Et d'ajouter que cela lui " rappellera beaucoup de choses. Moi qui l'ai vécu en tant qu'acteur, je le vivrai en tant que spectateur".
"On va faire nos meilleurs efforts pour que les 24 nations soient reçues merveilleusement en France, on va se mettre au travail pour les stades, les rénovations de stades et les constructions de stades", a assuré le chef de l'Etat.
De son côté le Premier ministre a déclaré qu'"en choisissant la France, l'UEFA a mis en valeur les qualités reconnues de notre pays dans l'organisation des grands événements sportifs internationaux, la promotion des valeurs du sport et l'accueil des supporters". "L'organisation par la France de cette compétition, souhaitée et soutenue dès son lancement par les pouvoirs publics et par tous les supporters, permettra au Football français de disposer des grands stades modernes dont il a indéniablement besoin", a-t-il conclu.
Aubry veut revivre la victoire de 98
La maire de Lille a affirmé quant à elle que la présence dans le dossier français du futur grand stade de l'agglomération lilloise, dont la livraison est prévue pour juillet 2012, a joué un rôle "déterminant" dans la victoire de la France.
"Maintenant, on attend une demi-finale, ici et plus", a indiqué Martine Aubry, laquelle a tenu à "féliciter le président de la fédération française de football Jean-Pierre Escalettes, qui est aujourd'hui à Lille, qui a porté ce dossier formidablement bien".
La socialiste s'est également réjouie des retombées "formidables de cette compétition pour la région". Elle a déclaré espérer que la fête vécue lors du mondial 98 en France allait se renouveler.
"Il faut les construire ces stades maintenant", selon Yade
La secrétaire d'Etat aux Sports Rama Yade a pour sa part assuré jeudi à Genève que la France "préservait son rang sportif" grâce à sa désignation, avant d'ajouter qu'elle n'aurait "jamais cru vivre un moment pareil dans (sa) vie".
"C'est vraiment un très grand moment, un moment historique, a poursuivi Rama Yade. La dernière fois c'était en 1984 pour le Championnat d'Europe, puis 1998 pour la Coupe du monde. La France est un grand d'Europe et préserve son rang sportif, c'est formidable".
"Ma chance, c'est que ce ministère des Sports, c'est le ministère du bonheur, souvent, parce que c'est des grands moments d'émotion nationale, de fierté. Dans une période de crise, c'est aussi le ministère des bonnes nouvelles", a-t-elle encore dit, avant de conclure: "Il faut continuer à travailler, il faut les construire ces stades, maintenant!"
"Un encouragement à foncer", pour Juppé
Alain Juppé, le maire (UMP) de Bordeaux a affirmé que pour sa ville, "cette décision est un encouragement à foncer" sur le dossier du nouveau stade de 43.000 places qui devrait voir le jour mi-2014.
"C'est une satisfaction pour tout le monde, il suffit de voir l'enthousiasme qui se manifeste dans toutes les villes. C'est une bonne nouvelle pour le football français, pour la France", a déclaré M. Juppé lors d'un point-presse organisé à la mairie de Bordeaux, espérant que cette décision "va donner un coup de fouet à notre équipe en Afrique du Sud". "Il n'y a plus un moment à perdre", a prévenu le maire qui a reconnu que "les choses se présentent plutôt bien puisque, sur un stade évalué en valeur 2010 à 165 millions d'euros, le club des Girondins de Bordeaux en apporte 100, les trois collectivités qui se sont engagées (ville, région et communauté urbaine) 15 chacune et l'Etat en a annoncé 20". "Donc le bouclage financier est à peu près assuré", a-t-il conclu.
"Une formidable nouvelle", juge Estrosi
Christian Estrosi, maire UMP de Nice et ministre de l'Industrie, s'est lui aussi réjoui. Il a estimé que "c'est la fête pour notre ville" qui voit ainsi garantie la construction d'un grand stade d'ici 2013.
"Nous avons monté notre projet aux normes UEFA et nous étions dans le dossier de candidature présenté par la Fédération française de football", a-t-il poursuivi. "Cela nous garantira le financement de la construction de notre grand stade, une construction à énergie positive et donc intégrée dans l'éco-quartier", a-t-il ajouté.
"Une grande victoire pour Marseille", estime Gaudin
Le sénateur-maire UMP de Marseille Jean-Claude Gaudin a partagé cet enthousiasme. Il a estimé que ce choix représentait "une grande victoire pour Marseille" et son stade Vélodrome.
"Le Stade Vélodrome a puissamment contribué à la victoire de la France dans cette compétition", a estimé le maire de Marseille. "Ce stade du futur sera un pari sur l'avenir", a-t-il poursuivi, "un équipement moderne construit pour les 50 prochaines années qui permettra à notre ville de confirmer son statut de grande métropole internationale".
La France a été élue par le Comité exécutif de l'Union européenne de football (UEFA) pour organiser l'Euro-2016 avec sept voix contre six pour la Turquie. L'Italie avait été éliminée au premier tour de scrutin.
(Nouvelobs.com)
No comments:
Post a Comment